"Cependant, il y a un danger latent dans la polarisation de l'échiquier politique, dans la stigmatisation d'une catégorie de personnes, dans la radicalisation des positions idéologiques ou régionalistes. Aujourd'hui, ce sont les mécontents qui alimentent la progression des extrêmes. Les gens satisfaits ne manifestent pas. Les participations faméliques des dernières élections montrent qu'il est de plus en plus difficile de mobiliser ces électeurs traditionnels des partis du centre.
La Suisse se réinvente tous les jours depuis des siècles car elle a eu le talent d'écouter ses minorités, pour le bien commun. Une société se construit ensemble. Ou alors elle disparaît, souvent de manière brutale.
Il devient urgent que la majorité silencieuse s'exprime et élise des candidats qui défendent une Suisse heureuse et fière de ses valeurs."
Est-ce qu'on parle de la Suisse ou de la Tunisie ? Qu'en pensez-vous ?
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