Représentation artistique de l'astéroïde Photo : Mark A. Garlick
Les restes d'un astéroïde détecté dans un autre système stellaire que le nôtre sont riches en eau, montrent les analyses d'astrophysiciens britanniques.
Cette observation laisse à penser que la vie pourrait être possible sur des exoplanètes. Jamais à ce jour les scientifiques n'avaient détecté ensemble, hors de notre système, de l'eau et un corps rocheux, deux des éléments essentiels pour qu'une planète soit habitable.
D'autres observations effectuées sur 12 exoplanètes détruites dont les restes étaient en orbite autour de naines blanches, des étoiles en fin de vie qui ont épuisé leur carburant nucléaire, n'avaient pas montré la présence d'eau.
Dans la présente étude, l'astrophysicien Jay Farihi, de l'Institut d'astronomie de Cambridge et ses collègues ont analysé ce qui reste d'un astéroïde qui devait avoir au moins 90 km de diamètre. Cet astéroïde pourrait aussi être une exoplanète naine.
Les morceaux sont sans doute en orbite autour d'une naine blanche baptisée GD 61 située à environ 170 années-lumière de la Terre. Une année-lumière équivaut à 9460 milliards de km.
« À ce stade de son existence tout ce qui reste de ce corps rocheux n'est que poussière et débris autour de son étoile mourante. [...] Mais ce cimetière planétaire est une riche source d'informations. Ces restes contiennent des indices chimiques révélant l'existence de cet ancien astéroïde rocheux riche en eau. »— Pr Boris Gänsicke, Université de Warwick
Selon les analyses, cet astre aurait été composé de 26 % d'eau. Le magnésium, le silicium, le fer et l'oxygène sont les ingrédients clés des roches qu'il contient.
La naissance des planètes rocheuses
Les planètes de ce type, également qualifiées de telluriques, dont font partie Mercure, Vénus, Terre et Mars, se forment par l'agrégation d'astéroïdes.
C'est pour cette raison que le fait de trouver autant d'eau dans un tel corps céleste de grande taille signifie que les matériaux formant les planètes habitables ont existé ou existent encore dans le système stellaire GD 61 et probablement dans d'autres systèmes similaires, relève Jay Farihi.
L'astéroïde observé, qui était peut-être une planète naine, possède une proportion d'eau similaire à la planète naire Ceres située dans notre système solaire. En comparaison, la Terre est très sèche puisque l'eau ne représente que 0,02 % de sa masse. Comme dans le cas de Ceres, l'eau devait exister sous forme de glace sous la surface de l'astéroïde.
Une étoile en fin de vie
Durant sa « vie active », l'étoile GD 61 devait être un peu plus grosse que notre Soleil, qui dans plusieurs milliards d'années subira le même sort.
GD 61 aurait épuisé son carburant il y a 200 millions d'années pour devenir une naine blanche. Une partie de son système planétaire a survécu, mais pas les astéroïdes et les planètes naines, dont l'orbite s'est alors fortement rapprochée de l'étoile mourante, où ils ont été détruits par sa force gravitationnelle.
Les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Science se sont surtout appuyés sur des observations faites à partir d'un spectrographe à bord du télescope spatial Hubble.
Les restes d'un astéroïde détecté dans un autre système stellaire que le nôtre sont riches en eau, montrent les analyses d'astrophysiciens britanniques.
Cette observation laisse à penser que la vie pourrait être possible sur des exoplanètes. Jamais à ce jour les scientifiques n'avaient détecté ensemble, hors de notre système, de l'eau et un corps rocheux, deux des éléments essentiels pour qu'une planète soit habitable.
D'autres observations effectuées sur 12 exoplanètes détruites dont les restes étaient en orbite autour de naines blanches, des étoiles en fin de vie qui ont épuisé leur carburant nucléaire, n'avaient pas montré la présence d'eau.
Dans la présente étude, l'astrophysicien Jay Farihi, de l'Institut d'astronomie de Cambridge et ses collègues ont analysé ce qui reste d'un astéroïde qui devait avoir au moins 90 km de diamètre. Cet astéroïde pourrait aussi être une exoplanète naine.
Les morceaux sont sans doute en orbite autour d'une naine blanche baptisée GD 61 située à environ 170 années-lumière de la Terre. Une année-lumière équivaut à 9460 milliards de km.
« À ce stade de son existence tout ce qui reste de ce corps rocheux n'est que poussière et débris autour de son étoile mourante. [...] Mais ce cimetière planétaire est une riche source d'informations. Ces restes contiennent des indices chimiques révélant l'existence de cet ancien astéroïde rocheux riche en eau. »— Pr Boris Gänsicke, Université de Warwick
Selon les analyses, cet astre aurait été composé de 26 % d'eau. Le magnésium, le silicium, le fer et l'oxygène sont les ingrédients clés des roches qu'il contient.
La naissance des planètes rocheuses
Les planètes de ce type, également qualifiées de telluriques, dont font partie Mercure, Vénus, Terre et Mars, se forment par l'agrégation d'astéroïdes.
C'est pour cette raison que le fait de trouver autant d'eau dans un tel corps céleste de grande taille signifie que les matériaux formant les planètes habitables ont existé ou existent encore dans le système stellaire GD 61 et probablement dans d'autres systèmes similaires, relève Jay Farihi.
L'astéroïde observé, qui était peut-être une planète naine, possède une proportion d'eau similaire à la planète naire Ceres située dans notre système solaire. En comparaison, la Terre est très sèche puisque l'eau ne représente que 0,02 % de sa masse. Comme dans le cas de Ceres, l'eau devait exister sous forme de glace sous la surface de l'astéroïde.
Une étoile en fin de vie
Durant sa « vie active », l'étoile GD 61 devait être un peu plus grosse que notre Soleil, qui dans plusieurs milliards d'années subira le même sort.
GD 61 aurait épuisé son carburant il y a 200 millions d'années pour devenir une naine blanche. Une partie de son système planétaire a survécu, mais pas les astéroïdes et les planètes naines, dont l'orbite s'est alors fortement rapprochée de l'étoile mourante, où ils ont été détruits par sa force gravitationnelle.
Les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Science se sont surtout appuyés sur des observations faites à partir d'un spectrographe à bord du télescope spatial Hubble.
Mise à jour le vendredi 11 octobre 2013 à 11 h 04 HAE
Radio-Canada avec Agence France-Presse
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