samedi 31 mars 2012

FORMER DES INGÉNIEURS GLOBAUX

5 M€ dans le cadre des
appels à projets IDEFI
 
Trois grandes écoles d’ingénieurs lilloises lance ADICODE, un projet pédagogique qui vient d’être financé à hauteur de 5 M€, pour former les ingénieurs aux meilleurs techniques facilitant l’innovation dans tous les domaines. 


Le projet pédagogique ADICODE (Ateliers De l’Innovation et du coDEsign), porté par HEI, l’ISA et l’ISEN, vient d’être financé à hauteur de 5 millions d’euros dans le cadre des appels à projetsIDEFI (Investissements d’avenir dans les formations innovantes). Il a pour objectif de placer les élèves ingénieurs des trois écoles en situation de conduite de projet et d’innovation en codesign.

Aux côtés des 3 grandes écoles, 7 institutions pédagogiques ont apporté aux ADICODE leur appui : l’Institut Catholique de Lille ; l’ICAM ; l’Institut de l’Entrepreneuriat ; l’Institut du Développement Durable et Responsable ; l’IEMN (CNRS, Université de Lille 1) ; l’Institut Supérieur du Design de Valenciennes (ISD) et l’Ecole d’Architecture ENSAP Lille.

Le projet ADICODE est un accélérateur d’innovation et de formation pour les élèves ingénieurs et les entreprises. Il intègre 3 dimensions d’innovation :

  • de nouveaux protocoles d’accélération de l’innovation (centre de Codesign) ;
  • une véritable logique de co-élaboration avec des équipes d’étudiants, d’enseignants chercheurs, d’experts de différentes écoles, universités et d’entreprises ;
  • le traitement de véritables objets d’innovation d’entreprises, en lien avec la réalité économique et souvent basés sur une approche par les usages.

Les élèves deviennent ainsi acteurs, créatifs et intégrateurs d’un projet concret. De plus, la cohabitation des univers de la créativité, de l’art et du design avec celui de l’ingénierie et de la technologie permet aux élèves de sortir des cadres habituels de références et de s’approcher de l’entreprise de façon plus interdisciplinaire.

« Il s’agit de constituer des équipes composées d’étudiants, d’enseignants chercheurs de disciplines variées et de clusters de R&D d’entreprises au sein d’un espace commun dédié au codesign. Le but de cette collaboration est de pouvoir conceptualiser des objets et concevoir dans des délais réduits des prototypes capables de répondre aux enjeux de compétitivité des entreprises », explique Jean-Marc Idoux, directeur de HEI.

Un ingénieur global

« Nous avons besoin d’inventer l’ingénieur global. Nous sommes entrés dans un nouveau monde dans lequel il nous faut repenser le rapport de l’homme à son environnement. Il faut transformer les façons d’apprendre de l’élève, lui faire vivre des situations de co-élaboration, de codesign. Aujourd’hui plus qu’hier, les designers, les ‘‘marketers’’ et les ingénieurs ont besoin de travailler les uns avec les autres. Avec le centre de codesign, nous sommes dans une logique de projets de plus en plus synergiques, de plus en plus ambitieux », affirme quant à lui Pierre Giorgini, directeur général de l’ISEN

Les ateliers de l’innovation et du codesign ont donc pour objectif de transférer les approches des entreprises innovantes dans le champ pédagogique et de contribuer à la formation de ‘‘l’ingénieur global’’, ayant un nouveau rapport à la modernité, à l’environnement et à l’humain. Ainsi, à terme, la collaboration entre entreprises et écoles sera menée dans un espace commun comprenant un centre de créativité, des centres de codesign et des espaces projets.

Le principe consiste à créer sur de longues durées (18 mois) des équipes thématiques composées d’élèves, d’enseignants chercheurs et de doctorants de disciplines différentes. Celles-ci se mobilisent sur un sujet transverse, générant des projets d’innovation en collaboration avec les clusters des entreprises présentes dans ces ateliers. Le développement durable est le champ d’innovation le plus exploré par les ateliers. Les thématiques y sont très variées : eco-mobilité ; traitement des déchets ; handicap ; nuisances sonores ; etc.

Ce qui a également séduit le jury international IDEFI, ce sont les dimensions de diffusion de ces ADICODE. Des projets de création d’entreprises sont d’ores et déjà en incubation à partir des premiers projets ADICODE traités. Un Laboratoire d’Innovation Pédagogique a également été mis en place avec plusieurs doctorants. Enfin, Un master HTID (high technologies and innovation design) va prochainement ouvrir pour permettre aux collaborateurs d’entreprises d’intégrer ces nouveaux savoir-faire en matière d’innovation.

Jean-François Prevéraud

29 mars 2012

Pour en savoir plus : http://www.hei.fr & http://www.isa-lille.fr & http://www.isen.fr

http://www.industrie.com/it/former-des-ingenieurs-globaux.12996?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+industrie-technologies+%28Industrie+%26+Technologies+%3A+%C3%A0+la+une%29#xtor=RSS-4

LG lance la production de son premier 'papier électronique'

Le constructeur sud-coréen LG annonce, jeudi 29 mars, la production massive de son premier écran électronique papier (technologie EPD) de 6 pouces, en plastique flexible à 40 degrés et épais de 0,7mm. Il devrait essentiellement être utilisé dans l'industrie du livre électronique, sans plus de précision pour le moment.

Selon LG Display, cette technologie EPD offrirait une qualité de lecture la plus proche possible d'un livre ou d'une revue papier. Développé à base de plastique, cet écran est en outre plus fin, léger et résistant que les autres projets EPD en verre.




La technologie des matériaux souples intéresse énormément les constructeurs puisque, dans le même temps, Samsung travaille sur des projets de téléphones à écran flexible.

Par Relaxnews | le 29/03/2012 à 19h13

Earth Hour : éteignez les lumières pour la planète !


Samedi 31 mars, de 20h30 à 21h30 [ entre 19h30 et 20h30 en Tunisie ], rejoignez le mouvement Earth Hour et éteignez les lumières !

Earth Hour : manifestation mondiale

Chaque année, des milliers de personnes, d’entreprises et de gouvernements participent à travers le monde au plusimportant événement mondial en faveur de l’environnement : Earth Hour.

Ce samedi, ce sont donc 1200 monuments dans 135 pays et 5251 villes qui éteindront les lumières pendant une heure. En France, la manifestation aura lieu de20h30 à 21h30 et la Tour Eiffel sera plongée dans le noir. Dans le monde, le Colisée de Rome, les pyramides de Gizeh, l’Empire State Building ne seront plus éclairés pendant 60 minutes.

60 minutes pour faire prendre conscienceau monde de l’impact du réchauffement climatique, de la surconsommation électrique de chacun, et de l’importance de raisonner dès à présent notre consommation d’énergie. Un geste fort.

Orchestré par le WWF, Earth Hour est plébiscité par l’ONU.

Rédigé par Aurore

03/2012


E=mc² : l’équation d’Einstein illustrée [vidéo]

Voici La plus célèbre des équations, celle d’Albert Einstein, expliquée en 2 minutes. Vidéo en anglais ...





La formule mathématique E=mc² a été définie en 1905 par le physicien allemand. Elle s’applique dans la relativité restreinte et veut dire, selon Wikipedia : “qu’une particule de masse m isolée et au repos dans un référentiel, possède, du fait de cette masse, une énergie E, appelée énergie de masse, donnée par le produit de m par le carré de la vitesse de la lumière“.

E représente l’énergie de la particule, m sa masse et c la vitesse de la lumière dans le vide.

Avec cette vidéo tout est plus clair, nan? (ou pas…)


Publié le 30 Mars 2012 par Vincent Abry

http://www.vincentabry.com/emc2-equation-einstein-video-16294

vendredi 30 mars 2012

Plus de 300 experts locaux et étrangers planchent sur l’innovation en matière pédagogique


Le Centre de recherche pédagogique (ERC) a organisé à Broummana sa 4e conférence internationale pour stimuler des programmes de pointe portant sur l’apprentissage et l’enseignement dans le monde arabe. 

Pour la quatrième année consécutive, le Centre de recherche pédagogique a tenu une conférence internationale panarabe, étalée sur deux jours, au Grand Hills Hotel à Broummana, ayant pour thème « l’Éducation pour l’innovation », sous le patronage du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Hassan Diab, représenté par le directeur général du ministère, Fady Yarak, en présence de M. Humaid al-Qutami, ministre de l’Éducation des Émirats arabes unis, du père Boutros Azar, secrétaire général des écoles catholiques au Liban, de cheikh Sami Abi el-Mouna, secrétaire général de l’association al-Irfan, et de M. Kamel Dallal, directeur des études supérieures à l’association al-Makassed.

Plus de 300 invités étaient présents, parmi lesquels figuraient des responsables officiels, des décideurs, des chercheurs, des éducateurs et conférenciers de renom venus de différents pays de la région et du monde, en l’occurence les États-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, ainsi que le Bahreïn, l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite, le Koweït, le Maroc, le Nigeria, Oman, le Qatar, le Soudan, la Syrie, les Émirats arabes unis et le Yémen.
 
Étaient aussi représentées des institutions éducatives et des associations dont l’Unrwa, le Centre de recherche et de développement pédagogiques, l’Arab Thought Foundation, al-Mabarrat Foundation, et al-Abrar Educational Center.

La conférence a abordé les questions les plus récentes liées aux aspects novateurs sur lesquels l’éducation doit se pencher au niveau de l’enseignement et de la société dans son ensemble. Plus de 30 notes de recherche et ateliers ont évoqué la façon avec laquelle les innovations pédagogiques doivent être étroitement liées aux politiques éducatives nationales et aux systèmes éducatifs du monde arabe afin que les écoles arabes deviennent véritablement des écoles du XXIe siècle. Les innovations discutées allaient de la politique éducative aux cadres des programmes, à la conception des techniques d’enseignement, aux paramètres des classes et des nouvelles approches pour l’apprentissage, à l’enseignement dans différents domaines, y compris celui de la langue arabe.
 
Parmi les intervenants, des éducateurs locaux et étrangers de renom dont MM. al-Qutami, John de Jong, vice-président de Pearson et professeur de Language Testing à l’Université VU d’Amsterdam, Ibrahim Halloun, président du Baccalauréat arabe international (IAB), Justin Dillon, chef du groupe de sciences et technologie au King’s College de Londres et ancien président de l’Association European Science Education Research, Kamil Jbeily, directeur exécutif de Texas Regional Collaboratives for Excellence in Science and Mathematics Teaching, Suleiman Suleiman, du Bureau régional de l’Unesco à Beyrouth, Simon Abdel Massih, professeur d’histoire et d’éducation à l’Université libanaise, Chris Green de Mangahigh au Royaume-Uni, et Stephen Cox, directeur de projet à Aspire Academy pour les sciences sportives.

Les conférenciers ont fait part des meilleures pratiques et autres idées novatrices pouvant être facilement mises en application pour mieux servir l’éducation dans le monde arabe. M. Habib Sayegh, PDG du ERC, a exprimé sa satisfaction de voir le centre jouer un rôle aussi décisif visant à fournir une expertise de haut niveau pour la région. « Je suis convaincu, a-t-il dit, qu’avec une telle connaissance de l’éducation, offerte par des experts de renommée mondiale ayant assisté à la conférence et partagé leur expérience exceptionnelle avec nous, les parties concernées pourront tirer profit des dernières innovations que nous avons portées à leur attention, que ce soit au niveau de la politique éducative, ou au niveau des détails pratiques, tels que des techniques novatrices d’éducation pour l’enseignement des langues. Tout cela va contribuer efficacement au développement de leur système d’éducation nationale. Naturellement, le grand gagnant dans tout cela sera le système éducatif du Moyen-Orient », a-t-il ajouté.

« Comme dans les précédentes conférences et autres événements panarabes, le Centre de recherche pédagogique a réussi lors de cette conférence à fournir aux participants les dernières idées novatrices en matière d’éducation, ainsi que les meilleures méthodes qui permettront aux écoles du Moyen-Orient de devenir des établissements de premier plan au XXIe siècle », a souligné M. Ibrahim Halloun.

Avec cette conférence, le ERC souhaite placer le Liban sur la carte mondiale de « l’éducation pour l’innovation » en participant au progrès de l’enseignement dans le monde arabe. Les répercussions de ces conférences qui mettent l’accent sur l’innovation, la recherche et les meilleures méthodes d’apprentissage seront ainsi transmises à la prochaine génération de leaders du monde arabe.
 
Rappelons que le Centre de recherche pédagogique œuvre pour l’amélioration continue de l’enseignement dans le monde arabe. Il mène différentes formes de recherche en éducation, produit des matières d’apprentissage testées sur le terrain pour tous les niveaux, et aide les gouvernements dans la réforme et le développement des programmes d’enseignement, ainsi que dans la conception et l’application des examens officiels et des programmes professionnels de développement. Afin d’atteindre ces objectifs, les équipes du Centre de recherches pédagogiques travaillent de près avec les personnes concernées et collaborent avec plusieurs partenaires régionaux et internationaux. L’équipe de l’ERC regroupe plus de 100 experts arabes et internationaux dans divers domaines académiques et techniques.

30/03/2012

L’Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/752294/Plus_de_300_experts_locaux_et_etrangers_planchent_sur_l'innovation_en_matiere_pedagogique.html

Tunisie: le président de l'Assemblée met en garde contre "chaos et rébellion"

TUNIS — Le président de l'Assemblée constituante tunisienne Mustapha Ben Jaafar a mis en garde vendredi contre "le chaos" et la "rébellion", soulignant que des "événements dangereux" s'étaient produits récemment en Tunisie.

"Notre pays a enregistré dernièrement des phénomènes dangereux comme des appels à tuer et s'entretuer, des profanations du Coran et de lieux saints, l'abaissement du drapeau national", a rappelé M. Ben Jaafar à l'ouverture d'un débat sur la situation sécuritaire à l'Assemblée constituante, en présence de trois ministres du gouvernement.

Il a aussi évoqué "l'assassinat d'un prédicateur (à Tunis le 11 mars), des conflits tribaux (deux morts cette semaine dans la région de Gafsa), des agressions verbales et physiques sur des journalistes, des artistes et même des policiers, des cours entravés à l'université et des sit in anarchiques".

"Ce qui s'est passé menace la cohésion sociale. La liberté ne veut pas dire chaos ni rébellion", a-t-il déclaré.

Les incidents liés à la mouvance salafiste radicale se sont multipliés au cours des derniers mois en Tunisie, où la question identitaire et religieuse a monopolisé le débat.

S'exprimant brièvement, le ministre de l'Enseignement supérieur Moncef Ben Salem a "regretté" de "devoir s'expliquer sur un phénomène marginal", le port du niqab à l'université, alors qu'il "y a plus important à débattre, comme la construction de la Tunisie".

La faculté des Lettres de la Manouba près de Tunis a été entravée pendant plus de trois mois par un groupe d'étudiants et de salafistes réclamant l'autorisation des filles en niqab (voile islamique intégral) en cours et en examen, ce que refuse catégoriquement l'administration. Le corps enseignant a dénoncé l'inertie de son autorité de tutelle dans cette affaire.

La députée du Parti démocrate progressiste (PDP, opposition) Maya Jribi a accusé le gouvernement d'"occulter certains phénomènes extrémistes".

Pour sa part, le président du groupe parlementaire d'Ennahda, le parti islamiste dominant à l'Assemblée, a estimé qu'il y avait "une grave dérive sécuritaire" et dénoncé des tentatives pour "détourner les objectifs de la révolution" tunisienne.



Il y a 5 heures

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iJRYX-URvDoh6-hiHdWX1AzelUGA?docId=CNG.71c0e9070c0a7cf536848bd9d5309b4a.751

Les jeunes préfèrent Internet à la conduite

Une étude de l'Université du Michigan rapporte que les jeunes Américains préfèrent passer leur temps sur Internet plutôt qu'au volant. Les chercheurs à l'origine de cette étude expliquent avoir constaté un rapport entre l'augmentation de l'utilisation d'Internet par les moins de 30 ans et la baisse du nombre de détenteurs du permis de conduire dans cette même tranche d'âge. L'hypothèse émise est qu'aujourd'hui, les jeunes préfèrent les contacts virtuels via les réseaux sociaux aux contacts réels nécessitants des déplacements. On apprend ainsi qu'aux États-Unis, seuls 22 % des détenteurs du permis de conduire ont moins de 30 ans, contre 33% en 1983. Cette même année, 94 % de cette catégorie d'âge possédaient le permis de conduire contre 84 % en 2008. L'étude affirme que ce phénomène est présent dans d'autres pays où Internet est extrêmement utilisé comme le Canada, le Royaume-Uni, le Japon, l'Allemagne, la Suède ou encore la Norvège.

Vendredi 30 Mars 2012 à 12h42

http://www.autonews.fr/Breves/Les-jeunes-preferent-Internet-a-la-conduite-313409/?view=popup

La Tunisie contracte avec l'Union européenne et le Bureau international du travail

TUNISIE / EUROPE. Adrianus Koetsenruijter, chef de la Délégation de l'Union européenne en Tunisie, et Jürgen Schwettmann, directeur du Département des Partenariats et de la Coopération au Développement du Bureau international du travail (BIT) ont signé, le 30 mars 2012, une Convention de contribution en faveur du ministère tunisien du développement régional et de la planification.

Le montant, qui sera débloqué dans le cadre de cette convention, s'élève à 6,5 M€. Il servira, sur les trois prochaines années, à la mise en œuvre de la première composante du Programme d'appui aux zones défavorisées (PAZD). Ce programme étant doté d'un budget total de 20 M€ et ayant pour objectif d'appuyer la transition démocratique en Tunisie à travers la réduction des inégalités sociales et des disparités régionales dans les zones défavorisées.

Grâce au financement européen, le BIT, chargé de la mise en œuvre de la première composante du PAZD, travaillera selon deux axes: il appuiera, d'une part, le renforcement des capacités du nouveau MDRP au niveau central et régional et développera, d'autre part, des actions concrètes portant essentiellement sur la création d'emplois et l’accompagnement à la réinsertion, complétant ainsi les dispositifs de l’Etat tunisien en faveur de la relance économique. Cette composante démarrera en avril 2012.

Concrètement la première composante du PAZD vise la création d'emplois décents à travers : des projets d'infrastructures publiques qui permettront d'employer une importante main d’œuvre non qualifiée et des activités facilitant l’insertion à long terme sur le marché du travail des jeunes femmes et hommes au chômage, en particulier les jeunes non diplômés, dans cinq Gouvernorats (Gafsa, Kasserine, Le Kef, Sidi Bouzid et Siliana) identifiés comme les plus défavorisés.

Nadia Chahed, à TUNIS

Vendredi 30 Mars 2012

http://www.econostrum.info/La-Tunisie-contracte-avec-l-Union-europeenne-et-le-Bureau-international-du-travail_a9625.html

La Tunisie "n'est pas une terre de djihad"

La Tunisie "n'est pas une terre de djihad, mais elle est une terre de prédication religieuse", a déclaré aujourd'hui au quotidien tunisien Le Temps Seif Allah Ben Hassine, considéré comme un leader des salafistes jihadistes, assurant que son mouvement ne prêchait pas la violence.

"Nous ne prêchons pas la violence. Tous nos actes se résument actuellement à de la prédication morale et à des oeuvres de charité", déclare Seif Allah Ben Hassine, connu sous le nom de Abou Yadh et considéré comme l'un des principaux leaders de la mouvance la plus radicale des salafistes (les jihadistes).

"Nous ne voulons que du bien"

"Je suis persuadé que la Tunisie n'est pas une terre de djihad mais elle est une terre de prédication religieuse (...) Nous ne voulons que du bien à notre pays et à nos compatriotes", assure Abou Yadh, estimant qu'"on brandit l'épouvantail salafiste pour effrayer le peuple tunisien".

Questionné surla décision du parti islamiste dominant Ennahda de renoncer à toute référence à la charia dans la future Constitution tunisienne, il dit n'être "pas concerné par cette question". "Ennahda a déjà fait son choix pour être dans la voie de la laïcité, bien loin de l'islam et de la charia", estime-t-il. "Un gouvernement légitime est celui qui gouverne selon la parole divine", déclare-t-il, déniant toute légitimité à l'Assemblée élue et au gouvernement provisoire.


AFP Mis à jour le 30/03/2012 à 15:12 | publié le 30/03/2012 à 15:08

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/30/97001-20120330FILWWW00500-la-tunisie-pas-une-terre-de-djihad.php

1 à 0 pour la laïcité

Il y a quatre jours, les Tunisiens ont vécu un moment charnière, presque aussi important que le fameux 14 janvier 2011, jour où ils ont vu fuir leur dictateur, l'ex-président Zine el-Abidine Ben Ali.

Sauf que les débats constitutionnels sont moins spectaculaires que les révolutions populaires. Aussi, ce tournant est-il passé un peu inaperçu.

Lundi dernier, donc, le parti islamiste Ennahda, qui domine la vie politique du pays depuis la chute de la dictature, a mis un terme à des mois de tergiversations en affirmant sans l'ombre d'une ambiguïté qu'il refuse d'inclure la charia dans la future Constitution tunisienne.

L'actuelle Constitution décrit déjà l'islam comme la religion nationale de la Tunisie. Mais la loi fondamentale du pays est en voie de révision. Et des islamistes radicaux se battent pour y ajouter une référence explicite à la charia - la fameuse loi islamique.

Le débat fait rage depuis plusieurs semaines. D'un côté, les tenants du maintien de la laïcité. De l'autre, des ultraradicaux qui veulent islamiser la vie publique. Parmi eux, plusieurs salafistes, ce mouvement rétrograde qui prône un retour aux pratiques de l'époque de Mahomet. Mais des voix pro-charia s'expriment aussi à l'intérieur même du parti Ennahda.

L'affrontement est virulent et déborde largement du cadre de l'Assemblée constituante, chargée de réécrire la Constitution. Encore dimanche, quelque 8000 salafistes ont manifesté à Tunis pour la charia. Quelques voix dans la foule en ont profité pour appeler à la «guerre contre les Juifs.» Ça donne une idée du climat.

Il y a des mois que les salafistes, qui étaient durement réprimés par le régime autoritaire de Ben Ali, essaient de tourner le printemps tunisien à leur profit. L'une des principales universités de Tunis est le théâtre d'une campagne de harcèlement pour le retour du niqab, actuellement interdit.

Des militants salafistes ont aussi fondé une «police du vice et de la vertu» et intenté un procès contre une station de télévision parce qu'elle a osé diffuser Persépolis, ce magnifique dessin animé qui raconte la vie d'une fillette sous la révolution iranienne, et qui montre Dieu sous des traits humains.

Le député Sadok ... représente ce même courant radical au sein même du parti Ennahda. Récemment, il a appelé à des punitions physiques contre des grévistes.

Tiraillés par des tensions internes, les dirigeants d'Ennahda avaient là une belle occasion de prouver qu'ils sont les islamistes modérés qu'ils prétendent être. Et ils l'ont fait, lundi, lorsqu'ils ont refusé de céder à la menace des salafistes et rejeté l'idée de fonder la justice tunisienne sur la loi de la charia.

La partie n'est pas encore jouée. Le texte de la future Constitution n'est pas encore écrit. L'affrontement entre islamistes radicaux et modérés peut encore nous réserver bien des surprises. Mais enfin, ce rejet de la charia montre bien que la domination religieuse n'est pas une fatalité dans les pays musulmans libérés de leurs autocrates.

Les islamistes ont le vent dans les voiles dans tous les pays qui ont été balayés par le Printemps arabe. Avec ce «non» tunisien, la laïcité vient de remporter une première victoire. Et elle est porteuse d'espoir.

Les Égyptiens ont eux aussi entrepris d'écrire leur première Constitution démocratique. Mais la comparaison avec la Tunisie s'arrête là. Il faut dire qu'à la suite des élections d'octobre, Ennahda a dû s'allier avec deux partis laïques pour pouvoir gouverner. Rien de tel en Égypte, où salafistes et Frères musulmans ont remporté plus des deux tiers des voix au scrutin de novembre. Résultat: ils font, grosso modo, ce qu'ils veulent.

Nommée samedi dernier, la commission constituante, chargée de réécrire la loi fondamentale du pays, compte 100 membres. Parmi eux, combien de femmes? Six. Combien de chrétiens? Une poignée. La vaste majorité des membres de cette commission sont des députés islamistes. Des personnalités qui ont joué un rôle de premier plan dans le soulèvement de 2011, tel l'écrivain Alaa al-Aswany, n'ont pas été invitées à participer à l'exercice. Insultés, mis en minorité, une vingtaine de membres de la commission sont partis en claquant la porte. Et mercredi, les membres de la commission constituante ont élu leur président. Eh oui, c'est un leader islamiste.

Agnès Gruda
La Presse

Publié le 30 mars 2012 à 07h41 | Mis à jour à 07h41

http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/agnes-gruda/201203/30/01-4510819-1-a-0-pour-la-laicite.php

Une fonderie moléculaire dédiée aux nanosciences, accessible aux chercheurs du monde entie

La "Molecular Foundry", un centre de recherche fédéral basé à Berkeley en Californie, propose aux chercheurs sélectionnés un accès gratuit à ses locaux, offrant ainsi un contexte unique et idéal pour l'étude approfondie des nanosciences. En effet, la fonderie rassemble dans un même bâtiment toutes les disciplines liées aux nanosciences, permettant ainsi de mener de façon privilégiée des projets transversaux. Les chercheurs accueillis, appelés utilisateurs ("users"), peuvent alors bénéficier de l'expertise technique locale et utiliser tous les équipements, matériaux et techniques de pointe qui s'y trouvent pour synthétiser, traiter, fabriquer et analyser les nanomatériaux. Bien au-delà des locaux de la fonderie, ils ont d'ailleurs aussi accès à tous les équipements complémentaires des laboratoires du campus universitaire de Berkeley affiliés au programme, soit plus d'une vingtaine de laboratoires dont "The Advanced Light Source" (ALS, source de rayons X et UV), "The National Centre for Electron Microscopy" (NCEM, une référence mondiale pour la microscopie électronique) et "The National Energy Research Scientific Computing Center" (NERSC).


Six étages pour six unités de recherche interdépendantes

La Molecular Foundry, qui a ouvert ses portes fin 2006, fait partie du programme "National Nanotechnology Initiative" (NNI), et est financée par le "Department Of Energy" (DoE). Elle vise, via cet accueil de porteurs de projets extérieurs, le développement et la meilleure compréhension des matériaux à l'échelle nanométrique, en offrant à un réseau le plus large et ouvert possible les outils et ressources dont elle dispose. La fonderie est organisée en six unités de recherche interdépendantes, chacune occupant un étage différent : imagerie et manipulation des matériaux nanostructurés au premier étage, puis successivement : nanofabrication, nanostructures inorganiques, synthèse macromoléculaire et organique, nanostructures biologiques et théorie des matériaux nanostructurés.

Cette organisation permet ainsi de développer l'aspect multidisciplinaire inhérent au domaine des nanosciences. L'ensemble des matériaux nanostructurés de type "mous" (biologiques et polymères), ou "durs" (inorganiques et microfabriqués), ainsi que leur intégration dans des assemblages complexes divers peuvent ainsi être étudiés, développés et caractérisés. Toute étude multidisciplinaire, allant de la biologie à l'ingénierie en passant par l'électronique et la photonique, y est ainsi encouragée.

Depuis son ouverture, plus de 1500 utilisateurs de spécialités variées, ont déjà bénéficié des ressources uniques de la fonderie moléculaire.

Comment devenir utilisateur

Afin de devenir utilisateur, il faut au préalable soumettre un projet qui sera évalué par les pairs scientifiques. Ce projet doit décrire le nombre de chercheurs qui travailleront sur place, les besoins en matériaux et instrumentation. Il n'est pas nécessaire d'être un expert en nanosciences, ni même en sciences physiques pour y prétendre, tant que le projet peut bénéficier ou contribuer à une meilleure connaissance des propriétés de la matière à l'échelle nanométrique. Cependant, plus le projet profitera du contexte unique offert par la fonderie, plus il sera apprécié. Ainsi la multidisciplinarité est fortement encouragée. Par ailleurs, les chercheurs candidats peuvent être issus de laboratoires académiques, tout autant que gouvernementaux ou industriels.

Une fois le projet accepté, un scientifique permanent de la fonderie assiste les utilisateurs dans la réalisation de leur projet. Outre l'accompagnement des utilisateurs, ils assurent aussi leur propre programme de recherche interne, lequel s'articule autour de quatre thèmes de recherche interdisciplinaires : nanosciences combinatoire, nanointerfaces, nanoimagerie in situ multimodale et nanofabrication "single digit".

L'utilisateur peut choisir d'être propriétaire ou non de son projet. Dans le premier cas, il a alors toute la liberté de gestion de la propriété intellectuelle générée, mais il doit en contrepartie payer une certaine somme d'argent pour toute la période de réalisation de son projet. Dans le second cas, les publications et données sont rendues publiques, mais l'utilisateur n'a rien à payer. A la fin du projet, un rapport final est attendu, dans lequel une discussion détaillée de l'étude menée ainsi qu'une liste des publications et brevets déposés doivent figurer.

Informations pratiques

Les évaluations de projets se font à deux reprises dans l'année, aux mois de janvier et juillet. Les projets doivent être soumis en ligne via un formulaire téléchargeable sur le site de la fonderie (soumission possible tout au long de l'année). La date limite de soumission pour la prochaine évaluation sera le 16 juillet prochain. Les décisions sont divulguées dans les dix semaines qui suivent chaque date limite de soumission. En général 20% des propositions sont retenues. La durée des projets acceptés ne dépasse pas un an. Un nouveau projet doit être soumis et évalué si l'utilisateur souhaite rester travailler plus longtemps à la fonderie. Le rapport final de fin de projet est une condition sine qua non pour pouvoir de nouveau déposer une candidature.

Cependant si le projet ne requiert que l'accès limité à certains instruments de la fonderie, ou ne nécessite que l'utilisation de certains des matériaux synthétisés dans la fonderie, le processus d'évaluation peut être accéléré et se faire n'importe quand dans l'année.

30/03/2012

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/69583.htm

Les États-Unis donnent 100 M$ à la Tunisie


TUNISIE / ÉTATS-UNIS. Hillary Clinton, secrétaire d'État américaine, a annoncé jeudi 29 mars 2012 que les États-Unis allaient octroyer 100 M$ (75,4 M€) sous forme d'aide à la Tunisie pour que ce pays puisse assurer ses paiements à la Banque mondiale et à la Banque africaine de développement (BAD).

Hillary Clinton veut aider la Tunisie à retrouver
la croissance (photo gouvernement américain)
 
"Nous appelons nos partenaires de la communauté internationale à se joindre à nous pour soutenir la Tunisie" a-t-elle indiqué.

Ces échéances en moins à payer sur des engagements pris par l'ancienne dictature de Ben Ali, le gouvernement tunisien va pouvoir répartir l'enveloppe prévue pour le remboursement sur des programmes prioritaires destinés à accroître la croissance du pays et à la création d'emplois.

Il reste cependant au Congrès américain à confirmer cette annonce.

Frédéric Dubessy

Jeudi 29 Mars 2012

http://www.econostrum.info/Les-Etats-Unis-donnent-100-M-a-la-Tunisie_a9607.html

L'éolienne Anemoos 3 s'envolera bientôt pour la Tunisie


Inauguration à Monaco de l'éolienne Anemoos 3 (photo Anemoos)

FRANCE / MONACO / TUNISIE. L'inauguration de l’éolienne Anemoos 3 à l'occasion duSalon International Ever Monaco du 22 au 25 mars 2012 a abouti à la signature de trois accords de distribution pour l'ouverture d'entités Comodos-Anemoos en Tunisie notamment mais aussi au Canada et en Côte d'Ivoire.

Basée en France à Carros, près de Nice, la société Anemoos développe et commercialise une gamme d'aérogénérateurs à axe vertical. La société monégasque Comodos s'occupe de la Recherche et Développement.

Le modèle Anemoos 3 représente "la première éolienne en polymère recyclé, sans bruit ni impact visuel conçue en France, recyclable et compensée carbone à 100% par laFondation Prince Albert II de Monaco ". L'inauguration, au côté du Prince Albert II de Monaco, visait à mieux faire connaître l'Anemoos, "une solution durable de production d'énergie" selon ses concepteurs (Comodos-Anemoos).

Après l'Europe, des représentants de la marque prévoient de se rendre prochainement sur le continent africain pour développer ce concept d'éolienne.

Les deux entreprises tablent sur une forte croissance de leur entreprise d’ici à 2015, "d'autant que les Nations-Unies ont décidé de proclamer 2012, année Internationale de l'énergie durable pour tous, il est clair qu'avec un tel positionnement, l'énergie éolienne va connaître un regain d'intérêts !".

Après huit années de recherche et développement, l'Anemoos 3+ et l'Anemoos 6 s'avèrent être déjà en recherche et développement en France.

Astrid Jousset

Vendredi 30 Mars 2012

http://www.econostrum.info/L-eolienne-Anemoos-3-s-envolera-bientot-pour-la-Tunisie_a9620.html

Énergies renouvelables: le Danemark veut être 100% vert d’ici 2050

Dès 2020, le gouvernement et le Parlement danois visent 35% d’énergies renouvelables, et une électricité produite à 50% par énergie éolienne.

Le gouvernement danois s’est donné des objectifs très ambitieux en matière d’énergie et de réduction d’émissions de CO2, rapporte le quotidien britannique The Guardian, qui cite le ministre du Climat, de l’Energie et de la Construction, Martin Lidegaard.

D’ici 2020, le Danemark compte réduire de 34% ses émissions de gaz à effet de serre, par rapport au niveau de 1990, et réduire sa consommation d’énergie de 12% par rapport à 2006. A cette échéance de 2020, 35% de l’ensemble des énergies devrait être de sources renouvelables, et l’électricité issue à 50% de l’éolien. La chaleur renouvelable, les smart grids et les biocarburants figurent parmi les ressources dont la mise en œuvre est prévue par le texte du gouvernement danois, approuvé par le Parlement.

Martin Lidegaard a commenté ce nouvel objectif en déclarant que

« Le Danemark sera une fois de plus le leader mondial de la transition vers l’énergie verte. Cela nous préparera à un avenir où les prix du pétrole et du charbon augmenteront. De plus, cela créera une partie des emplois dont nous avons si désespérément besoin, maintenant et dans les prochaines années. »

A plus long terme, le Danemark veut parvenir à 100% de son énergie obtenue par des sources renouvelables en 2050, cela pour l’électricité comme le chauffage, l’industrie et les transports.

En 2009, indique l’Agence danoise de l’énergie, les énergies renouvelables représentaient 19,7% de l’énergie consommée au Danemark, et 27,4% de l’électricité consommée. En France métropolitaine, la part de l’électricité d’origine renouvelable était en 2010 de 14,4%.

Par Thierry Noisette | 29 mars 2012

http://www.smartplanet.fr/smart-technology/energies-renouvelables-le-danemark-veut-etre-100-vert-d%E2%80%99ici-2050-12378/

L'uniforme scolaire, une arme anti-discrimination en classe




La composition d’un uniforme scolaire

Dans le but de créer un esprit de cohésion et un sentiment d’appartenance à une école, le gouvernement propose le retour du port de l’uniforme scolaire. Auparavant obligatoire, l’uniforme était porté par tous les élèves, des classes primaires aux classes secondaires. Les jeunes garçons portaient dans la majorité des cas un pantalon ou un short de couleur terne, assorti d’une chemise claire avec une cravate ou un polo. En hiver ou en temps de pluie, il était possible qu’un blouson ou un veston couvre le tout. Pour les filles, l’uniforme, du même ton que celui des garçons était composé d’une chemise, d’un petit foulard et d’une jupe. Comme les garçons, le blouson et le pantalon étaient également permis.
Pourquoi porter un uniforme ?

Le premier argument avancé par les partisans de l’uniforme est souvent idéologique. Selon eux, ce vêtement empêcherait la discrimination entre les élèves, car, vêtus de la même façon, ils seraient sur un même pied d’égalité. Le style vestimentaire imposé permettrait également un développement de la personnalité de chacun, sans à avoir à subir les diktats de la mode. À l’inverse, les détracteurs avancent l’argument contraire en affirmant que l’uniforme scolaire constitue un frein à l’épanouissement de chaque élève. Le port de ces vêtements identiques favoriserait également un esprit conformiste. Quoi qu’il en soit, un certain nombre de parents d’élèvent opteraient pour le retour de l’uniforme scolaire.
Quel avenir pour l’uniforme scolaire ?

Du côté du gouvernement, un projet audacieux a été ébauché, il y a quelques années, consistant à remettre au goût du jour les uniformes. L’idée est, d’une part, de promouvoir chez les jeunes l’esprit d’équipe et d’autre part, de marquer la différence entre l’enseignant et l’élève. Il s’agit par la même occasion de résoudre une partie du problème lié à la discrimination et au racket. Le port de vêtements uniformes dans un établissement scolaire semble intéresser également d’autres personnalités. Si l’avis des principaux concernés, les élèves, n’est pour le moment pas sollicité, la majorité des parents encouragent le port de l’uniforme. Ce projet en cours de discussion depuis maintenant presque dix ans a décidément du mal à aboutir.

mercredi 14 mars 2012, par redaction

Les TIC pour améliorer la relation prof - étudiants et donc, l'apprentissage

Michael Wesch est un enseignant et conférencier reconnu, actif dans la promotion de nouveaux modèles d’enseignement participatif avec les technologies. Professeur d’anthropologie culturelle à l‘Université d’état du Kansas, gagnant de plusieurs prix et reconnaissances en enseignement, il a cependant été confronté à multiples reprises à des professeurs qui lui faisaient part de leurs insuccès en tentant de copier ses méthodes (Un exemple vidéo ici ); à tel point qu'aujourd'hui, il reconsidère ses propres conseils et retourne aux fondamentaux de l’enseignement.

Ce n’est pas qu’il prétende que les technologies soient inutiles ou inefficaces, mais plutôt que si elles ne contribuent pas à enrichir ou intensifier les relations entre le professeur et ses élèves, elles ne seront alors que de coûteuses distractions.

En fait, l’élément caractérisant la plupart des échecs des professeurs avec les technologies tient à l’absence de but. Utiliser les technologies pour utiliser les technologies ne mène à rien. Mais si on les utilise, par exemple, pour intensifier le lien avec les étudiants, on a alors au moins une bonne raison de continuer.

Si on commence à s’attarder sur des éléments techniques ou de présentation, on s’éloigne du but. Si au contraire on rejoint mieux les étudiants, alors le professeur et les étudiants y gagnent.

En classe, il y a un professeur

Ceci vaut évidemment dans un contexte de classe où le professeur, guide ou animateur est le «responsable» de ses étudiants. Le rapport éducatif traditionnel est nécessairement remis en question par les effets de la communication étendue où celle-ci transite sans l’intermédiaire d'un responsable. D’autres modèles d’apprentissage maintenant rendus possibles par les technologies se développent, dans lesquels ce rapport de responsabilité n’a pas cours de cette manière, spécialement dans la formation à distance. L'utilisation des technologies appelle de nouveaux modes de fonctionnement.

Quand l'automobile est apparue, on s'est vite rendu compte que les écuries, même les mieux construites, n'étaient pas adaptées comme espaces de stationnement. Pourtant la fonction de transport était identique.

Des as de l’enseignement traditionnel constatent en toute bonne foi que les technologies bouleversent ce qui fonctionnait très bien pour eux. Effectivement, sans remise en question des rapports entre les profs et les élèves, l’utilisation des TIC demeure superficielle et finalement insignifiante, n’apportant aucun avantage réel. Alors pourquoi les utiliser ? M. Wesch apporte une réponse à cette question : pour intensifier les rapports entre le prof et les étudiants; autrement, elles ne servent effectivement pas à grand chose dans ce contexte.

Référence : A Tech-Happy Professor Reboots After Hearing His Teaching Advice Isn't Working

Créé le dimanche 25 mars 2012 | Mise à jour le lundi 26 mars 2012

Vingt ans de lumières

C’est beau, l’Europe, la nuit... Ce GIF animé, sélectionné comme image de la semaine par l’Agence spatiale européenne, fait alterner deux images nocturnes du vieux continent prises depuis des satellites américains, en 1992 et en 2010.

La comparaison est fascinante. Les villes et les côtes brillent bien plus intensément qu’il y a vingt ans. On observe également comment « la luminosité accrue dans la seconde image sert d’indicateur au développement économique de certaines régions, comme la Pologne. Au cours de ces 18 dernières années, son produit intérieur brut a bondi de 377 millions de dollars. »




NGDC/DMSP/ESA. Cliquez sur l’image pour la voir en haute définition...


« En marquant la population et la croissance économique, les points lumineux de ces images sont aussi un indice de la consommation énergétique et de la pollution — des facteurs qui contribuent fortement au changement climatique. »

L’image sera commentée demain matin à 10h en direct des studios de l’ASE, sur le site de leur web TV.

Le lendemain sera organisée l’annuelle Earth Hour, durant laquelle tout le monde est invité à couper le jus entre 20h30 et 21h30. Un nouveau cliché sera pris à cette heure-là depuis la station spatiale internationale.

par Camille Gévaudan

jeudi 29 mars 2012 17:59

http://www.ecrans.fr/Vingt-ans-de-lumieres,14372.html

Place au jeûne


DR 
Le Jeûne, une nouvelle thérapie
documentaire de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade
Arte, ce soir, 22 h 35.

Diabète, obésité, hypertension, cancer : les pathologies chroniques explosent. Tout comme la consommation de médicaments censés en limiter les dégâts. Une autre voie thérapeutique semble exister pourtant. C’est ce que révèle l’enquête troublante et rigoureuse signée Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade. Une voie explorée depuis une cinquantaine d’années par des médecins, en Allemagne ou en Russie : le jeûne.

Prenez le cas de Jürgen, 60 ans. Banquier à Zurich, il se rend régulièrement dans les pays de l’Est. Là-bas, explique-t-il, on ne peut négocier de contrats sans multiplier les repas plantureux et arrosés. Et il aime ça. Mais pas son foie, qui a doublé de volume. Les médecins le mettent en garde : soit il change de vie, soit il fait son testament. A la clinique Buchinger, en Allemagne, Jürgen procède à une cure de jeûne sous surveillance médicale. Comme 15 à 20% d’Allemands l’ont déjà fait. Une dizaine d’hôpitaux publics disposent outre-Rhin de services dédiés au jeûne, et la Sécurité sociale prend en charge les cures. Jurgen a récupéré un foie normal. En Sibérie, le jeûne est devenu l’élément central de la politique de santé publique. Depuis 1995, au sanatorium de Goriachinsk, 10 000 patients sont venus traiter diabète, asthme, arthrose ou allergies. Très encadrés, ils n’ingurgitent que de l’eau durant douze jours en moyenne. Passé la douloureuse crise d’acidose des débuts - le temps que le corps apprenne à fabriquer lui-même le carburant nécessaire à la survie - les deux tiers voient leurs symptômes disparaître.

Remboursé, ce traitement s’appuie sur quarante ans d’études scientifiques dont les résultats n’ont jamais été traduits. Pourquoi ? Ce qui est sûr, c’est que l’industrie pharmaceutique n’a aucune hâte de voir émerger cette alternative aux médicaments. A Berlin, le professeur Michalsen, chef de service hospitalier qui étudie les effets thérapeutiques du jeûne, peine à trouver des financements : « Si j’avais montré l’efficacité d’une nouvelle molécule, remarque-t-il, je croulerais sous les enveloppes des labos pharmaceutiques… »

À l’aide d’infographies, les réalisateurs montrent comment l’organisme réagit à la diète. Il réapprend à vivre de ses réserves. Un mécanisme atavique qui le purge et le renforce. Comme si l’évolution nous avait dessinés pour résister à la privation plutôt qu’à la profusion.

jeudi 29 mars 2012 18:19

par Eliane Patriarca


Paru dans Libération du 29 mars 2012


http://www.ecrans.fr/Place-au-jeune,14373.htm

Tunisie : Ennahdha renonce à la charia ? Pas si simple !

Ennahdha vient de réussir un bon coup de communication politique, en annonçant lundi par la voix de Rached Ghannouchi, qu'il s'était rangé finalement à l'idée de ne pas modifier l'article 1er de l'ancienneConstitution de 1959. Celui-ci stipule

« La Tunisie est un État libre, indépendant et souverain, sa religion est l'islam, sa langue l'arabe et son régime la république ».

L'ensemble des médias et des forces politiques ont relevé que le parti islamiste renonçait ainsi à inscrire la charia dans la Constitution comme source principale du Droit. Un point débattu depuis plusieurs semaines au sein de l'Assemblée Constituante et réclamé par des manifestations, notamment celle du dimanche 25 mars.

Conclusion prématurée

La réalité est nettement plus nuancée. Certes, par cette décision, Ennahdha refuse de franchir le pas qui sépare la démocratie de la théocratie et de subordonner la légitimité populaire à l'absolutisme divin. Ce en quoi il s'en tient tout simplement aux engagements pris depuis 2005 et réaffirmés durant la campagne électorale.

Mais surtout la portée juridique de cette décision n'est pas si claire et il semble un peu prématuré d'en conclure que « les islamistes disent à la non à la charia » et que l'islam ne jouera aucun rôle juridique dans la Constitution et la législation.

L'article 1er, clé de voûte

L'article 1er est un chef d'œuvre d'ambiguïté créatrice, une solution élaborée par Habib Bourguiba, le père de l'indépendance, soucieux d'enraciner son entreprise de modernisation dans le cadre des références islamiques.

C'est un monument historique, l'héritage le plus précieux de l'ère bourguibienne, la clé de voûte de la cohésion nationale parvenant à contenir la poussée contraire des deux courants animant la société tunisienne.
  • L'un tourné vers l'enracinement dans l'identité religieuse,
  • l'autre orienté vers la modernisation et la sécularisation de l'Etat.

Il était donc peu probable qu'Ennahdha y touche, à moins de prendre le risque de provoquer une rupture politique et sociale.

Par l'ambivalence de sa formulation, il permet de mentionner l'islam comme religion de l'Etat tunisien, en tant que pays, tout en évitant de stipuler que l'islam est la religion d'Etat, autrement dit officielle. Une nuance qui distingue le constat identitaire et d'une norme légale, et un Etat séculier d'un Etat confessionnel.

L'économie générale du texte

Mais la portée réelle de cet article se déduit de son contexte juridique. Comme le relève Samy Ghorbal auteur d'un brillant essai Orphelins de Bourguiba et héritiers du Prophète (CERES, Tunis, 2011),

« Interpréter l'article 1er isolément et littéralement n'a aucun sens car il s'insère dans l'économie générale d'un texte. Les articles 1, 5 et 6 forment un tout cohérent. La proclamation solennelle de la liberté de conscience et de religion, et l'interdiction de toute forme de discrimination, ainsi que les omissions et les silences du texte constitutionnel, qui ne fait aucune mention de la charia ou du Droit musulman, doivent amener […] à la conclusion que, sans pour autant laïc, l'Etat tunisien n'est pas un Etat islamique. »

Sans vouloir faire de procès d'intention, il faudra donc attendre de connaître l'ensemble de l'architecture constitutionnelle pour tirer des conclusions sur la place de la religion dans la Constitution.

L'importance du Préambule

Pour commencer, il faut préciser que l'inscription de la charia comme source de Droit était envisagée dans le préambule, et non dans l'article 1er.

Or dès le lendemain de l'annonce, la commission chargée de proposer le texte du préambule et des principes fondamentaux débattait de la possibilité de soumettre l'application des traités internationaux au respect des valeurs de la religion et de la civilisation islamiques.

C'est le sens de la réserve générale que la Tunisie a formulée lors de la ratification, en 1985, de la Convention pour l'élimination de toute discrimination à l'encontre des femmes (la CEDAW) qui précise que

« la Tunisie n'adoptera pas de décisions législatives ou réglementaire susceptible d'aller à l'encontre de l'article 1er de la Constitution »

Donc contraire à l'islam.

C'est au nom de cette réserve que le Code du statut personnel maintient un certain nombre de dispositions inégalitaires dans le cadre familial.

La formulation du Préambule et des principes fondamentaux déterminera le sens général de l'article 1er. Une référence au respect des principes et des valeurs islamiques pourrait conférer à la référence religieuse, une force légale qui ne serait pas très éloignée d'une référence à la charia.

Dans cette hypothèse, le futur juge constitutionnel évaluerait la constitutionnalité de la Loi et les magistrats élaboreraient leur jurisprudence en se conformant à la norme islamique. Bien plus que de l'article 1er, c'est de donc du Préambule et de principes fondamentaux inscrits dans la Constitution, comme des articles relatifs aux droits et libertés, qu'on pourra déduire la place accordée à la charia dans les institutions et le Droit.

Et plus globalement de saisir l'orientation générale impulsée par la nouvelle constitution à la société tunisienne.

Islamisation par le bas

Selon encore la formule de Samy Ghorbal, la « solution bourguibienne » consistait à

« inclure son entreprise de modernisation et de sécularisation de l'Etat dans une enveloppe d'islamité ».

On peut concevoir que le projet d'Ennahdha soit, à l'inverse, d'inclure un projet d'islamisation de l'Etat dans une enveloppe de modernité. Plus précisément, Rached Ghannouchi a expliqué le maintien de l'article 1er dans sa version de 1959 par le fait que

« l'islam est la religion de l'État avec tout ce que cela implique »

et qu'il n'était pas nécessaire de créer une division entre l'élite et le peuple sur le sujet.

Ces deux explications ont bien plus de portée que l'annonce formelle du maintien de la charia.

D'une part, il oriente la compréhension de l'article 1er dans un sens plus islamique que séculier.

D'autre part, en opposant l'élite (sous-entendu moderniste) et le peuple, musulman, tout en ayant l'air de rechercher le consensus, Rached Ghannouchi a donné une clé essentielle pour comprendre l'approche politique d'Ennahdha.

Celle d'une islamisation de l'Etat par la société, par le bas, en laissant cette dernière définir les normes des secteurs clés telles que l'éducation, la politique familiale ou la culture. C'est-à-dire un renversement complet de la perspective bourguibienne de modernisation de la société par l'Etat. C'est peut-être cela la révolution tunisienne.

On peut estimer que c'est l'essence de la démocratie de permettre à une société de choisir ses normes. Mais la démocratie est aussi un contenu, en l'occurrence le respect des minorités (politiques, sociologiques ou religieuses) et des libertés individuelles.

En refusant de céder aux plus radicaux qui réclament la référence explicite à la charia, et de provoquer une confrontation politique contre-productive, Ennahdha a fait preuve de maturité politique. Mais il ne dévie pas de sa vision à long terme.

Une remontée exceptionnelle du niveau des mers dévoilée

Retracer les variations du niveau marin au cours de l'histoire de la Terre nous éclaire sur le climat passé, actuel et futur et ses impacts. Grâce à des carottes de récif corallien extraites au large de Tahiti, les chercheurs du Cerege(1) ont reconstitué un des évènements majeurs de la dernière déglaciation : une remontée exceptionnelle du niveau de la mer, associée à une débâcle(2) glaciaire. L'étude, qui vient d'être publiée dans Nature, montre que cet épisode, qui par bien des aspects restait controversé, a débuté il y a précisément 14 650 ans et correspond à une hausse moyenne des mers de 14 m en moins de 350 ans. De plus, contrairement à l'hypothèse admise jusqu'ici, la calotte antarctique aurait fortement contribué - pour moitié - à cette élévation. Cet apport massif d'eau douce a fortement perturbé la circulation océanique mondiale, se répercutant sur le climat global. Ces résultats sont également très importants au regard de l'élévation actuelle et future des océans. En effet, ils mettent en avant le comportement dynamique des calottes polaires en réponse à une augmentation de température, phénomène encore mal pris en compte dans les prévisions du GIEC(3) à l'horizon 2100.

Depuis la fin de la dernière ère glaciaire, il y a 21 000 ans, notre planète a vu les océans s'élever de 120 m, pour atteindre le niveau actuel. Cette remontée n'a pas été constante, mais s'avère au contraire ponctuée d'accélérations rapides, associées à des débâcles massives des calottes de glace. La plus importante de ces accélérations, que les paléoclimatologues nomment " Melt-Water Pulse 1A ", restait par bien des aspects énigmatique. Une étude, qui vient d'être publiée dans la revue Nature par une équipe du laboratoire Cerege en collaboration avec les universités d'Oxford et de Tokyo, lève le voile sur cet événement, sans aucun doute un des plus marquants de la dernière déglaciation.

Une remontée spectaculaire

Ces travaux confirment tout d'abord l'existence de cet épisode exceptionnel, qui restait en partie controversé. Ils en précisent également la chronologie, l'amplitude et la durée. Il a débuté il y a très exactement 14 650 ans et coïncide avec le début de la période chaude, dite " du Bølling ", qui marqua la fin de l'ère glaciaire. La hausse du niveau marin aurait alors été de 14 m en moyenne sur l'ensemble du globe, en moins de 350 ans. Soit une vitesse de remontée d'au moins 40 mm par an - contre 3 mm par an observés aujourd'hui.

Les coraux : archives du climat

Pour décrire ce remarquable événement, les chercheurs ont analysé des carottes récifales prélevées sur le pourtour de l'île de Tahiti, en Polynésie, lors de l'expédition internationale IODP 310 "Tahiti Sea Level"(4). Les coraux qui construisent les récifs et les atolls sont en effet d'excellents indicateurs de la variation du niveau marin* et constituent ainsi une véritable archive du climat passé(5).

Grâce aux reconstitutions du niveau marin obtenues à l'aide des coraux fossiles ainsi qu'à des simulations géophysiques, les scientifiques ont pu établir la source de l'accélération de l'élévation des mers. Ils ont montré que la calotte antarctique aurait contribué à ce phénomène à hauteur de 50 %. Pourtant, les spécialistes pensaient jusqu'alors que seule la fonte des glaces de l'hémisphère Nord, en particulier de la calotte Laurentide qui recouvrait à l'époque une grande partie de l'Amérique du Nord, avait pris part au Melt-Water Pulse 1A.

Pour démontrer les mécanismes en jeu, l'équipe de recherche a comparé la montée des eaux en Polynésie avec celle observée lors d'une précédente campagne de forage à La Barbade, dans les Caraïbes. Selon l'hypothèse admise jusque-là, l'amplitude de la hausse des mers aurait dû être deux fois plus importante à Tahiti qu'à La Barbade, plus proche de la calotte Laurentide. Or, l'étude a démontré que cette élévation était équivalente en ces deux endroits du globe, impliquant un apport très significatif de la part de la calotte antarctique.

Le climat global modifié

Ces travaux apportent un éclairage nouveau sur les relations complexes entre climat, circulation océanique et niveau marin. En montrant la simultanéité entre le Melt Water Pulse 1A et le réchauffement de la période du Bølling, ils montrent en particulier le rôle qu'a pu jouer cet afflux massif d'eau douce vers l'océan dans la déglaciation de la planète. Celui-ci a très certainement fortement perturbé la circulation thermohaline(6) de l'océan mondial, qui elle-même a un impact sensible sur le climat global. Cette étude illustre également la réponse complexe des calottes glaciaires à une perturbation climatique majeure, en particulier l'instabilité potentielle de la calotte antarctique.

Du passé au présent...

Ces résultats sont particulièrement importants au regard de la remontée actuelle du niveau des mers, qui est une des manifestations les plus préoccupantes du réchauffement global depuis le début de l'ère industrielle. Sur le dernier siècle, les enregistrements marégraphiques suggèrent une hausse de l'océan de 1,5 à 2 mm par an. Plus récemment, les observations des satellites altimétriques indiquent une élévation moyenne globale de 3,3 mm par an au cours des deux dernières décennies. Si l'estimation de leurs contributions respectives fait encore l'objet de recherches actives, il est établi que l'expansion thermique des océans ainsi que la fonte des calottes polaires et des glaciers de montagne en sont les causes majeures.

... au futur

Le dernier rapport du GIEC(3), en date de 2007, indique que la remontée du niveau marin à l'horizon 2100 devrait se situer entre 20 et 60 cm, selon les différents scénarios des émissions de gaz à effet de serre considérés. Néanmoins, les modèles utilisés jusqu'en 2007 ne simulent pas de façon réaliste la réponse dynamique des calottes polaires au réchauffement mondial qu'a révélée la présente étude. Les projections du GIEC de 2007 seront très probablement dépassées : les simulations les plus récentes suggèrent une remontée du niveau marin comprise entre 60 et 180 cm en 2100.


L'enjeu est de taille : plus de trois milliards de personnes, soit la moitié de la population mondiale, habitent sur une côte ou à moins de 200 km d'un littoral et un dixième de la population vit aujourd'hui à moins de 10 m au dessus du niveau de la mer.


* Voir fiche n°343 - Quand la mer monte, les coraux se souviennent

Rédaction : Pierre Deschamps et Gaëlle Courcoux

Notes

(1) Centre Européen de Recherche et d'Enseignement en Géosciences de l'Environnement (IRD / Aix-Marseille Université / CNRS / Collège de France)
(2) dislocation des calottes de glace.
(3) Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat
(4) Le programme international IODP (Integrated Ocean Drilling Program) est co-financé par l'INSU-CNRS à travers le consortium ECORD (European Consortium for Ocean Research Drilling). Les travaux des chercheurs du Cerege ont été soutenus financièrement par la Fondation Comer (USA), la Fondation Européenne de la Science (EuroMARC), la Communauté Européenne (Project Past4Future), le Collège de France et l'IRD.
(5) Les coraux peuvent être datés avec une très grande précision en s'appuyant sur la désintégration radioactive de l'uranium naturel présent dans leur squelette. Au Cerege, des échantillons vieux de 15 000 ans ont été datés avec une précision de l'ordre de 30 ans !
(6) circulation permanente des océans générée par les écarts de température et de salinité entre les différentes masses d'eau.


Le saviez-vous ?

Depuis la dernière ère glaciaire il y a 21 000 ans, le climat global s'est réchauffé de l'ordre de 5°C, les concentrations des gaz à effet de serre (CO2, CH4) dans l'atmosphère ont augmenté d'environ 40%, la circulation océanique mondiale s'est réorganisée...


Références :

Deschamps Pierre, Durand N., Bard E., Hamelin B., Camoin G., Thomas A.L., Henderson, G.M., Okuno J., Yokoyama Y. Ice-sheet collapse and sea-level rise at the Bølling warming 14,600 years ago, Nature, 2012. http://dx.doi.org/10.1038/nature10902

Bard E., Hamelin B., Delanghe-Sabatier D. Deglacial Meltwater Pulse 1B and Younger Dryas Sea Levels Revisited with Boreholes at Tahiti. Science, 2010, 327(5970): 1235-1237.http://dx.doi.org/10.1126/science.1180557h

Bard E., Hamelin B., Arnold M., Montaggioni L., Cabioch Guy, Faure G., Rougerie F. Deglacial sea-level record from Tahiti corals and the timing of global meltwater discharge. Nature, 1996, 382: 241-244. fdi:010006546


Retrouvez les photos de l'IRD concernant cette fiche, libres de droit pour la presse, sur :www.indigo.ird.fr


par Gaëlle Courcoux

Portail International, 29/03/12 à 09h33 GMT

Journée d’étude : Les soulèvements révolutionnaires dans le monde arabe : Origines, enjeux et perspectives


L’équipe d’UnMondeLibre.org participera à la journée d’étude « Lessoulèvements révolutionnaires dans le monde arabe : Origines, enjeuxet perspectives » le lundi 2 avril qui se tiendra à la Faculté de Droit et de Science Politique d’Aix-Marseille, dans les locaux de Marseille-Canebière. Depuis maintenant plus d’un an, les soulèvementsrévolutionnaires qui secouent le monde arabe ont propulsé ce derniersur le devant de la scène médiatique et marquent l’avènement d’unenouvelle ère. Ces évènements touchent en profondeur les sociétés des pays concernés et ébranlent leursystème politique. Leurs répercussions sont appelés à se faire – et se font d’ores et déjà sentir – bien au-delà du monde arabe.

Le DU CJCAMA, dans le cadre d’une journée d’étude, se propose de revenir sur les origines et de cerner les conséquences des mutations sociales et politiques en cours. Les différents intervenants tenteront,d’une part, d’appréhender les changements institutionnels, juridiques, économiques et financiers quisont intervenus (ou appelés à intervenir) et d’évaluer, d’autre part, l’éventuel repositionnement des pays arabes vis-à-vis de la France, de l’Europe et d’autres régions du monde.

L’intervention d’enseignants spécialistes du monde arabe dans leurs champs disciplinaires respectifs (Science politique, Droit, Science économique,…) permettra, dans un premier temps, de replacer les révolutions arabes actuelles dans l'histoire des idées, des processus révolutionnaires et dans leur cadre géopolitique. Dans un deuxième temps, ces experts tenteront d’appréhender les enjeux et les conséquences à plus ou moins long terme de ces évènements.

La journée d’étude est organisée par la Faculté de Droit et de Science Politique d’Aix-Marseille et le DU CJCAMA, avec le soutien du Laboratoire Interdisciplinaire de Droit des Médias et des mutations Sociales et de l’Institut Droit, Finances et Patrimoine, en collaboration avec le centre de Droit Arabe et musulman, UnMondeLibre.org, MinbarAlHurryyia.org, France Maghreb 2, et Radio Soleil.

LIEU: Amphithéâtre Jourdan
Faculté de Droit et de Science politique 110-114 la Canebière
13001 Marseille, FRANCE

PROGRAMME

INSCRIPTION OBLIGATOIRE par email : du.cjcama@gmail.com

jeudi 29 mars 2012

Qu'est-ce qu'un trou noir?

Ce n'est pas du vide. Au contraire, c'est un corps céleste composé de matière extrêmement compactée. Résultat : une masse colossale qui empêche toute forme de matière ou de rayonnement, comme la lumière par exemple, de s'échapper. Mario Masson et Jeannita Richard nous font découvrir une nouvelle génération de télescopes qui lèvent le voile sur ces monstres cosmiques.

Regarder le reportage de Mario Masson et Jeannita Richard

Reportage du dimanche 25 mars 2012

http://www.radio-canada.ca/emissions/decouverte/2011-2012/Reportage.asp?idDoc=210136&autoPlay=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2012/CBFT/2012-03-25_18_30_00_dec_3022_02_800.asx

Nanotechnologies, une révolution invisible

Le mot est partout, évoquant des recherches de pointe mystérieuses et des composants électroniques high-tech, de plus en plus miniaturisés. Mais la réalité va bien au-delà. Car les nanotechnologies constituent une vraie révolution. La chimie, l’énergie, le textile, la communication et même la médecine risquent d’en être transformées. En fait, sans qu’on s’en aperçoive, les nanomatériaux ont déjà envahi notre quotidien. Pneus et parechocs; crèmes solaires et cosmétiques; emballages et additifs alimentaires; vêtements et chaussures; peintures et vernis; articles de sport; écrans tactiles; téléphones portables, etc., plus de 1 300 produits «nanos» sont déjà sur le marché.
 
Les nanotechnologies consistent à manipuler et à contrôler la matière dans l’infiniment petit, à l’échelle du nanomètre (nm) – un milliardième de mètre. Par exemple, plutôt que d’utiliser du métal ou du carbone sous forme de «blocs» de grosse taille, on les utilise à l’état de minuscules fragments de moins de 100 nm, soit la taille de quelques atomes. Pour avoir une idée de ce que cela signifie, on utilise souvent cette analogie: il y a le même rapport de taille entre la planète Terre et une orange qu’entre une orange et une nanoparticule!



Or, ces minuscules éléments ont des propriétés spectaculaires. Ainsi, le carbone, friable quand il est utilisé dans la mine d’un crayon, devient 100 fois plus résistant que l’acier – mais reste 6 fois plus léger – quand il prend la forme de nanotubes. Ces cylindres, constitués d’un feuillet d’atomes de carbone environ 100 000 fois plus fin qu’un cheveu, peuvent aussi conduire l’électricité de façon 1 000 fois plus efficace que le cuivre ou l’argent. Quant à l’or, qui est un métal habituellement inerte, il devient un excellent semi-conducteur et un bon catalyseur facilitant certaines réactions chimiques lorsqu’il est «fragmenté» à l’échelle nanométrique.

«Le terme englobe une multitude de choses», précise Benoît Balmana, président de NanoQuébec, un organisme financé par le gouvernement, dont le but est de promouvoir l’émergence des nanotechnologies.
Oxydes nanométriques de titane, de fer, de césium et de zinc, nanoparticules d’argent, de silice, fullerènes (des sphères constituées d’atomes de carbone), polymères appelés «dendrimères», etc. Les nanos nous rendent déjà de nombreux services, qu’il s’agisse de miniaturisation des composants et des circuits électroniques, ou d’intégration de nanomatériaux dans les plastiques et les composites, et, bientôt, de nanorobots capables de transporter les médicaments dans l’organisme. Car leurs «talents» sont multiples: résistance aux UV, aux chocs, aux rayures et à la corrosion; mais aussi légèreté, solidité, conductivité, propriétés antibactériennes ou antireflets surpassant de loin celles des matériaux classiques.

«Par une simple réduction de taille à l’échelle nanométrique, la matière acquiert des propriétés radicalement nouvelles», explique Claude Ostiguy, chimiste spécialiste des nanoparticules et chercheur dans le service de Prévention des risques chimiques et biologique de l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) à Montréal.

À quoi peut-on attribuer ces propriétés? Principalement au fait que le rapport entre la surface et la masse des nanomatériaux est très élevé. Autrement dit, ces minuscules grains de matière, qui se présentent sous forme de billes, de tubes, de cristaux ou encore de filaments, présentent une proportion très élevée d’atomes à leur surface. Ainsi, une petite sphère de 0,1 mm de diamètre n’aura que 0,006% de ses atomes en surface (le reste étant confiné dans le cœur de la bille), alors que, sur une sphère de 10 nm, 6% des atomes affleurent à la surface. Or, plus le nombre d’atomes exposés à la surface est élevé, plus les matériaux sont réactifs.

Il faut aussi savoir que, à cette échelle, la matière est régie par les lois de la physique quantique. Rien de magique, même si cela peut en avoir l’air. «Chaque atome peut influencer le comportement des autres atomes et des électrons dans son environnement. Ces effets quantiques affectent le comportement optique, électrique ou magnétique du matériau. Par exemple, en contrôlant précisément la dimension de particules d’or de quelques nanomètres, on peut obtenir de l’or de différentes couleurs: rouge, bleu, jaune, etc. De tels phénomènes n’existent pas à grande échelle», ajoute Claude Ostiguy.

Il suffit ensuite d’incorporer ces nanoparticules «magiques» à des matériaux classiques pour conférer à ces derniers des propriétés exceptionnelles. «Deux à 3% de nanoparticules peuvent augmen­ter la résistance ou la conductivité d’un composite de 40% à 80%», s’enthousiasme Benoît Balmana. Ajoutez 3% de nano­tubes de carbone à un caoutchouc synthétique, et vous multipliez par 10 sa rigidité. «En répartissant une infime quantité de nanotubes de façon homo­gène dans un plastique, on obtient un réseau de fibres interagissant les unes avec les autres, ce qui renforce considérablement le matériau», précise Claude Ostiguy. Les nanoparticules permettent par ailleurs de s’affranchir de certains métaux rares et coûteux comme le platine ou l’indium, utilisés en électronique ou en chimie. De quoi faire rêver les industriels!

Le marché mondial de l’infiniment petit représentait 40 milliards de dollars en 2001, 500 milliards en 2008 et pourrait atteindre le double d’ici 2015, selon la National Science Foundation, aux États-Unis.
Au Québec, la révolution en est à ses débuts, mais les choses s’accélèrent.

Lire la suite dans notre numéro de mars 2012.

Crédit illustration: Vin Crespi / Penn State

par Par Marine Corniou - 01/03/2012

http://www.quebecscience.qc.ca/Nanotechnologies-une-revolution-invisible

Inventer le futur, cela vous tente ?

« Si le produit de vos rêves n'existe pas, aidez-nous à l'inventer » : telle pourrait être la proposition faite par les Living Labs. L'idée est d'inviter tous les acteurs et notamment les utilisateurs (citoyens, collectivités, PME, associations ou institutions), dès la conception d'un service ou d'un produit. En France, il en existe déjà plus d'une trentaine parmi les 274 que compte le réseau européen ENoLL (European Network of Living Labs).

Les Living Labs sont un des aspects concrets de l'innovation ouverte (open innovation) et ils peuvent concerner des secteurs très divers. Pour exemple, le Living Lab « lCT Usage Lab » vise à développer des services pour la ville de demain en collaboration avec les usagers (transports, énergie, bâtiments intelligents, santé). Labellisé en 2006, il est porté par ses quatre fondateurs : CSTB (centre scientifique et technique du bâtiment), Inria, l'université de Nice - Sophia Antipolis etOrange Labs

Dans un Living Lab, les (futurs) utilisateurs se retrouvent autour de la table avec des ingénieurs, des ergonomes, des architectes, des sociologues ou tout autre spécialiste adéquat. En général, ces rencontres sont orchestrées en quatre temps : la création des scénarios d'usage, l'exploration des solutions proposées, l'expérimentation puis l'évaluation... avec la possibilité de retourner à la case départ si le but n'est pas atteint !

Axis : des méthodes et outils pour développer l'innovation ouverte

« Un living lab correspond à une rupture totale de système de pensée et de méthodes de travail ! » explique Brigitte Trousse, responsable de l'équipe de recherche Axis, co-représentante d'Inria au sein d' lCT Usage Lab et co-animatrice du réseau « France Living Labs ».

Emblématique de cette démarche d'innovation ouverte, le projet européen Elliot associe notamment, côté Français, Axis de l'Inria et la Fing. L'objectif est de co-créer les futurs services qui pourraient être apportés par des objets communicants via Internet (Internet des objets) dans les domaines de la mobilité et de la santé. Concrètement, comment utiliser et où placer des capteurs de pollution ? Ou comment tirer parti des montres vertes (détection d'ozone ou de C02, mesure de bruit avec localisation automatique par GPS) ? Quel rôle donner au téléphone mobile dans ces problématiques ?

Multidisciplinaires, les chercheurs d'Axis développent des méthodes et outils destinés aux Living Labs pour recueillir et analyser les usages, faciliter la co-création de services, , aider à la prise de décision, ou capitaliser les connaissances utiles à ce champ d'expérimentation nouveau et prometteur.

Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA)- 28/03/2012 16:36:15

http://www.newspress.fr/Communique_FR_252890_1015.aspx

À quoi peuvent ressembler des aptitudes entrepreneuriales chez un enfant ?


BLOGUE. À quoi peuvent ressembler des aptitudes entrepreneuriales chez un enfant ? Le lancement de la nouvelle campagne de promotion de l'entrepreneuriat lancée par le ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation auprès de la jeune génération m'a soulevé cette interrogation. Les deux principales vedettes de cette campagne, les hommes d'affaires Louis Garneau et Dominique Brown, des entrepreneurs qui avaient des aptitudes entrepreneuriales dès le plus jeune âge.

En écoutant le témoignage de Dominique Brown, président et fondateur de Beenox, je me suis rappelée que d'autres entrepreneurs connus avaient déjà des aptitudes entrepreneuriales très jeunes. Dans son témoignage Dominique Brown raconte qu'un de ses passe-temps favoris dans son enfance était de construire des cabanes dans les arbres. Ce qui a capté mon attention dans ce partage, c'est qu'il souligne qu'il ne jouait pas nécessairement dans la cabane en question, cela l'intéressait plus ou moins. «Quand j'étais enfant, j'avais déjà tout plein de projets. Je construisais des cabanes dans les arbres. Ça me fascinait, je construisais des cabanes à gauche, à droite, mais, chaque fois que j'avais fini une cabane, on dirait que jouer dans la cabane en question, ça m'intéressait plus ou moins, je passais à une autre. Puis là, j'en recréais une autre, plus grosse» 

Source : Le Québec vous admire


Je partageais des intérêts semblables dans deux de mes articles dernièrement «Entreprendre, un goût qui se développe jeune» et «L'entrepreneur est avant tout un passionné, pas un expert» où je soulignais, entre autres, que j'avais plus de plaisir à créer qu'à gérer. Jeune, par exemple, sur demande, je peignais et vendais des peintures à l'huile pour mon entourage. Je reproduisais souvent un sujet ou une photo que j'adaptais à ma façon. J'ai rapidement réalisé que j'aimais déjà transiger des affaires. Je me rappelle aussi du plaisir que j'avais à rassembler les jeunes dans un parc situé tout près de notre maison familiale en les rejoignant en criant «Qui veut jouer au soccer ou au ballon chasseur ?» J'ai réalisé plus tard que mon but initial n'était pas de jouer, mais bien de rassembler les gens. Sans être une sportive innée, je réussissais à concrétiser des machs pour amuser les jeunes de mon entourage. À de nombreuses reprises, j'ai aussi fait des marchés aux puces, seule ou accompagnée de voisins. Comme plusieurs, j'ai vendu du chocolat par les portes. J'ai également lancé plusieurs projets, dont une petite entreprise de services d'entretien ménager, lors d'un été, avec des voisins et plus tard durant mes études collégiales, j'ai créé ma propre entreprise de graphisme. Ces expériences m'ont permis d'apprendre très tôt à m'organiser, à résoudre des problèmes, à travailler à distance pour des mandats particuliers de graphisme et à être en contact avec divers types de clients.

Dans sa biographie, Louis Garneau fait part qu'à dix ans il vendait à la porte de l'église le journal "Dimanche matin". Lorsque ses compétitions de vélo l'accaparaient, il «engageait» un ami et partageait avec lui les recettes des ventes. Son commerce a duré 5 ans environ. Le vélo a aussi été pour lui une école de vie. Son entraineur Jean-Yves Labonté lui a, entre autres, enseigné que lorsqu'on entreprend quelque chose, on ne le fait pas pour arriver en 17e position, on le fait pour gagner. Sa mère quant à elle lui a rappelé à de nombreuses reprises de ne jamais abandonner.

J'ajouterais que le 3 novembre 2011, j'ai assisté au 13e Forum d’automne réunissant tous les acteurs voués à la sensibilisation à l’entrepreneuriat en milieu scolaire. L'événement était organisé par la Fondation de l'entrepreneurship. Un jeune de 9 ans nommé Nelson nous a, entre autres, parlé de son entreprise de fabrication de cordes à danser à son école. Déjà dans le monde des affaires à 9 ans.

Bref, l'entrepreneuriat se développe souvent très jeune et commence par de petits gestes. C'est souvent plus tard que l'on se rend compte de nos premières actions.

Ayant eu l'occasion, avec un mentor, de revivre des moments dans ma jeunesse et découvrir que déjà très jeune, j'avais des aptitudes entrepreneuriales, j'ai pensé qu'il serait intéressant de vous proposer quelques pistes permettant à des parents de détecter et développer les aptitudes entrepreneuriales chez leurs jeunes. Les voici. Je vous invite à ajouter vos idées.

1. Discuter régulièrement avec votre enfant de ses apprentissages durant ses activités. Demandez-lui ce qu'il préfère le plus faire.

2. Laissez votre enfant apprendre de ses erreurs mais guidez-le à trouver des solutions pour ne plus reproduire les mêmes erreurs.

3. Soyez à l'écoute lorsque votre enfant propose une idée de projet et encouragez-le

4. Parlez de différents types d'entrepreneurs ou de modèles de réussite avec votre enfant.

5. Si votre enfant montre un intérêt pour certaines professions, métiers ou tâches quelconques, présentez-lui des gens qui les exercent. Habituez-le à consulter, à faire des recherches et à se ressourcer.

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Ce blogue a pour but de vous faire découvrir différentes facettes de l'entrepreneuriat.


Kim Auclair . les affaires.com . 22-03-2012 (modifié le 22-03-2012 à 14:00)

http://www.lesaffaires.com/blogues/kim-auclair/a-quoi-peuvent-ressembler-des-aptitudes-entrepreneuriales-chez-un-enfant-/542430

Research shows that tax credits lead to more investment in R&D


A research report has been released suggesting that one of the most effective ways to stimulate investment in R&D is by establishing an R&D tax credit scheme.

US policy-makers are being advised that having a permanent and well-established R&D tax credit in place will be more effective than having a temporary one.

In its recent report, boutique consultancy firm Pugatch Consilium suggests to policy-makers that R&D tax credits are an effective way for governments to use market-based mechanisms to stimulate private sector R&D investment, and generous R&D tax credits are more likely to increase the innovative capacity of the country.

Evidence shows that by decreasing the cost of R&D – through the use of tax credits – investment in R&D can actually increase both over the long and short term. David Torstensson, a senior consultant at Pugatch Consilium, says: “The report highlights the importance of the federal private sector R&D tax credits and the need to extend the current tax credit to [stimulate] investment.”

Barbara Njau | 01/03/2012 4:06 pm

This article is sourced from fDi Magazine


http://www.fdiintelligence.com/News/Research-shows-that-tax-credits-lead-to-more-investment-in-R-D

Vues à vol d'oiseau de Jérusalem




La photo prise le 26 mars 2012 montre une vue à vol d'oiseau de la ville de Jérusalem. Située dans les monts de Judée, sur quelques collines de l'ancienne terre de Canaan, Jérusalem est devenue, en trois mille ans, le lieu saint de trois grandes religions monothéistes : judaïsme, islam et christianisme. A l'heure actuelle, la situation de Jérusalem reste un élément essentiel dans le conflit israélo-palestinien. (Xinhua/Yin Dongxun)




La photo prise le 26 mars 2012 montre une vue à vol d'oiseau de la ville de Jérusalem. Située dans les monts de Judée, sur quelques collines de l'ancienne terre de Canaan, Jérusalem est devenue, en trois mille ans, le lieu saint de trois grandes religions monothéistes : judaïsme, islam et christianisme. A l'heure actuelle, la situation de Jérusalem reste un élément essentiel dans le conflit israélo-palestinien. (Xinhua/Yin Dongxun)


La photo prise le 26 mars 2012 montre une vue à vol d'oiseau de la ville de Jérusalem. Située dans les monts de Judée, sur quelques collines de l'ancienne terre de Canaan, Jérusalem est devenue, en trois mille ans, le lieu saint de trois grandes religions monothéistes : judaïsme, islam et christianisme. A l'heure actuelle, la situation de Jérusalem reste un élément essentiel dans le conflit israélo-palestinien. (Xinhua/Yin Dongxun)


La photo prise le 26 mars 2012 montre une vue à vol d'oiseau de la ville de Jérusalem. Située dans les monts de Judée, sur quelques collines de l'ancienne terre de Canaan, Jérusalem est devenue, en trois mille ans, le lieu saint de trois grandes religions monothéistes : judaïsme, islam et christianisme. A l'heure actuelle, la situation de Jérusalem reste un élément essentiel dans le conflit israélo-palestinien. (Xinhua/Yin Dongxun)


La photo prise le 26 mars 2012 montre une vue à vol d'oiseau de la ville de Jérusalem. Située dans les monts de Judée, sur quelques collines de l'ancienne terre de Canaan, Jérusalem est devenue, en trois mille ans, le lieu saint de trois grandes religions monothéistes : judaïsme, islam et christianisme. A l'heure actuelle, la situation de Jérusalem reste un élément essentiel dans le conflit israélo-palestinien. (Xinhua/Yin Dongxun)


La photo prise le 26 mars 2012 montre une vue à vol d'oiseau de la ville de Jérusalem. Située dans les monts de Judée, sur quelques collines de l'ancienne terre de Canaan, Jérusalem est devenue, en trois mille ans, le lieu saint de trois grandes religions monothéistes : judaïsme, islam et christianisme. A l'heure actuelle, la situation de Jérusalem reste un élément essentiel dans le conflit israélo-palestinien. (Xinhua/Yin Dongxun)


2012-03-28 11:11:00 xinhua

http://french.cri.cn/761/2012/03/28/241s275371.htm

mercredi 28 mars 2012

J'ai 5 ans et je tweete à l'école

Twitter investit les salles de classe. Les initiatives d’enseignants se multiplient en France auprès d’élèves de plus en plus jeunes. En Suisse, ce sont les tablettes numériques qui gagnent le milieu scolaire. Zoom sur les technologies de l’éducation.

Depuis novembre 2011, à l'école maternelle de Siarrouy, une petite commune rurale des Hautes-Pyrénées dans le Sud-Ouest français, c’est la révolution. Ils ont tout juste 5 ans pour certains, mais déjà ils tweetent !

Si Twitter n’existe pas encore dans les écoles helvètes, en revanche les tablettes numériques sont arrivées ! En tout cas, à l'Institut International de Lancy (IIL), une institution privée genevoise qui a équipé 1200 enfants en septembre dernier. Inspiré d'un exemple écossais - l'école de Greenock, ce projet est unique en Europe par son ampleur. En 7ème, les cours de math se font désormais sur tablette et en réseau.

ACCES A L'ARTICLE ET AUX VIDEOS

Stages étudiants en entreprise : l'Onisep lance un site national


L'Onisep a lancé en mars 2012 etudiant.monstageenligne.fr, le portail national des stages en entreprise. Une initiative du ministère de l'Enseignement supérieur qui veut notamment mettre en lien les étudiants, les entreprises qui recrutent des stagiaires, et les établissements.


Quand on sait quelle galère peut représenter pour un étudiant la recherche d'un stage, l'initiative ne peut qu'être saluée. Lancé le 15 mars, à l'occasion des Rencontres Universités Entreprises à Paris, le sitehttp://etudiant.monstageenligne.fr se présente d'emblée comme un bel outil pour mettre en relation les principaux partenaires des stages en entreprise : les étudiants, les établissements d'enseignement supérieur (publics ou privés, facs ou écoles) qui leur demandent des stages, et les entreprises qui veulent recruter des stagiaires. Rappelons que ce sont en effet ces trois parties qui signent les fameuses conventions de stage.

Après avoir ouvert un compte et précisé leur cursus, les étudiants peuvent donc y consulter les offres de stages déposées par les entreprises. Le "plus" de ce portail est que ces offres ont été préalablement validées par leur établissement, de façon à éviter les stages "bidons" ou inadaptés à une formation. Un premier bon point. Les offres sont aussi mises à jour et géolocalisées.

Mais outre la consultation des offres et le dépôt des demandes, les étudiants accèdent à un mode d'emploi des stages : réglementation, conventions, guide... Des fiches bien appréciables qui, là encore, devraient aider à un meilleur respect des garanties offertes par la loi aux stagiaires. On peut aussi créer son CV en ligne, trouver des conseils pour rédiger sa lettre de motivation, préparer un entretien de recrutement et s'informer sur plus de vingt secteurs d’activités (physique, chimie, banque, informatique, marketing…).

Etablissements : faciliter les liens avec les recruteurs

Les universités et les écoles bénéficient elles aussi sur le portail d’un espace sécurisé : c'est là qu'elles peuvent consulter les offres de stage déposées par les entreprises, les labelliser auprès de leurs étudiants, mais un enseignant responsable des stages pourra aussi déposer lui-même des demandes.

Les enseignants, parfois un peu éloignés de la vie économique, peuvent aussi trouver sur le portail des informations sur les métiers, les compétences recherchés par les entreprises. Et ils pourront également prospecter et envoyer eux-même des messages aux entreprises pour leur faire connaître leur formation. En somme ce portail se propose de fluidifier un peu la communication entre les acteurs de la formation. Beaucoup de fédérations professionnelles et de groupements d'entreprises sont d'ailleurs partenaires du portail.

Entreprises : une meilleure information sur les formations

Pour les entreprises, ce portail veut aussi faciliter la recherche de stagiaires. Elles peuvent à la fois déposer leur offre tous azimuts comme cibler des établissements. De ce point de vue, le moteur de recherche qui permet de faire remonter des formations à partir d'un poste ou d'un métier est très précieux car les recruteurs peuvent ainsi découvrir l'existence de diplômes ou cursus qu'ils ne connaissaient pas.

C'est d'ailleurs l'un des buts du portail d'apporter un peu plus d'équité dans la recherche de stages : car si les étudiants des grandes écoles bénéficient à la fois d'un réseau, d'un accompagnement et de la notoriété de leur diplôme auprès des entreprises, il n'en est pas de même pour les étudiants de l'université qui galèrent souvent pour décrocher le moindre stage. Tout simplement parce que les entreprises ont du mal à se repérer dans le maquis des diplômes universitaires (licences professionnelles ou masters) et ne savent pas très bien ce qu'elles peuvent attendre de ces étudiants !

Le portail etudiant.monstageenligne.fr veut donc mieux informer les recruteurs sur les diplômes et les compétences liées aux formations de l’enseignement supérieur. Il leur propose aussi un annuaire géolocalisé des universités et des écoles. Sans oublier un guide des stages, la charte d’accueil du stagiaire… Des outils qui, là encore, doivent faciliter la gestion des stages et surtout améliorer la qualité de l'accueil.

Détail important : l'accès aux demandes de stage des étudiants et des établissements est gratuit pour l'entreprise (alors que les services similaires des sites emploi sont payants), mais celle-ci doit "montrer patte blanche" en ouvrant un compte et en faisant valider son offre par l'école ou l'université. Espérons simplement que le dispositif pourra être aussi rapide et fluide que possible pour tenir des impératifs du marché du travail et des besoins des étudiants.

Lire aussi :  Comment bien choisir son stage ?

Mercredi 28 Mars 2012
La rédaction

http://www.reussirmavie.net/Stages-etudiants-en-entreprise-l-Onisep-lance-un-site-national_a1377.html