Questions subsidiaires – L'union peut sembler improbable, on pourrait même croire à un mariage forcé. D'un côté, des durs à cuire en uniformes chargés de conquérir le monde.
Par Louise Couvelaire
L'union peut sembler improbable, on pourrait même croire à un mariage forcé. D'un côté, des durs à cuire en uniformes chargés de conquérir le monde. De l'autre, une bande d'ébouriffés en culottes courtes destinés à diriger le monde. Deux univers qui opèrent en parallèle, en évitant soigneusement de trop se croiser. A chacun sa mission. C'était le cas jusqu'à présent. "Le monde change et il faut s'adapter, insiste Françoise Rey, directrice des programmes graduate de l'Essec. La force du futur dirigeant sera de savoir écouter le monde : il devra être curieux, ouvert aux autres et capable de penser "out of the box" [en dehors de son cadre]."
L'Essec, HEC, l'ENA et Sciences Po... Les uns après les autres, les grands noms de l'enseignement supérieur passent des partenariats avec la célèbre école militaire de Saint-Cyr. L'objectif : partager les savoir-faire, renforcer le lien armée-nation, former les leaders de demain - du monde civil et du monde militaire - à la prise de décision en situation difficile, à la gestion du stress, au commandement et à la stratégie... Certains proposent à leurs élèves des stages d'une semaine, d'autres de quelques mois, voire une immersion totale pendant une année. Pour la première fois cette rentrée, l'Essec envoie cinq étudiants passer un an en Bretagne, à Coëtquidan, le fief de l'école des chefs. Il y avait quatorze candidats (répartis sur deux ans). Cinq seulement ont été retenus : "Les meilleurs, les plus motivés et les plus robustes, à la fois physiquement et psychologiquement", souligne Françoise Rey. En parallèle, l'école de commerce accueille trois saint-cyriens sur son campus de Singapour. "C'est un accord de double diplôme qui implique la réciprocité, précise la directrice. Chacune des écoles délivre le diplôme de l'autre." A la fin de l'année, les étudiants de l'Essec auront le grade d'officier et pourront être appelés au front...
http://www.lemonde.fr/m/article/2011/09/23/pourquoi-les-grandes-ecoles-envoient-elles-leurs-etudiants-en-formation-chez-les-militaires-nbsp_1576416_1575563.html
Par Louise Couvelaire
L'union peut sembler improbable, on pourrait même croire à un mariage forcé. D'un côté, des durs à cuire en uniformes chargés de conquérir le monde. De l'autre, une bande d'ébouriffés en culottes courtes destinés à diriger le monde. Deux univers qui opèrent en parallèle, en évitant soigneusement de trop se croiser. A chacun sa mission. C'était le cas jusqu'à présent. "Le monde change et il faut s'adapter, insiste Françoise Rey, directrice des programmes graduate de l'Essec. La force du futur dirigeant sera de savoir écouter le monde : il devra être curieux, ouvert aux autres et capable de penser "out of the box" [en dehors de son cadre]."
L'Essec, HEC, l'ENA et Sciences Po... Les uns après les autres, les grands noms de l'enseignement supérieur passent des partenariats avec la célèbre école militaire de Saint-Cyr. L'objectif : partager les savoir-faire, renforcer le lien armée-nation, former les leaders de demain - du monde civil et du monde militaire - à la prise de décision en situation difficile, à la gestion du stress, au commandement et à la stratégie... Certains proposent à leurs élèves des stages d'une semaine, d'autres de quelques mois, voire une immersion totale pendant une année. Pour la première fois cette rentrée, l'Essec envoie cinq étudiants passer un an en Bretagne, à Coëtquidan, le fief de l'école des chefs. Il y avait quatorze candidats (répartis sur deux ans). Cinq seulement ont été retenus : "Les meilleurs, les plus motivés et les plus robustes, à la fois physiquement et psychologiquement", souligne Françoise Rey. En parallèle, l'école de commerce accueille trois saint-cyriens sur son campus de Singapour. "C'est un accord de double diplôme qui implique la réciprocité, précise la directrice. Chacune des écoles délivre le diplôme de l'autre." A la fin de l'année, les étudiants de l'Essec auront le grade d'officier et pourront être appelés au front...
http://www.lemonde.fr/m/article/2011/09/23/pourquoi-les-grandes-ecoles-envoient-elles-leurs-etudiants-en-formation-chez-les-militaires-nbsp_1576416_1575563.html
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