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Des chercheurs de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, associés à des scientifiques du centre israélien Technion ont réussi, grâce à l'utilisation du microscope électronique en transmission (TEM), à concevoir des nanostructures d'oxyde de fer qui devraient permettre de produire de l'hydrogène propre à un faible coût. « L'originalité de notre approche consiste à utiliser la rouille, un matériau particulièrement abondant, stable et bon marché », précise Michael Grätzel qui dirige ces recherches.
Ce chercheur mondialement connu, directeur du Laboratoire de photonique et interfaces de l'EPFL, a notamment découvert et perfectionné les cellules photoélectrochimiques à colorant, qui pourraient permettre d'ici quelques années d'apposer partout des revêtements solaires photovoltaïques à très faible coût.
Actuellement, une cellule photovoltaïque classique, couplée à un électrolyseur, produit de l'hydrogène à un coût d'au moins 15 euros par kilo. Avec ces nanostructures en oxyde de fer, les scientifiques espèrent diviser ce coût par trois et descendre à cinq euros le kilo.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Nature
Jeudi, 18/07/2013 - 07:51
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