Inquiétude dans les classes prépas : deux amendements au projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche, votés par les députés dans la nuit du 23 au 24 mai, pourraient bien bousculer le recrutement des élèves dans les classes préparatoires aux grandes écoles.
Le premier prévoit que les lycéens qui auront obtenu les meilleurs résultats au bac dans leur établissement (soit 5 % à 7 %, des élèves, un chiffre à définir, annuellement, par décret), auront un droit automatique à rejoindre une classe préparatoire, Sciences Po, un IUT, l'université Paris-Dauphine ou toutes filières sélectives de leur choix, s'ils le souhaitent. Le recteur, dans chaque académie, sera chargé de faciliter cet accès.
Cet amendement, introduit par les députés socialistes Vincent Feltesse, rapporteur de la loi, et Jérôme Guedj, et soutenu par le gouvernement, a été adopté à une très large majorité socialiste, écologiste et centriste. "La France est quasi championne du monde de l'inéquité scolaire, classée 27e sur 34 par l'OCDE. Il faut débloquer le système et toutes les initiatives sont bienvenues. Nous avons la responsabilité d'essayer et, à ce titre, nous soutenons l'initiative", a expliqué Philippe Gomez, député UDI de Nouvelle-Calédonie. Cette idée avait déjà été portée, en novembre 2005, à l'occasion d'une proposition...
Isabelle Rey-Lefebvre
Le premier prévoit que les lycéens qui auront obtenu les meilleurs résultats au bac dans leur établissement (soit 5 % à 7 %, des élèves, un chiffre à définir, annuellement, par décret), auront un droit automatique à rejoindre une classe préparatoire, Sciences Po, un IUT, l'université Paris-Dauphine ou toutes filières sélectives de leur choix, s'ils le souhaitent. Le recteur, dans chaque académie, sera chargé de faciliter cet accès.
Cet amendement, introduit par les députés socialistes Vincent Feltesse, rapporteur de la loi, et Jérôme Guedj, et soutenu par le gouvernement, a été adopté à une très large majorité socialiste, écologiste et centriste. "La France est quasi championne du monde de l'inéquité scolaire, classée 27e sur 34 par l'OCDE. Il faut débloquer le système et toutes les initiatives sont bienvenues. Nous avons la responsabilité d'essayer et, à ce titre, nous soutenons l'initiative", a expliqué Philippe Gomez, député UDI de Nouvelle-Calédonie. Cette idée avait déjà été portée, en novembre 2005, à l'occasion d'une proposition...
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