Une sénatrice demande au ministère de l'éducation nationale de mettre en place dans tous les départements un enseignement spécifique sur l'utilisation d'internet dans les collèges, qui ne soient plus dispensés par les professeurs des autres matières, mais bien par des enseignants spécialisés.
On sait le gouvernement préoccupé par l'enseignement d'internet dans les écoles, pour inculquer aux enfants et adolescents les bonnes pratiques sur les réseaux numériques. Les élèves de collège doivent désormais passer un Brevet informatique et Internet (B2i), sur lequel est venu se greffer dès 2009 un enseignement sur la Hadopi, prévu par l'article L312-9 du code de l'éducation.
"Tous les élèves sont initiés à la technologie et à l'usage de l'informatique", dispose cet article. Il ajoute que "notamment à l'occasion de la préparation du brevet informatique et internet des collégiens, ils reçoivent de la part d'enseignants préalablement sensibilisés sur le sujet une information sur les risques liés aux usages des services de communication au public en ligne, sur les dangers du téléchargement (...) et sur les sanctions encourues". A la rentrée scolaire, un portail spécifique au B2i devrait être créé pour accorder "plus d'importance à l'apprentissage de l'usage responsable de l'Internet".
L'enseignement du cours est donc réalisé par des enseignants dont ça n'est pas la spécialité, ce qui déplait à la sénatrice Françoise Laborde (Parti Radical de Gauche). "Il est devenu primordial d'informer les élèves, dès le collège, quant aux risques de la navigation sur Internet, et notamment de l'utilisation des réseaux sociaux, des forums, messageries et "chats", et du téléchargement de musique et de films", assure-t-elle au ministère de l'éducation nationale. "Ces populations sont particulièrement vulnérables aux contenus pornographiques ou violents, et sont parfois la cible de pédophiles", or, le B2i "ne prévoit pas l'allocation d'enseignants, ni de créneaux horaires dédiés au seul apprentissage de l'informatique, il est au contraire dilué dans les différentes matières".
Elle estime donc qu'il faut "mettre en place, de toute urgence, un enseignement spécifique dédié à l'utilisation d'Internet, et plus particulièrement des réseaux sociaux".
"Tous les élèves sont initiés à la technologie et à l'usage de l'informatique", dispose cet article. Il ajoute que "notamment à l'occasion de la préparation du brevet informatique et internet des collégiens, ils reçoivent de la part d'enseignants préalablement sensibilisés sur le sujet une information sur les risques liés aux usages des services de communication au public en ligne, sur les dangers du téléchargement (...) et sur les sanctions encourues". A la rentrée scolaire, un portail spécifique au B2i devrait être créé pour accorder "plus d'importance à l'apprentissage de l'usage responsable de l'Internet".
L'enseignement du cours est donc réalisé par des enseignants dont ça n'est pas la spécialité, ce qui déplait à la sénatrice Françoise Laborde (Parti Radical de Gauche). "Il est devenu primordial d'informer les élèves, dès le collège, quant aux risques de la navigation sur Internet, et notamment de l'utilisation des réseaux sociaux, des forums, messageries et "chats", et du téléchargement de musique et de films", assure-t-elle au ministère de l'éducation nationale. "Ces populations sont particulièrement vulnérables aux contenus pornographiques ou violents, et sont parfois la cible de pédophiles", or, le B2i "ne prévoit pas l'allocation d'enseignants, ni de créneaux horaires dédiés au seul apprentissage de l'informatique, il est au contraire dilué dans les différentes matières".
Elle estime donc qu'il faut "mettre en place, de toute urgence, un enseignement spécifique dédié à l'utilisation d'Internet, et plus particulièrement des réseaux sociaux".
Guillaume Champeau - publié le Vendredi 05 Août 2011 à 14h56
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