PARIS, 02 oct 2013 (AFP) - La France est en retard en matière d'accessibilité des cours universitaires sur internet pour 65% des étudiants et 78% des enseignants du supérieur, selon un sondage OpinionWay pour le ministère de l'Enseignement supérieur dévoilé mercredi.
La ministre Geneviève Fioraso doit présenter mercredi à la mi-journée son projet France Université Numérique (FUN) qui vise "le développement de nouveaux services numériques pour les étudiants et la rénovation des pratiques pédagogiques".
Le sondage s'est penché notamment sur le phénomène des "Moocs" ou cours massifs ouverts en ligne, en vogue aux Etats-Unis et émergents en France. Seuls 5% des étudiants et 18% des enseignants français disent savoir exactement de quoi il s'agit, tandis que 20% des étudiants et 23% des enseignants en ont entendu parler sans savoir précisément ce que c'était.
Parmi les étudiants qui déclarent connaître les Moocs, 19% en ont déjà suivi un, entièrement ou pas (19% des profs également).
Interrogés sur les avantages des Moocs, 61% des étudiants pensent qu'ils permettent à ceux qui travaillent de suivre les cours, 59% de faciliter les révisions, 53% de suivre un cours n'importe où, n'importe quand, 41% de faciliter l'accès à l'enseignement aux handicapés ou encore 25% de renouveler la manière d'enseigner, idée partagée par 22% des professeurs.
S'ils en avaient la possibilité dans leur établissement, 94% des étudiants et 77% des enseignants utiliseraient une plateforme de cours en ligne (ces derniers pour y mettre leurs cours). Les étudiants qui ne l'utiliseraient pas expliquent notamment qu'ils préfèrent échanger de vive voix, ou qu'ils comprennent mieux lors de cours physiques, où ils profitent des questions des autres élèves. Les profs s'inquiètent en premier pour la propriété intellectuelle et une création des Moocs "complexe et chronophage".
Le numérique va probablement ou certainement améliorer la transmission du savoir pour 88% des étudiants, la réussite pour 82%, l'orientation pour 74% et l'insertion professionnelle pour 64%.
Enquête réalisée en ligne par OpinionWay du 19 au 24 septembre auprès d'un échantillon représentatif de 1.004 étudiants et de 297 enseignants de l'enseignement supérieur selon la méthode des quotas.
La ministre Geneviève Fioraso doit présenter mercredi à la mi-journée son projet France Université Numérique (FUN) qui vise "le développement de nouveaux services numériques pour les étudiants et la rénovation des pratiques pédagogiques".
Le sondage s'est penché notamment sur le phénomène des "Moocs" ou cours massifs ouverts en ligne, en vogue aux Etats-Unis et émergents en France. Seuls 5% des étudiants et 18% des enseignants français disent savoir exactement de quoi il s'agit, tandis que 20% des étudiants et 23% des enseignants en ont entendu parler sans savoir précisément ce que c'était.
Parmi les étudiants qui déclarent connaître les Moocs, 19% en ont déjà suivi un, entièrement ou pas (19% des profs également).
Interrogés sur les avantages des Moocs, 61% des étudiants pensent qu'ils permettent à ceux qui travaillent de suivre les cours, 59% de faciliter les révisions, 53% de suivre un cours n'importe où, n'importe quand, 41% de faciliter l'accès à l'enseignement aux handicapés ou encore 25% de renouveler la manière d'enseigner, idée partagée par 22% des professeurs.
S'ils en avaient la possibilité dans leur établissement, 94% des étudiants et 77% des enseignants utiliseraient une plateforme de cours en ligne (ces derniers pour y mettre leurs cours). Les étudiants qui ne l'utiliseraient pas expliquent notamment qu'ils préfèrent échanger de vive voix, ou qu'ils comprennent mieux lors de cours physiques, où ils profitent des questions des autres élèves. Les profs s'inquiètent en premier pour la propriété intellectuelle et une création des Moocs "complexe et chronophage".
Le numérique va probablement ou certainement améliorer la transmission du savoir pour 88% des étudiants, la réussite pour 82%, l'orientation pour 74% et l'insertion professionnelle pour 64%.
Enquête réalisée en ligne par OpinionWay du 19 au 24 septembre auprès d'un échantillon représentatif de 1.004 étudiants et de 297 enseignants de l'enseignement supérieur selon la méthode des quotas.
Publié le 02-10-2013 à 06h15 - Mis à jour à 09h00
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