mercredi 3 août 2011

Sale temps pour la planète !

Si, dans notre quotidien, les conséquences des bouleversements climatiques ne paraissent pas toujours très concrètes, pour d'autres, il n'y a rien de plus réel. Dans Sale temps pour la planète, le journaliste Morad Aït-Habbouche part à la rencontre des hommes et des femmes qui subissent ces dérèglements.
 
Comment avez-vous sélectionné les destinations de cette nouvelle saison ?
Nous essayons de couvrir les différents continents, en nous basant sur la liste validée par le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Ce qui nous amène aux Philippines, en Polynésie, au Mozambique, aux États-Unis (Colorado) et en Tunisie. Je n'aurais pas imaginé que ce dernier pays en soit absent après le printemps des pays arabes. Rapidement, la question climatique va devenir politique. Le tourisme s'y est développé au mépris des changements climatiques. Pour construire les hôtels, on a détruit les dunes qui servaient de rempart contre la montée des eaux.

Dans ce cas précis, l'homme n'est-il pas le principal responsable ?
Les deux effets se conjuguent. Personnellement, je n'entre pas dans les débats d'experts. Je m'intéresse à ceux qui incarnent ces changements climatiques. Comment l'homme accentue ces effets et comment il tente de s'adapter ou de ne pas s'adapter alors qu'il sait...

Propos recueillis par Stéphanie Raïo


Le 02/08/2011 à 10:02 par Stéphanie Raïo (TV Magazine)


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