Près d'un enseignant sur deux, en Communauté française, abandonne son métier dans les cinq premières années de sa carrière.
Plusieurs raisons expliquent ce chiffre inquiétant rapportés par l'Union des Fédérations des Associations de Parents de l'Enseignement Catholique (UFAPEC).
La réalité de terrain ne correspond plus à la formation reçue. De nombreux aspects du métier, comme la gestion des conflits ou la lutte contre le décrochage scolaire, ne sont pas suffisamment pris en compte lors de l'apprentissage du métier, explique le président de l'UFAPEC.
Du côté de la CGSP, le délégué syndical pour l'enseignement abonde dans le même sens. "Ces chiffres sont vrais, et ils sont alarmants. Ils expliquent la pénurie actuelle, avec la baisse d'intérêt pour cette profession chez les jeunes et l'augmentation des enseignants qui partent en retraite anticipée. La formation dispensée n'est plus adéquate pour ces nouveaux enseignants".
Le syndicat réclame le passage de 3 à 5 ans pour l'obtention d'un diplôme d'instituteur et de professeur en secondaire inférieure : "de tous les pays européens, seuls l'Autriche et la Belgique octroient ces diplômes en trois ans. Cela doit changer".
L'UFAPEC met également l'accent sur la nécessité pour les néophytes d'êtres pris en charge par des enseignants chevronnés lorsqu'ils effectuent leur premier pas dans un établissement scolaire. Elle insiste aussi sur l'importance de l'apprentissage de la langue française, que les nouveaux enseignants ne maîtrisent pas toujours parfaitement.
Le Vif.be, avec Belga
La réalité de terrain ne correspond plus à la formation reçue. De nombreux aspects du métier, comme la gestion des conflits ou la lutte contre le décrochage scolaire, ne sont pas suffisamment pris en compte lors de l'apprentissage du métier, explique le président de l'UFAPEC.
Du côté de la CGSP, le délégué syndical pour l'enseignement abonde dans le même sens. "Ces chiffres sont vrais, et ils sont alarmants. Ils expliquent la pénurie actuelle, avec la baisse d'intérêt pour cette profession chez les jeunes et l'augmentation des enseignants qui partent en retraite anticipée. La formation dispensée n'est plus adéquate pour ces nouveaux enseignants".
Le syndicat réclame le passage de 3 à 5 ans pour l'obtention d'un diplôme d'instituteur et de professeur en secondaire inférieure : "de tous les pays européens, seuls l'Autriche et la Belgique octroient ces diplômes en trois ans. Cela doit changer".
L'UFAPEC met également l'accent sur la nécessité pour les néophytes d'êtres pris en charge par des enseignants chevronnés lorsqu'ils effectuent leur premier pas dans un établissement scolaire. Elle insiste aussi sur l'importance de l'apprentissage de la langue française, que les nouveaux enseignants ne maîtrisent pas toujours parfaitement.
Le Vif.be, avec Belga
jeudi 25 août 2011 à 16h34
http://levif.rnews.be/fr/news/actualite/belgique/40--des-enseignants-arretent-dans-les-5-premieres-annees/article-1195089147660.htm
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