Deuxième nominée dans la catégorie "Femme au début prometteur" des Trophée des Femmes de l’industrie de L'Usine Nouvelle, Giovanna Carofiglio est chef de département chez Alcatel-Lucent.
Se passer des adresses IP ? Réinventer les infrastructures internet ? Pourquoi pas. C’est en tout cas l’ambitieux projet de Giovanna Carofiglio depuis plusieurs années. "Une idée un peu folle, concède-t-elle, qui demande un consensus mondial !" Tous, au sein des Bell Labs d’Alcatel-Lucent, savent combien elle a bataillé pour faire accepter son projet. En interne et dans la communauté télécoms. Mais elle reste modeste et explique que d’autres, chez Cisco ou Huawei, y travaillent aussi.
À 32 ans, Giovanna Carofiglio dirige un département des Bell Labs consacré à son sujet avec dix chercheurs en France, aux États-Unis, en Corée et en Irlande. Après un diplôme d’ingénieur et un doctorat obtenus à l’École polytechnique de Turin – un cursus terminé en quatre ans au lieu de cinq ! –, elle enchaîne avec un doctorat à l’ENST. Elle fait son stage chez Intel au Royaume-Uni. "Je voulais voir le monde industriel."
Passionnée de mathématiques, elle aime modéliser les phénomènes, à condition que ses travaux se concrétisent. Elle n’a d’ailleurs pas choisi les Bell Labs au hasard. "Pour la recherche théorique, explique-t-elle, mais aussi parce qu’il est exceptionnel d’avoir une telle diversité d’approches et de cultures." Son profil lui a toujours valu de se trouver dans un univers très masculin. Elle se souvient encore du professeur qui lui a faisait remarquer qu’un cours d’électronique n’était pas un endroit pour une femme. C’était au début du XXIe siècle…
Elle l’inspire
"J’admire Margherita Hack, astrophysicienne et militante, qui a défendu la présence des femmes dans les sciences."
Publié le 15 septembre 2013, à 13h00
À 32 ans, Giovanna Carofiglio dirige un département des Bell Labs consacré à son sujet avec dix chercheurs en France, aux États-Unis, en Corée et en Irlande. Après un diplôme d’ingénieur et un doctorat obtenus à l’École polytechnique de Turin – un cursus terminé en quatre ans au lieu de cinq ! –, elle enchaîne avec un doctorat à l’ENST. Elle fait son stage chez Intel au Royaume-Uni. "Je voulais voir le monde industriel."
Passionnée de mathématiques, elle aime modéliser les phénomènes, à condition que ses travaux se concrétisent. Elle n’a d’ailleurs pas choisi les Bell Labs au hasard. "Pour la recherche théorique, explique-t-elle, mais aussi parce qu’il est exceptionnel d’avoir une telle diversité d’approches et de cultures." Son profil lui a toujours valu de se trouver dans un univers très masculin. Elle se souvient encore du professeur qui lui a faisait remarquer qu’un cours d’électronique n’était pas un endroit pour une femme. C’était au début du XXIe siècle…
Elle l’inspire
"J’admire Margherita Hack, astrophysicienne et militante, qui a défendu la présence des femmes dans les sciences."
Publié le 15 septembre 2013, à 13h00
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire