samedi 13 juillet 2013

NASA : les premières pièces de moteur de fusée imprimées en 3D tiennent le choc


La NASA vient de finaliser les tests de certaines pièces de ses prochains moteurs de fusée réalisées depuis des imprimantes 3D.

Qu’il s’agisse de permettre aux astronautes de disposer d’une usine compacte dans l’ISS, sur la Lune ou sur Mars, ou de diminuer les couts de production de ses projets, la NASA est particulièrement intéressée par les imprimantes 3D.

Dans le but d’économiser à la fois du temps et de l’argent, la NASA teste actuellement des pièces imprimées en 3D sur sa prochaine génération demoteurs à réaction.

Jeudi, les premiers tests ont été concluants pour des pièces imprimées en 3D installées dans un injecteur. Les pièces ont particulièrement encaissé une série de tests de mise à feu d’un mélange d’oxygène et d’hydrogène. Les parties imprimées ont ainsi parfaitement résisté aux hautes pressions et différentes contraintes du réacteur.

Dans ce cas précis, la technologie d’impression 3D n’est pas la même que celle proposée au grand public, puisqu’il s’agit d’une technique de frittage laser. Les pièces sont fabriquées par une succession de couches de poudre métallique chauffée et soudée par un laser très puissant.

Ce système permet à la NASA de disposer de pièces très complexes, sans raccords et en quelques heures là où la conception et la réalisation traditionnelle peuvent prendre des mois. En outre, pour des pièces très complexes, la NASA doit développer elle même certains processus de fabrication, une question qui se pose moins souvent avec les imprimantes 3D.

Ces parties ne coutent en général que 30% du prix d’une pièce traditionnelle, ce qui permettrait à l’agence spatiale d’économiser des sommes astronomiques dans ses divers programmes.

La NASA espère pouvoir tester ces pièces imprimées en 3D lors d’un vol réel à partir de l’année 2017.

Le samedi 13 Juillet 2013 à 18:10 par Mathieu M. 

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