Le gouvernement fait aujourd'hui le bilan à six mois du pacte national de compétitivité.La nouvelle stratégie du ministère de la Recherche vise à stimuler l'innovation, levier de croissance des PME.
A l'occasion du séminaire gouvernemental sur la compétitivité qui se tient ce matin à Matignon, consacré au suivi de la mise en oeuvre du pacte national pour la croissance et l'emploi, Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, nous dévoile sa stratégie pour stimuler l'innovation en France, notamment en mobilisant la recherche publique. Sa conviction est qu'il est nécessaire d'avoir une vision globale prenant en compte toutes les composantes. Elle estime qu'il faut absolument valoriser la recherche technologique et favoriser le transfert de la propriété intellectuelle qui sont les parents pauvres dans l'Hexagone. C'est une première en France : Geneviève Fioraso annonce l'inscription du transfert dans l'article 55 du projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche proposant un système similaire au Bayh-Dole Act américain. Le texte sera débattu à l'Assemblée nationale le 13 mai prochain. La priorité sera donnée aux PME et à l'exploitation industrielle, en Europe, de la propriété intellectuelle des établissement publics financée par des subventions . Il y a urgence. Aujourd'hui, les flux financiers liés aux échanges de brevets entre la France et l'étranger mesurent bien l'ampleur de la fuite de la PI : -9,9 milliards de dollars en importation et + 15,7 milliards en exportation (Word Bank Statistics 2011). En clair, la France vend plus de brevets qu'elle n'en achète, donc l'innovation tricolore n'est pas assez valorisée dans l'Hexagone. Pour inverser cette tendance, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche veut fluidifier la gestion de la PI, en débloquant le verrou de la copropriété des brevets publics, qui ralentit le transfert vers les start-up. Le délai moyen de création ou d'obtention des droits d'exploitation est trop long : dix-huit mois. Dans sa vision stratégique, Geneviève Fioraso ne perd surtout pas de vue les PME innovantes, dont elle maîtrise parfaitement les difficultés. En connaissance de cause : « J'ai vécu le parcours du combattant d'une start-up, on ne peut pas me raconter d'histoire », confie-t-elle.
A l'occasion du séminaire gouvernemental sur la compétitivité qui se tient ce matin à Matignon, consacré au suivi de la mise en oeuvre du pacte national pour la croissance et l'emploi, Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, nous dévoile sa stratégie pour stimuler l'innovation en France, notamment en mobilisant la recherche publique. Sa conviction est qu'il est nécessaire d'avoir une vision globale prenant en compte toutes les composantes. Elle estime qu'il faut absolument valoriser la recherche technologique et favoriser le transfert de la propriété intellectuelle qui sont les parents pauvres dans l'Hexagone. C'est une première en France : Geneviève Fioraso annonce l'inscription du transfert dans l'article 55 du projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche proposant un système similaire au Bayh-Dole Act américain. Le texte sera débattu à l'Assemblée nationale le 13 mai prochain. La priorité sera donnée aux PME et à l'exploitation industrielle, en Europe, de la propriété intellectuelle des établissement publics financée par des subventions . Il y a urgence. Aujourd'hui, les flux financiers liés aux échanges de brevets entre la France et l'étranger mesurent bien l'ampleur de la fuite de la PI : -9,9 milliards de dollars en importation et + 15,7 milliards en exportation (Word Bank Statistics 2011). En clair, la France vend plus de brevets qu'elle n'en achète, donc l'innovation tricolore n'est pas assez valorisée dans l'Hexagone. Pour inverser cette tendance, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche veut fluidifier la gestion de la PI, en débloquant le verrou de la copropriété des brevets publics, qui ralentit le transfert vers les start-up. Le délai moyen de création ou d'obtention des droits d'exploitation est trop long : dix-huit mois. Dans sa vision stratégique, Geneviève Fioraso ne perd surtout pas de vue les PME innovantes, dont elle maîtrise parfaitement les difficultés. En connaissance de cause : « J'ai vécu le parcours du combattant d'une start-up, on ne peut pas me raconter d'histoire », confie-t-elle.
Par Chantal Houzelle
Les Echos
18/04/2013
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire