Il n’y a pas de doute, le modèle traditionnel du travail s’est radicalement transformé depuis les années 1950.
L’emploi permanent d’autrefois est remplacé par des postes à temps partiel ou encore par le travail autonome et contractuel. Dans plusieurs pays industrialisés, le nombre de travailleurs à temps partiel a explosé depuis 10 ans.
Selon les données de l’OCDE, il y a au Canada 425 600 travailleurs à temps partiel de plus aujourd’hui qu’en 2002, et 3,8 millions de plus aux États-Unis ! Dans certains pays comme le Luxembourg, la Turquie, l’Italie ou la République slovaque, le nombre d’employés à temps partiel a même carrément doublé en 10 ans.
Au total, cela correspond à 21,8 millions de travailleurs à temps partiel de plus qu’en 2002, pour ces 28 pays de l’OCDE.
Pourquoi?
La crise économique de 2008-2009 y est pour quelque chose. Plusieurs entreprises ont diminué les heures de travail de leur personnel pour réduire leurs dépenses tout en gardant leurs employés afin d’éliminer les coûts éventuels en formation lors de la reprise.
En revanche, de meilleurs salaires et un désir de mieux concilier travail et famille peuvent aussi favoriser le travail à temps partiel. Les femmes, notamment, sont beaucoup plus nombreuses que les hommes à travailler moins d’heures par semaine, et c’est souvent parce qu’elles souhaitent passer plus de temps à s’occuper des enfants.
Le cas des États-Unis
Le pays de Barack Obama a créé près de 2 millions d’emplois à temps partiel entre 2008 et 2009. C’est donc dire qu’il s’est créé presque autant d’emplois à temps partiel en une année qu’en huit ans (de 2000 à 2008).
Encore une fois, la crise économique est évoquée pour justifier l’augmentation subite de ces emplois à temps partiel.
Mais le « Affordable Care Act », aussi appelé « Obamacare », serait aussi pointé du doigt pour expliquer la hausse fulgurante de la proportion de travailleurs à temps partiel aux États-Unis.
Cette loi adoptée en 2010 oblige les entreprises embauchant 50 personnes ou plus à temps plein de leur fournir une assurance maladie. Plusieurs entreprises ont donc décidé de réduire les heures de travail d’anciens et de nouveaux employés dans le but de ne pas avoir à payer la note.
Or, bien que cet élément ait été mis en cause, il est important de souligner que 96 % des entreprises américaines comptent moins de 50 employés et, donc, n’ont pas l’obligation de les assurer.
Pour ce qui est des entreprises de plus de 50 employés, les chiffres récents nous indiquent que seulement 0,2 % d’entre elles n’offrent pas de régime d’assurance maladie à leurs salariés à temps plein.
Plus de 1 travailleur à temps partiel sur 10 l’est contre son gré
Pour les salariés à temps partiel américains, cet horaire réduit leur permet de garder leur emploi et un revenu en attendant que la situation économique se rétablisse. Par contre, l’OCDE affirme que 11,5 % des Américains qui travaillent à temps partiel ne le feraient pas de leur plein gré, et souhaiteraient occuper un emploi à temps complet.
5 août. 2013 par Justine Leggett-Dubé
L’emploi permanent d’autrefois est remplacé par des postes à temps partiel ou encore par le travail autonome et contractuel. Dans plusieurs pays industrialisés, le nombre de travailleurs à temps partiel a explosé depuis 10 ans.
Selon les données de l’OCDE, il y a au Canada 425 600 travailleurs à temps partiel de plus aujourd’hui qu’en 2002, et 3,8 millions de plus aux États-Unis ! Dans certains pays comme le Luxembourg, la Turquie, l’Italie ou la République slovaque, le nombre d’employés à temps partiel a même carrément doublé en 10 ans.
Au total, cela correspond à 21,8 millions de travailleurs à temps partiel de plus qu’en 2002, pour ces 28 pays de l’OCDE.
Pourquoi?
La crise économique de 2008-2009 y est pour quelque chose. Plusieurs entreprises ont diminué les heures de travail de leur personnel pour réduire leurs dépenses tout en gardant leurs employés afin d’éliminer les coûts éventuels en formation lors de la reprise.
En revanche, de meilleurs salaires et un désir de mieux concilier travail et famille peuvent aussi favoriser le travail à temps partiel. Les femmes, notamment, sont beaucoup plus nombreuses que les hommes à travailler moins d’heures par semaine, et c’est souvent parce qu’elles souhaitent passer plus de temps à s’occuper des enfants.
Le cas des États-Unis
Le pays de Barack Obama a créé près de 2 millions d’emplois à temps partiel entre 2008 et 2009. C’est donc dire qu’il s’est créé presque autant d’emplois à temps partiel en une année qu’en huit ans (de 2000 à 2008).
Encore une fois, la crise économique est évoquée pour justifier l’augmentation subite de ces emplois à temps partiel.
Mais le « Affordable Care Act », aussi appelé « Obamacare », serait aussi pointé du doigt pour expliquer la hausse fulgurante de la proportion de travailleurs à temps partiel aux États-Unis.
Cette loi adoptée en 2010 oblige les entreprises embauchant 50 personnes ou plus à temps plein de leur fournir une assurance maladie. Plusieurs entreprises ont donc décidé de réduire les heures de travail d’anciens et de nouveaux employés dans le but de ne pas avoir à payer la note.
Or, bien que cet élément ait été mis en cause, il est important de souligner que 96 % des entreprises américaines comptent moins de 50 employés et, donc, n’ont pas l’obligation de les assurer.
Pour ce qui est des entreprises de plus de 50 employés, les chiffres récents nous indiquent que seulement 0,2 % d’entre elles n’offrent pas de régime d’assurance maladie à leurs salariés à temps plein.
Plus de 1 travailleur à temps partiel sur 10 l’est contre son gré
Pour les salariés à temps partiel américains, cet horaire réduit leur permet de garder leur emploi et un revenu en attendant que la situation économique se rétablisse. Par contre, l’OCDE affirme que 11,5 % des Américains qui travaillent à temps partiel ne le feraient pas de leur plein gré, et souhaiteraient occuper un emploi à temps complet.
5 août. 2013 par Justine Leggett-Dubé
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