ESPACE - Selon les experts, l'homme pourrait se poser sur Mars d'ici à 20 ans. Une conférence est organisée aux Etats-Unis à partir de lundi pour étudier cette possibilité.
Un homme laissant son empreinte sur le sol de la Planète rouge. Un fantasme aujourd'hui, une réalité demain ? Les experts sont de plus en plus nombreux à y croire. Une conférence visant à examiner la faisabilité et l'utilité d'une telle mission est organisée à partir de lundi à Washington. Elle réunira certains des plus grands spécialistes comme Buzz Aldrin, qui a marché sur la lune avec Neil Armstrong en 1969.
"Si on lançait ce projet maintenant, il serait possible d'y poser des hommes dans 20 ans", estime Scott Hubbard, professeur à l'Université Stanford en Californie et ancien responsable du programme d'exploration de Mars à la Nasa. D'ailleurs, l'agence spatiale américaine en a fait sa priorité. Mais le défi est gigantesque et la liste des obstacles est longue.
Un défi technique, mais surtout budgétaire
D'abord, la distance qui sépare la Terre de Mars : entre 56 et 400 millions de kilomètres selon la position des deux planètes. Ensuite, il faudra réussir à poser une masse de 30 à 40 tonnes après une entrée dans l'atmosphère martienne périlleuse. Enfin, les effets sur les astronautes. "Les radiations dans l'espace avec le risque accru de cancer est un danger certain", explique Stephen Davison, responsable de la Nasa. Sans oublier les problèmes d'ordre psychologique en raison des longues périodes d'isolation dans des espaces réduits. Autant de problématiques qui nécessitent encore "10 ans d'études dans la Station spatiale internationale", estime Stephen Davison.
Mais le principal obstacle à la conquête martienne reste budgétaire. "Aller sur Mars ne nécessite pas des miracles, mais de l'argent", souligne le professeur de Stanford. Plusieurs centaines de milliards de dollars au bas mot. Et en temps de crise, la conquête spatiale ne figure évidemment pas parmi les priorités du gouvernement américain. Seul 0,5% du budget de l'Etat est alloué à la Nasa, soit 17 milliards d'euros par an. A l'époque du projet Apollo, l'enveloppe était de 4%...
Les Américains séduits par la conquête martienne
Pourtant, selon un récent sondage, les Américains sont très favorables à l'envoi d'astronautes sur Mars. 75% accepteraient que le budget de la Nasa soit doublé pour financer une telle mission. Un regain d'intérêt que l'on doit certainement à Curiosity, le robot qui explore actuellement le sol martien et qui envoie régulièrement de jolies "cartes postales" du panorama.
L'intérêt grandissant du public donne d'ailleurs des idées à certains. Une société hollandaise a récemment proposé d'envoyer 24 volontaires coloniser Mars d'ici à 2022 dans le cadre d'une émission de téléréalité. Baptisée Mars One, la société ne propose toutefois pas de billet retour. Avis aux amateurs...
Un homme laissant son empreinte sur le sol de la Planète rouge. Un fantasme aujourd'hui, une réalité demain ? Les experts sont de plus en plus nombreux à y croire. Une conférence visant à examiner la faisabilité et l'utilité d'une telle mission est organisée à partir de lundi à Washington. Elle réunira certains des plus grands spécialistes comme Buzz Aldrin, qui a marché sur la lune avec Neil Armstrong en 1969.
"Si on lançait ce projet maintenant, il serait possible d'y poser des hommes dans 20 ans", estime Scott Hubbard, professeur à l'Université Stanford en Californie et ancien responsable du programme d'exploration de Mars à la Nasa. D'ailleurs, l'agence spatiale américaine en a fait sa priorité. Mais le défi est gigantesque et la liste des obstacles est longue.
Un défi technique, mais surtout budgétaire
D'abord, la distance qui sépare la Terre de Mars : entre 56 et 400 millions de kilomètres selon la position des deux planètes. Ensuite, il faudra réussir à poser une masse de 30 à 40 tonnes après une entrée dans l'atmosphère martienne périlleuse. Enfin, les effets sur les astronautes. "Les radiations dans l'espace avec le risque accru de cancer est un danger certain", explique Stephen Davison, responsable de la Nasa. Sans oublier les problèmes d'ordre psychologique en raison des longues périodes d'isolation dans des espaces réduits. Autant de problématiques qui nécessitent encore "10 ans d'études dans la Station spatiale internationale", estime Stephen Davison.
Mais le principal obstacle à la conquête martienne reste budgétaire. "Aller sur Mars ne nécessite pas des miracles, mais de l'argent", souligne le professeur de Stanford. Plusieurs centaines de milliards de dollars au bas mot. Et en temps de crise, la conquête spatiale ne figure évidemment pas parmi les priorités du gouvernement américain. Seul 0,5% du budget de l'Etat est alloué à la Nasa, soit 17 milliards d'euros par an. A l'époque du projet Apollo, l'enveloppe était de 4%...
Les Américains séduits par la conquête martienne
Pourtant, selon un récent sondage, les Américains sont très favorables à l'envoi d'astronautes sur Mars. 75% accepteraient que le budget de la Nasa soit doublé pour financer une telle mission. Un regain d'intérêt que l'on doit certainement à Curiosity, le robot qui explore actuellement le sol martien et qui envoie régulièrement de jolies "cartes postales" du panorama.
L'intérêt grandissant du public donne d'ailleurs des idées à certains. Une société hollandaise a récemment proposé d'envoyer 24 volontaires coloniser Mars d'ici à 2022 dans le cadre d'une émission de téléréalité. Baptisée Mars One, la société ne propose toutefois pas de billet retour. Avis aux amateurs...
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