Qui a dit que les appareils technologiques nuisaient à l'orthographe ?
Il est communément admis que les téléphones mobiles, via les SMS, et les ordinateurs, via les correcteurs automatiques, ne font pas forcément le bonheur des jeunes en ce qui concerne leur qualité d'écriture. Mais selon l'étude de Pew Research Center réalisée au printemps 2012 et publiée le 16 juillet 2013 sur pewinternet.org, les appareils technologiques n'ont pas que du mauvais, et peuvent même se révéler être de véritables outils instructifs.
Élaborée auprès de 2462 enseignants américains (toutes disciplines confondues), l'enquête nationale démontre que 78 % des professeurs voient plutôt d'un bon oeil les outils numériques que sont Internet, les réseaux sociaux, et les mobiles. D'après eux, ils « encouragent la créativité des élèves et l'expression personnelle ».
De plus, 96 % des professeurs admettent que le numérique permet aux étudiants de « partager leur travail avec un public plus large et varié », et un pourcentage tout aussi honorable (79 %) convient que ces outils favorisent le travail d'équipe, en encourageant « une plus grande collaboration entre les élèves ». Des conclusions établies en référence aux tablettes interactives qu'utilise un nombre croissant d'élèves, aux travaux partagés sur les sites ou les blogs, et aux outils collaboratifs tels que Google Docs.
« Ces résultats défi à bien des égards l'idée que les compétences en écriture des élèves sont minées par leur utilisation croissante des outils et plateformes numériques. Les professeurs restent préoccupés par le fait que cela brouille les lignes entre l'écriture formelle et informelle, et s'accordent à dire que la qualité d'écriture doit être améliorée, mais ils voient aussi ce qui est bénéfique pour des étudiants qui ont plus de gens qui réagissent à leur écriture », explique Kristen Purcelle, directrice adjointe du Pew Internet Project. Et de souligner « les possibilités de plus en plus nombreuses qu'offrent les outils numériques pour l'expression écrite ».
Pourtant, les gadgets numériques demeurent des facteurs qui influencent indéniablement la tendance aux fautes d'orthographe et à l'oubli des règles de grammaire. Autre part d'ombre, Internet est aussi source de plagiat_situation à laquelle de nombreux enseignants se retrouvent aujourd'hui confronté lorsqu'ils donnent des devoirs maison. En France, de nombreux professeurs se prononcent clairement contre l'utilisation de Wikipédia. Quant à Facebook et Twitter, lieux de distraction, ils deviennent parfois une priorité face aux devoirs.
Mais aux vues de cette étude, une réalité plus nuancée apparaît : la nouvelle technologie peut apporter du bon comme du mauvais aux collégiens et lycéens.
Sources : Pew Internet , The Digital Shift
Le jeudi 18 juillet 2013 à 08:43:26
Il est communément admis que les téléphones mobiles, via les SMS, et les ordinateurs, via les correcteurs automatiques, ne font pas forcément le bonheur des jeunes en ce qui concerne leur qualité d'écriture. Mais selon l'étude de Pew Research Center réalisée au printemps 2012 et publiée le 16 juillet 2013 sur pewinternet.org, les appareils technologiques n'ont pas que du mauvais, et peuvent même se révéler être de véritables outils instructifs.
Élaborée auprès de 2462 enseignants américains (toutes disciplines confondues), l'enquête nationale démontre que 78 % des professeurs voient plutôt d'un bon oeil les outils numériques que sont Internet, les réseaux sociaux, et les mobiles. D'après eux, ils « encouragent la créativité des élèves et l'expression personnelle ».
De plus, 96 % des professeurs admettent que le numérique permet aux étudiants de « partager leur travail avec un public plus large et varié », et un pourcentage tout aussi honorable (79 %) convient que ces outils favorisent le travail d'équipe, en encourageant « une plus grande collaboration entre les élèves ». Des conclusions établies en référence aux tablettes interactives qu'utilise un nombre croissant d'élèves, aux travaux partagés sur les sites ou les blogs, et aux outils collaboratifs tels que Google Docs.
« Ces résultats défi à bien des égards l'idée que les compétences en écriture des élèves sont minées par leur utilisation croissante des outils et plateformes numériques. Les professeurs restent préoccupés par le fait que cela brouille les lignes entre l'écriture formelle et informelle, et s'accordent à dire que la qualité d'écriture doit être améliorée, mais ils voient aussi ce qui est bénéfique pour des étudiants qui ont plus de gens qui réagissent à leur écriture », explique Kristen Purcelle, directrice adjointe du Pew Internet Project. Et de souligner « les possibilités de plus en plus nombreuses qu'offrent les outils numériques pour l'expression écrite ».
Pourtant, les gadgets numériques demeurent des facteurs qui influencent indéniablement la tendance aux fautes d'orthographe et à l'oubli des règles de grammaire. Autre part d'ombre, Internet est aussi source de plagiat_situation à laquelle de nombreux enseignants se retrouvent aujourd'hui confronté lorsqu'ils donnent des devoirs maison. En France, de nombreux professeurs se prononcent clairement contre l'utilisation de Wikipédia. Quant à Facebook et Twitter, lieux de distraction, ils deviennent parfois une priorité face aux devoirs.
Mais aux vues de cette étude, une réalité plus nuancée apparaît : la nouvelle technologie peut apporter du bon comme du mauvais aux collégiens et lycéens.
Sources : Pew Internet , The Digital Shift
Le jeudi 18 juillet 2013 à 08:43:26
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