La Tunisie a connu sa révolution le 14 janvier 2011. Depuis, le monde arabe est en ébullition et aucun des régimes concernés n'a retenu la leçon. "Rien ne sert à courir, il faut partir à point" disait Jean de La Fontaine. Les réactions tardives de Ben Ali en Tunisie et de Moubarak en Egypte n'a pas empêché les peuples tunisiens et égyptiens d'accomplir leurs révolutions. Le "je vous ai compris" est tombé quand il n'était plus possible de revenir en arrière. Les forces populaires ne peuvent être vaincues. Ce qui devait arriver est arrivé. Dans les autres pays arabes, on continue à tergiverser. Il en sera de même dans les pays encore en quiétude. Les mesures entreprises par les gouvernements ici et là sont prises, à mon avis, trop en retard. Elles peuvent ralentir le processus révolutionnaire mais il est déjà enclenché. Il ne peut plus désormais s'arrêter que par l'abolition des régimes non démocratiques en place.
Le même raisonnement s'applique au conflit du Proche Orient. L'Etat d'Israël, imbu par sa force militaire et ses alliances occidentales, a toujours refusé la négociation. Il a toujours agi avec arrogance. Il "insulte" l'avenir. Il va se trouver inexorablement entouré de démocraties, de pays libérés et maîtres de leur destin. Il va chercher à négocier en voyant arriver le déluge. Ce sera à son tour de faire les plus grandes concessions les unes après les autres, d'essayer de préserver le minimum en gagnant du temps. Les pressions autrefois exercées sur les pays arabes ne vont plus avoir d'effets sur des peuples souverains et plus démocratiques. Israël, en effet, a trompé, tout le temps, le Monde entier en se faisant prévaloir de la seule démocratie de la région, alors qu'il n'est qu'un "pays-armée" dans lequel on a fait venir de la population. Cette population émigrée se maintiendrait-elle sans son armée ? Les pays arabes ont toujours existés et continuent d'exister "sans armées".
De nombreux analystes prédisaient que le temps joue contre Israël. Ils ne se trompaient pas. Il est déjà trop tard.
Le même raisonnement s'applique au conflit du Proche Orient. L'Etat d'Israël, imbu par sa force militaire et ses alliances occidentales, a toujours refusé la négociation. Il a toujours agi avec arrogance. Il "insulte" l'avenir. Il va se trouver inexorablement entouré de démocraties, de pays libérés et maîtres de leur destin. Il va chercher à négocier en voyant arriver le déluge. Ce sera à son tour de faire les plus grandes concessions les unes après les autres, d'essayer de préserver le minimum en gagnant du temps. Les pressions autrefois exercées sur les pays arabes ne vont plus avoir d'effets sur des peuples souverains et plus démocratiques. Israël, en effet, a trompé, tout le temps, le Monde entier en se faisant prévaloir de la seule démocratie de la région, alors qu'il n'est qu'un "pays-armée" dans lequel on a fait venir de la population. Cette population émigrée se maintiendrait-elle sans son armée ? Les pays arabes ont toujours existés et continuent d'exister "sans armées".
De nombreux analystes prédisaient que le temps joue contre Israël. Ils ne se trompaient pas. Il est déjà trop tard.
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