C’est dans quelques heures que je m’adresserai aux enseignants du Cercle 13M (région de Moncton, NB) dans un atelier qui s’inscrit dans le cadre de leurs journées de perfectionnement professionnel, telles qu’organisées par l’Association des enseignants francophones du N.-B.
Comme je le signalais dans mon dernier billet, le titre reste assez général : L’éducation au 21e siècle, ce qui me permet d’explorer différentes facettes avec ce groupe de gens passionnés et intéressants Encore une fois, je mise sur une panoplie d’outils web pour l’atelier (Prezi, G Drive, Polleverywhere, Diigo, Twitter, etc.) et j’invite les participants à explorer quelles sont les transferts, les usages possibles de tel ou tel outil dans LEUR classe avec LEURS élèves. Imagine the possibilities, disait la pub…
Voici en appui des liens divers associés à cette formation :
À la base, la question reste « Quelle école voulons-nous? ».
Après avoir signalé que le contenu de cet atelier est inspiré à 100% par mon réseau professionnel, je veux situer mes réflexions dans la réalité du monde hyperconnecté d’aujourd’hui : la circulation étourdissante sur Internet, l’abondance impressionnante des échanges sur les médias sociaux, voire même le risque de perdre le contact avec notre entourage immédiat (Cabrel le chante : « C’est une question d’équilibre »)… Mais ce web reste à l’aube de transformations profondes (encore…)
Et ce web sert essentiellement à :
Situons davantage le web en termes d’école et d’éducation. La petite vidéo fort amusante de Benoit Petit en aura fait sourciller plus d’un. C’est voulu car il est fort à parier que les gens voudront d’ores et déjà dire haut et fort ce qu’ils font en termes d’intégration des TIC pour enseigner et apprendre. Yes!
Et les jeunes? Que cherchent-ils? Fondamentalement : partager, créer, débattre sur des enjeux qui leurs sont chers. Bien souvent «I want it here, right now!». Quel défi pour l’école. «Engage me or enrage me», nous rappelait Prensky.
Et les organisations (institutions, entreprises, ONG, etc.)? Elles continuent de se réinventer à la lumière de la réalité hyperconnectée, ses acteurs gèrent leur identité numérique, le mobile est un outil indispensable, les dirigeants sont invités à bloguer… 2020, c’est dans pas longtemps!
Concrètement, nous sommes entourés d’appareils mobiles et de tablettes. J’offre quelques pistes d’usages judicieux en classe en autant qu’on puisse s’en servir de façon responsable et assumée et que les finalités soient clairement exposées en amont. « Les technologies nous condamnent à être intelligents » nous rappelle Michel Serres…
Pour ce qui est de l’enseignement, dans pareil contexte, il est nécessaire à mon avis de la voir dans une perspective 3.0, en sachant quels sont les attributs des enseignants qui intègrent judicieusement les TIC. Car, en bout de piste, il ne s’agit pas de l’outil, mais plutôt ce qu’il permet d’accomplir, comme nous le décrit Bill Ferriter de façon si saisissante (ici en traduction libre).
Comme je le signalais dans mon dernier billet, le titre reste assez général : L’éducation au 21e siècle, ce qui me permet d’explorer différentes facettes avec ce groupe de gens passionnés et intéressants Encore une fois, je mise sur une panoplie d’outils web pour l’atelier (Prezi, G Drive, Polleverywhere, Diigo, Twitter, etc.) et j’invite les participants à explorer quelles sont les transferts, les usages possibles de tel ou tel outil dans LEUR classe avec LEURS élèves. Imagine the possibilities, disait la pub…
Voici en appui des liens divers associés à cette formation :
- Mon Prezi (que vous voyez juste au-dessous de ces lignes)
- Mes favoris Youtube, où sont regroupés l’ensemble (et même plus) des clips vidéos présentés
- Mes signets Diigo spécifiques à cet atelier, sous forme de liste Atelier-AEFNB
- Le formulaire Google Drive où « des gens de partout ont pu partager avec le groupe UN avantage des médias sociaux pour leur travail/formation (n’hésitez pas à ajouter, si ce n’est déjà fait)
- Mes sondages via mobile, utilisant l’outil Polleverywhere
À la base, la question reste « Quelle école voulons-nous? ».
Après avoir signalé que le contenu de cet atelier est inspiré à 100% par mon réseau professionnel, je veux situer mes réflexions dans la réalité du monde hyperconnecté d’aujourd’hui : la circulation étourdissante sur Internet, l’abondance impressionnante des échanges sur les médias sociaux, voire même le risque de perdre le contact avec notre entourage immédiat (Cabrel le chante : « C’est une question d’équilibre »)… Mais ce web reste à l’aube de transformations profondes (encore…)
- Accès mobile en croissance remarquable, partout (ubiquité)
- De grosses, très grosses données (Big data) qui intéressent…
- Chevauchement entre la vie personnelle et professionnelle : mutation de la notion de ‘vie privée’ ?
- « L’Internet des choses » (chez votre détaillant le plus près!)
- Internet comme outil d’éducation, de mobilisation (pas juste de consommation)
Et ce web sert essentiellement à :
- se renseigner
- socialiser
- acheter
- consommer
- créer et partager
- gérer ses affaires
- gérer une organisation
- enseigner
- apprendre
Situons davantage le web en termes d’école et d’éducation. La petite vidéo fort amusante de Benoit Petit en aura fait sourciller plus d’un. C’est voulu car il est fort à parier que les gens voudront d’ores et déjà dire haut et fort ce qu’ils font en termes d’intégration des TIC pour enseigner et apprendre. Yes!
Et les jeunes? Que cherchent-ils? Fondamentalement : partager, créer, débattre sur des enjeux qui leurs sont chers. Bien souvent «I want it here, right now!». Quel défi pour l’école. «Engage me or enrage me», nous rappelait Prensky.
Et les organisations (institutions, entreprises, ONG, etc.)? Elles continuent de se réinventer à la lumière de la réalité hyperconnectée, ses acteurs gèrent leur identité numérique, le mobile est un outil indispensable, les dirigeants sont invités à bloguer… 2020, c’est dans pas longtemps!
Concrètement, nous sommes entourés d’appareils mobiles et de tablettes. J’offre quelques pistes d’usages judicieux en classe en autant qu’on puisse s’en servir de façon responsable et assumée et que les finalités soient clairement exposées en amont. « Les technologies nous condamnent à être intelligents » nous rappelle Michel Serres…
Pour ce qui est de l’enseignement, dans pareil contexte, il est nécessaire à mon avis de la voir dans une perspective 3.0, en sachant quels sont les attributs des enseignants qui intègrent judicieusement les TIC. Car, en bout de piste, il ne s’agit pas de l’outil, mais plutôt ce qu’il permet d’accomplir, comme nous le décrit Bill Ferriter de façon si saisissante (ici en traduction libre).
Cette intégration des TIC, on la voit sous diverses couleurs, ou plutôt de divers niveaux du continuum SAMR de Ruben Puentedura, de la substitution (des fusées sur la diligence) à la redéfinition de tâches d,apprentissage auparavant inconcevables sans des technologies performantes. Des affordances pédagogiques de haut niveau, quoi.
Dans cette optique, l’école doit se confronter à elle-même : quelles sont les contraintes systémiques (un oxymoron, à mon avis) à affronter? Quelles sont les finalités de formation pour le monde d’aujourd’hui et de demain? Qu’est-ce que cela va prendre? Du leadership, du courage, une vision partagée, le droit à l’erreur, des expérimentations, le partage des expériences, de la collaboration et encore du courage !
« Nous sommes d’abord des apprenants », nous rappelle Chris Kennedy. Et l’apprentissage, il est formalisé mais surtout informalisé (sic), grâce en grande partie aujourd’hui aux réseaux d’apprentissage professionnel (PLN) qui permettent à chacun de grandir, en compagnie de ses pairs.
La dernière partie traite de divers moyens et outils qui appuient l’enseignant-apprenant. À chacun son coffre d’outils! Comme le dit si bien Darren Kuropatwa et David Truss, deux éducateurs canadiens que j’admire, l’apprenant, tout comme l’école qui cherche à se transformer, doit se placer en mode BÊTA PERPÉTUEL. L’éducation au 21e siècle, c’est le phare. On rame dans sa direction mais ce phare continuera à toujours se déplacer plus loin. On ne sera jamais « arrivés » et c’est tant mieux.
La route aura été riche en apprentissages.
Dans cette optique, l’école doit se confronter à elle-même : quelles sont les contraintes systémiques (un oxymoron, à mon avis) à affronter? Quelles sont les finalités de formation pour le monde d’aujourd’hui et de demain? Qu’est-ce que cela va prendre? Du leadership, du courage, une vision partagée, le droit à l’erreur, des expérimentations, le partage des expériences, de la collaboration et encore du courage !
« Nous sommes d’abord des apprenants », nous rappelle Chris Kennedy. Et l’apprentissage, il est formalisé mais surtout informalisé (sic), grâce en grande partie aujourd’hui aux réseaux d’apprentissage professionnel (PLN) qui permettent à chacun de grandir, en compagnie de ses pairs.
La dernière partie traite de divers moyens et outils qui appuient l’enseignant-apprenant. À chacun son coffre d’outils! Comme le dit si bien Darren Kuropatwa et David Truss, deux éducateurs canadiens que j’admire, l’apprenant, tout comme l’école qui cherche à se transformer, doit se placer en mode BÊTA PERPÉTUEL. L’éducation au 21e siècle, c’est le phare. On rame dans sa direction mais ce phare continuera à toujours se déplacer plus loin. On ne sera jamais « arrivés » et c’est tant mieux.
La route aura été riche en apprentissages.
publiée le 28 août 2013
http://zecool.com/2013/08/28/leducation-au-21e-siecle-nous-sommes-tous-des-apprenants/
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