dimanche 30 juin 2013

Atlas des sols d'Afrique

À l'aide de cartes et d'illustrations en couleurs, le Soil Atlas of Africa (Atlas des sols d'Afrique) explique, de manière simple et claire, la diversité des sols du continent africain et souligne l'importance de cette ressource non renouvelable. Un groupe de renommée internationale de pédologues d'Afrique et d'Europe, coordonné par le service scientifique interne de la Commission européenne, le JRC, a contribué à la réalisation de cet atlas. L'objectif est de faire prendre conscience à tous les niveaux, des responsables politiques au grand public, de l'importance des sols pour la vie en Afrique.

Contexte

L'Atlas des sols est une initiative lancée en collaboration par l'Union européenne, l'Union africaine et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture en vue de soutenir et d'encourager l'utilisation durable des ressources du sol en Afrique et le Partenariat mondial sur les sols pour la sécurité alimentaire.

L'Atlas explique l'origine et les fonctions des sols, décrit les différents types de sols et leur utilité pour répondre aux problèmes tant locaux que mondiaux. Il traite aussi des principales menaces qui pèsent sur les sols et des mesures prises pour protéger les ressources du sol.

Quelques faits essentiels rapportés dans l'Atlas:

· 98 % des calories consommées en Afrique proviennent des ressources du sol africain.

· Les matières organiques du sol peuvent stocker plus de dix fois leur poids en eau, ce qui réduit les risques d'inondation et protège les nappes phréatiques.

· Les sols d'Afrique renferment environ 200 gigatonnes de carbone organique, soit 2,5 fois plus que n'en contiennent les plantes du continent.

· Les sols des forêts tropicales humides ne sont pas naturellement fertiles mais requièrent l'apport constant en matières organiques du couvert végétal naturel. La déforestation brise ce cycle.

· Plus de la moitié de la superficie de l'Afrique se compose de sols sablonneux (22 %), de sols caillouteux peu profonds (17 %) et de sols jeunes peu développés (11 %).

· Bon nombre des sols d'Afrique sont sévèrement dégradés par l'érosion et l'épuisement excessif des éléments nutritifs, ce qui explique la faible productivité des sols africains, en raison principalement du manque de nutriments végétaux qui ne sont pas compensés de manière satisfaisante par les engrais chimiques. En raison de la pauvreté rurale, les agriculteurs africains ne peuvent épandre, en moyenne, que 10 % des éléments fertilisants utilisés par les agriculteurs dans le reste du monde.

Source : Communiqué de presse de la Commission Européenne

http://www.mediaterre.org/actu,20130630033643,11.html

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