La rentrée gouvernementale du 19 août s’est déroulée à l’Élysée sur le thème de “La France en 2025”. L’aménagement du territoire et la transition énergétique font partie des cinq objectifs de long terme fixés par le chef de l’État.
Souveraineté, excellence et unité : tels sont les grands défis de la France pour les dix prochaines années selon François Hollande, qui s’est exprimé en ouverture du séminaire gouvernemental de rentrée, placé sous le signe de “La France en 2025” [cliquez ici pour lire son discours].
Le Président a reconnu l’existence d’une “fracture territoriale” avec “d’un côté des métropoles dynamiques, de l’autre des quartiers délaissés, des zones périurbaines de plus en plus éloignées des centres, des espaces ruraux abandonnés”. Pour y remédier, il entend profiter des opportunités liées au développement du numérique, créer une économie circulaire, rénover les transports et maintenir une agriculture de qualité. Il a également évoqué l’enjeu de “la croissance bleue” par la valorisation de la façade maritime du pays, qui doit selon lui être un atout majeur dans la mondialisation.
Après un été marqué par l’éviction de Delphine Batho et les craintes d’Europe Écologie-Les Verts sur les réelles intentions de l’exécutif, François Hollande a aussi affirmé que la lutte contre le réchauffement climatique était une “ardente obligation” nationale, un “enjeu industriel” et un “gisement d’emplois” pour l’avenir.
En plus de “réussir la transition énergétique” et de “faire de notre territoire un levier de développement”, le chef de l'Etat a parlé de trois autres chantiers pour les dix prochaines années. Il faudra selon lui “utiliser pleinement notre avantage démographique” grâce à une meilleure formation professionnelle, “gagner la bataille de la mondialisation” en améliorant l’attractivité du pays et “inclure tous les citoyens dans la République” pour un meilleur “vivre-ensemble”.
Mission confiée au Commissariat général à la stratégie et à la prospective
À l’issue de la réunion, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé sur le perron de l’Élysée que le“projet pour la France pour les dix ans qui viennent” allait être rédigé par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, rattaché au gouvernement. Celui-ci avait déjà été mis à contribution, notamment par la rédaction d’un exposé d’introduction au séminaire par le commissaire général, Jean Pisani-Ferry, qui a décrit pour 2025 une France “plus vieille, plus petite, moins riche” mais “qui ne manquera pas d’atouts”.
Les ministres avaient également dû plancher cet été sur l’avenir du pays, en préparant pour le président de la République une note exposant leur vision du futur dans leurs domaines respectifs. Certaines de ces notes avaient été révélées par l’hebdomadaire Le Point le 15 août dernier (lire encadré). Enfin, la commission “Innovation 2030”, présidée par Anne Lauvergeon, doit aussi proposer au gouvernement, le 9 septembre prochain, une liste des secteurs et technologies où la France est susceptible d’occuper des positions de leader à l’horizon 2030.
Raphaël Moreaux
Souveraineté, excellence et unité : tels sont les grands défis de la France pour les dix prochaines années selon François Hollande, qui s’est exprimé en ouverture du séminaire gouvernemental de rentrée, placé sous le signe de “La France en 2025” [cliquez ici pour lire son discours].
Le Président a reconnu l’existence d’une “fracture territoriale” avec “d’un côté des métropoles dynamiques, de l’autre des quartiers délaissés, des zones périurbaines de plus en plus éloignées des centres, des espaces ruraux abandonnés”. Pour y remédier, il entend profiter des opportunités liées au développement du numérique, créer une économie circulaire, rénover les transports et maintenir une agriculture de qualité. Il a également évoqué l’enjeu de “la croissance bleue” par la valorisation de la façade maritime du pays, qui doit selon lui être un atout majeur dans la mondialisation.
Après un été marqué par l’éviction de Delphine Batho et les craintes d’Europe Écologie-Les Verts sur les réelles intentions de l’exécutif, François Hollande a aussi affirmé que la lutte contre le réchauffement climatique était une “ardente obligation” nationale, un “enjeu industriel” et un “gisement d’emplois” pour l’avenir.
En plus de “réussir la transition énergétique” et de “faire de notre territoire un levier de développement”, le chef de l'Etat a parlé de trois autres chantiers pour les dix prochaines années. Il faudra selon lui “utiliser pleinement notre avantage démographique” grâce à une meilleure formation professionnelle, “gagner la bataille de la mondialisation” en améliorant l’attractivité du pays et “inclure tous les citoyens dans la République” pour un meilleur “vivre-ensemble”.
Mission confiée au Commissariat général à la stratégie et à la prospective
À l’issue de la réunion, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé sur le perron de l’Élysée que le“projet pour la France pour les dix ans qui viennent” allait être rédigé par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, rattaché au gouvernement. Celui-ci avait déjà été mis à contribution, notamment par la rédaction d’un exposé d’introduction au séminaire par le commissaire général, Jean Pisani-Ferry, qui a décrit pour 2025 une France “plus vieille, plus petite, moins riche” mais “qui ne manquera pas d’atouts”.
Les ministres avaient également dû plancher cet été sur l’avenir du pays, en préparant pour le président de la République une note exposant leur vision du futur dans leurs domaines respectifs. Certaines de ces notes avaient été révélées par l’hebdomadaire Le Point le 15 août dernier (lire encadré). Enfin, la commission “Innovation 2030”, présidée par Anne Lauvergeon, doit aussi proposer au gouvernement, le 9 septembre prochain, une liste des secteurs et technologies où la France est susceptible d’occuper des positions de leader à l’horizon 2030.
Raphaël Moreaux
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