Ces dernières années, les besoins des entreprises en matière de solutions informatiques ont considérablement évolué : collaboration croissante (interne mais aussi externe avec les partenaires), dématérialisation accrue touchant tous les métiers, mobilité et nomadisme des collaborateurs, contraintes économiques, environnement légal et réglementaire toujours plus strict… Parallèlement, les outils de gestion jusqu’alors déployés par les entreprises s’avèrent parfois contraignants et inadaptés à ce nouveau contexte. C'est notamment le cas pour les ERP (1) dont l’évolution devient inévitable. C’est une des conclusions tirée par l’ l’étude de Markess International intitulée « Attentes des entreprises pour les solutions de gestion intégrée ERP/PGI face aux nouveaux enjeux ».
En 2011, 34% des organisations de plus de 50 salariés en France ont recours à une solution de gestion intégrée de type ERP (Enterprise Resource Planning), indique Ce taux d’équipement devrait progresser d’ici 2013 pour atteindre 38% de cette population d’organisations, la progression étant plus sensible dans les PME et les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire).
Les entreprises utilisent de telles solutions pour gérer principalement les processus comptables et financiers, les processus achats (dont le sourcing et le procurement), ceux relatif à la gestion commerciale (par exemple, gestion des comptes, des contacts et des opportunités, gestion des commandes, analyse des ventes, etc.) et les processus de gestion de la chaîne logistique. Si l’intérêt des décideurs pour ce type de solutions perdure (pour plusieurs raisons : couverture fonctionnelle étendue, unification du système d’information, base de données unique permettant une cohérence et une intégrité des données, optimisation des traitements…), ces mêmes décideurs indiquent se heurter à un certain nombre d’enjeux qui leur sont associés.
En 2011, 34% des organisations de plus de 50 salariés en France ont recours à une solution de gestion intégrée de type ERP (Enterprise Resource Planning), indique Ce taux d’équipement devrait progresser d’ici 2013 pour atteindre 38% de cette population d’organisations, la progression étant plus sensible dans les PME et les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire).
Les entreprises utilisent de telles solutions pour gérer principalement les processus comptables et financiers, les processus achats (dont le sourcing et le procurement), ceux relatif à la gestion commerciale (par exemple, gestion des comptes, des contacts et des opportunités, gestion des commandes, analyse des ventes, etc.) et les processus de gestion de la chaîne logistique. Si l’intérêt des décideurs pour ce type de solutions perdure (pour plusieurs raisons : couverture fonctionnelle étendue, unification du système d’information, base de données unique permettant une cohérence et une intégrité des données, optimisation des traitements…), ces mêmes décideurs indiquent se heurter à un certain nombre d’enjeux qui leur sont associés.
De nouvelles contraintes pèsent sur les ERP
Les décideurs interrogés mentionnent être confrontés à de multiples contraintes en regard des solutions de gestion intégrée déployées. Au?delà des aspects propres aux spécificités des solutions de gestion intégrée (coût des licences, manque de souplesse, paramétrage complexe, développements applicatifs complémentaires, nécessité d’avoir un administrateur fonctionnel…), les décideurs identifient également des contraintes consécutives à l’évolution de leurs besoins (techniques et fonctionnels) en matière de gestion des processus.
Ainsi, certains décideurs prennent conscience de la faiblesse de leur ERP dans la gestion des processus collaboratifs ou de sa difficulté à s’intégrer à un environnement applicatif Web.
La progression inéluctable de la dématérialisation des échanges et des documents est par ailleurs l’élément majeur qui impacte aujourd’hui les solutions de gestion intégrée.
D’autres besoins évoqués par les décideurs ont une incidence sur les solutions de gestion intégrée en place :
- Les exigences de traçabilité qui découlent d’un environnement légal et réglementaire, ainsi que de contrôles internes toujours plus stricts ;
- Les besoins accrus en business analytics permettant d’anticiper et de prendre des décisions stratégiques dans un contexte métier ou sectoriel précis ;
- L’évolution des modes collaboratifs internes, à l’image de l’immixtion des divers réseaux sociaux et autres media communautaires dans les pratiques professionnelles ;
- La montée en puissance des interactions via le web, par exemple dans le cadre de la relation client ou de la relation citoyen ;
- Le développement des usages professionnels sur équipements mobiles, et notamment sur smartphones et tablettes numériques, qui ne doivent pas se limiter à donner accès aux collaborateurs en situation de mobilité à des applications comme la messagerie électronique mais également à des applications de gestion telles que celles proposées par les ERP afin d’accéder aux données métiers.
En réponse à ces besoins, près de 9 décideurs sur 10 estiment que leur solution de gestion intégrée doit évoluer afin d’intégrer à sa périphérie des fonctionnalités additionnelles : reporting/tableaux de bord, dématérialisation de documents sortants, signature électronique, numérisation, archivage électronique, EDI, portail ou gestion de processus (de type BPM – Business Process Management).
Un marché en pleine mutation
Markess International constate une interdépendance grandissante des ERP avec les autres solutions du marché requises par les décideurs, et ainsi des besoins croissants d’intégration de ces solutions entre elles.
Afin de s’adapter aux évolutions de la demande des entreprises, les éditeurs de solutions de gestion intégrée se doivent également de revoir leurs offres en tant que telles. Verticalisation, ajouts de nouveaux modules fonctionnels, développement d’écosystèmes permettant de créer des plates?formes ajustables et disponibilité de l’offre en mode SaaS (Software as a Service) sont parmi les axes privilégiés par ces éditeurs.
L’émergence du « cloud computing » touche inévitablement les éditeurs d’ERP, ce qui implique une modification du système de facturation, ainsi que du modèle de développement. Pourtant, face à l’apparition d’offres en mode SaaS sur le marché, et notamment à destination des moyennes entreprises, la demande reste encore marginale avec moins de 5% des organisations en France qui ont choisi ce modèle en 2011.
Selon Markess International, l’explication repose en partie sur la méconnaissance du modèle en tant que tel. Parmi les décideurs interrogés, plus de 80% d’entre eux estiment que leur solution de gestion intégrée devrait évoluer et présenter certaines caractéristiques propres au SaaS… mais sans pour autant les associer spontanément à cette dénomination.
Les décideurs interrogés mentionnent être confrontés à de multiples contraintes en regard des solutions de gestion intégrée déployées. Au?delà des aspects propres aux spécificités des solutions de gestion intégrée (coût des licences, manque de souplesse, paramétrage complexe, développements applicatifs complémentaires, nécessité d’avoir un administrateur fonctionnel…), les décideurs identifient également des contraintes consécutives à l’évolution de leurs besoins (techniques et fonctionnels) en matière de gestion des processus.
Ainsi, certains décideurs prennent conscience de la faiblesse de leur ERP dans la gestion des processus collaboratifs ou de sa difficulté à s’intégrer à un environnement applicatif Web.
La progression inéluctable de la dématérialisation des échanges et des documents est par ailleurs l’élément majeur qui impacte aujourd’hui les solutions de gestion intégrée.
D’autres besoins évoqués par les décideurs ont une incidence sur les solutions de gestion intégrée en place :
- Les exigences de traçabilité qui découlent d’un environnement légal et réglementaire, ainsi que de contrôles internes toujours plus stricts ;
- Les besoins accrus en business analytics permettant d’anticiper et de prendre des décisions stratégiques dans un contexte métier ou sectoriel précis ;
- L’évolution des modes collaboratifs internes, à l’image de l’immixtion des divers réseaux sociaux et autres media communautaires dans les pratiques professionnelles ;
- La montée en puissance des interactions via le web, par exemple dans le cadre de la relation client ou de la relation citoyen ;
- Le développement des usages professionnels sur équipements mobiles, et notamment sur smartphones et tablettes numériques, qui ne doivent pas se limiter à donner accès aux collaborateurs en situation de mobilité à des applications comme la messagerie électronique mais également à des applications de gestion telles que celles proposées par les ERP afin d’accéder aux données métiers.
En réponse à ces besoins, près de 9 décideurs sur 10 estiment que leur solution de gestion intégrée doit évoluer afin d’intégrer à sa périphérie des fonctionnalités additionnelles : reporting/tableaux de bord, dématérialisation de documents sortants, signature électronique, numérisation, archivage électronique, EDI, portail ou gestion de processus (de type BPM – Business Process Management).
Un marché en pleine mutation
Markess International constate une interdépendance grandissante des ERP avec les autres solutions du marché requises par les décideurs, et ainsi des besoins croissants d’intégration de ces solutions entre elles.
Afin de s’adapter aux évolutions de la demande des entreprises, les éditeurs de solutions de gestion intégrée se doivent également de revoir leurs offres en tant que telles. Verticalisation, ajouts de nouveaux modules fonctionnels, développement d’écosystèmes permettant de créer des plates?formes ajustables et disponibilité de l’offre en mode SaaS (Software as a Service) sont parmi les axes privilégiés par ces éditeurs.
L’émergence du « cloud computing » touche inévitablement les éditeurs d’ERP, ce qui implique une modification du système de facturation, ainsi que du modèle de développement. Pourtant, face à l’apparition d’offres en mode SaaS sur le marché, et notamment à destination des moyennes entreprises, la demande reste encore marginale avec moins de 5% des organisations en France qui ont choisi ce modèle en 2011.
Selon Markess International, l’explication repose en partie sur la méconnaissance du modèle en tant que tel. Parmi les décideurs interrogés, plus de 80% d’entre eux estiment que leur solution de gestion intégrée devrait évoluer et présenter certaines caractéristiques propres au SaaS… mais sans pour autant les associer spontanément à cette dénomination.
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