mardi 31 juillet 2012

31JUIL2012

Cet article a été écrit par Misha Uzan Contacter l'auteur

Depuis le renversement de Ben Ali, on ne peut pas dire que la Tunisie ait une succession facile. En témoigne l’ immobilier.


La Tunisie n’est aujourd’hui pas seulement menacée par les Salafistes qui se sentent pousser des ailles ou par un pouvoir islamiste “étapiste” – Ennhada – qui entend progressivement amener l’application de la charia dans le pays, étant un parti qui pose en valeur suprême le respect de l’islam et du divin. La Tunisie connaît aussi des difficultés économiques qui se matérialisent dans le marché immobilier. Il est très difficile aujourd’hui pour les jeunes tunisiens de se loger, encore plus de devenir propriétaire.

Dans le détail on peut relever le projet remarqué de construction d’un grand complexe immobilier par la Société “P&F” sur le terrain Abdelaziz Chtioui. Le Bureau directeur de l’Avenir Sportif de La Marsa (ASM) et le haut comité de soutien se sont réunis le 25 juillet pour se concerter sur le projet. Or le bureau de l’ASM a exprimé plusieurs réserves à ce sujet, dans un communiqué publié dimanche 29 juillet 2012. Le projet est remarqué car il ne s’agit pas seulement d’ immobilier mais aussi de football.

Ce n’est toutefois qu’un exemple des difficultés que connaît la Tunisie. On relève que l’équipe de football sera contrainte durant la réalisation des travaux (3 à 4 ans) de s’entrainer et de jouer à l’extérieur de La Marsa, mesure qui entrainerait des pertes tant sur le plan sportif que sur le plan financier (recettes publicitaires évaluées à 500000 dinars par an). Tandis que le Qatar dépense des millions pour le PSG, la Tunisie n’a plus de sou pour ses propres clubs. Quand l’ immobilier, le football et la politique s’entremêlent.

http://citizenkane.fr/tunisie-un-marche-immobilier-difficile.html

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