Une nouvelle technique de dessalement basée sur une réaction chimique se révèle peu couteuse.
Des chercheurs de l’université du Texas à Austin et de celle de Marburg en Allemagne ont collaboré avec la société Okeanos Technologies pour fabriquer une puce électronique permettant de dessaler l’eau de mer. Le principe est simple : l’eau de mer s’écoule entre plusieurs micro-canaux de 22 microns de diamètre. Chacun d’entre eux se divise en deux.
Au point de séparation, une électrode impose une tension qui oxyde les ions chlorure. La disparition de ces ions provoque un gradient de champ magnétique qui pousse les ions chargés positivement vers la sortie. Les ions chargés négativement sont alors attirés par ceux chargés positivement. Un canal contient donc les ions chargés, tandis que dans le deuxième coule une eau partiellement dessalée.
Les avantages de cette approche sont sa simplicité de mise en œuvre, son besoin en énergie limité puisque des piles du commerce suffiraient à l’alimenter, et donc son faible coût. Reste cependant à améliorer le rendement. A ce jour, le taux de désalinisation est de seulement 25% maximum. Un taux qui doit impérativement atteindre les 99% pour que l’eau soit considérée comme potable.
Paru dans le journal Angewandte Chemie, ces travaux proposent une alternative prometteuse aux techniques actuelles dont la distillation ou l’osmose inverse, très efficaces mais très chères à mettre en œuvre.
Par Audrey Loubens, journaliste scientifique
16 août 2013
Des chercheurs de l’université du Texas à Austin et de celle de Marburg en Allemagne ont collaboré avec la société Okeanos Technologies pour fabriquer une puce électronique permettant de dessaler l’eau de mer. Le principe est simple : l’eau de mer s’écoule entre plusieurs micro-canaux de 22 microns de diamètre. Chacun d’entre eux se divise en deux.
Au point de séparation, une électrode impose une tension qui oxyde les ions chlorure. La disparition de ces ions provoque un gradient de champ magnétique qui pousse les ions chargés positivement vers la sortie. Les ions chargés négativement sont alors attirés par ceux chargés positivement. Un canal contient donc les ions chargés, tandis que dans le deuxième coule une eau partiellement dessalée.
Les avantages de cette approche sont sa simplicité de mise en œuvre, son besoin en énergie limité puisque des piles du commerce suffiraient à l’alimenter, et donc son faible coût. Reste cependant à améliorer le rendement. A ce jour, le taux de désalinisation est de seulement 25% maximum. Un taux qui doit impérativement atteindre les 99% pour que l’eau soit considérée comme potable.
Paru dans le journal Angewandte Chemie, ces travaux proposent une alternative prometteuse aux techniques actuelles dont la distillation ou l’osmose inverse, très efficaces mais très chères à mettre en œuvre.
Par Audrey Loubens, journaliste scientifique
16 août 2013
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