Le développement durable est à la mode et bien des actions sont lancées en son nom. Mais que signifie-t-il exactement ? Un chef d'entreprise, une architecte et un philosophe en présentent les principes qui touchent à la façon de produire, de consommer, de construire... Une vraie philosophie qui peut inspirer toute l'économie.
Directeur général de Dassault System, Bernard Charlès parle en créateur de produit ou de services.
Si pour fabriquer un produit nous prenons davantage à la nature que ce que nous fournissons au final à l'homme, alors le bilan est négatif. Pour contribuer à un "développement durable", l'entreprise doit au contraire fournir plus qu'elle ne capte de ressources.
Bernard Charlès, directeur général de Dassault System
Futurs créateurs d'entreprise, il vous faut donc voir plus loin que votre marché avant de lancer un produit... Il ne suffit pas de calculer ce qu'il vous coûte, de trouver des clients et de fixer un prix mais de réfléchir à l'éco-conception : du début à la fin de la vie du produit, quels sont les coûts directs et indirects de sa fabrication, pour l'entreprise... mais aussi la collectivité.
Architecte, François-Hélène Jourda applique cela à la construction. On peut aujourd'hui construire des bâtiments qui produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment, sans oublier de penser à très long terme. "Car nous empruntons la planète aux générations futures", dit-elle.
Françoise-Hélène Jourda, architecte
Philosophe, Dominique Bourg élargit encore la réflexion en cernant deux enjeux du développement durable : celui de l'environnement, que l'humanité a eu tendance à "piller" du 18ème au 20ème siècle, et celui de la répartition des richesses. Car la razzia a aussi consisté pour certains à faire main basse sur les richesses des autres.
Dominique Bourg, philosophe
Face à tant de déséquilibres, un développement durable, au sens propre du terme, est-il encore possible pour l'humanité sur la planète Terre ? Tant le chef d'entreprise que le philosophe sont plutôt optimistes : les déséquilibres sont tels, qu'il nous faut forcément être plus inventifs (pour protéger l'environnement et les ressources), et plus solidaires.
Deux dimensions que la technologie doit désormais intégrer dans toute découverte et innovation. Plus question de créer pour les hommes des choses qui se révéleraient mauvaises pour l'Homme. Belle leçon de philosophie.
Si pour fabriquer un produit nous prenons davantage à la nature que ce que nous fournissons au final à l'homme, alors le bilan est négatif. Pour contribuer à un "développement durable", l'entreprise doit au contraire fournir plus qu'elle ne capte de ressources.
Futurs créateurs d'entreprise, il vous faut donc voir plus loin que votre marché avant de lancer un produit... Il ne suffit pas de calculer ce qu'il vous coûte, de trouver des clients et de fixer un prix mais de réfléchir à l'éco-conception : du début à la fin de la vie du produit, quels sont les coûts directs et indirects de sa fabrication, pour l'entreprise... mais aussi la collectivité.
Architecte, François-Hélène Jourda applique cela à la construction. On peut aujourd'hui construire des bâtiments qui produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment, sans oublier de penser à très long terme. "Car nous empruntons la planète aux générations futures", dit-elle.
Philosophe, Dominique Bourg élargit encore la réflexion en cernant deux enjeux du développement durable : celui de l'environnement, que l'humanité a eu tendance à "piller" du 18ème au 20ème siècle, et celui de la répartition des richesses. Car la razzia a aussi consisté pour certains à faire main basse sur les richesses des autres.
Face à tant de déséquilibres, un développement durable, au sens propre du terme, est-il encore possible pour l'humanité sur la planète Terre ? Tant le chef d'entreprise que le philosophe sont plutôt optimistes : les déséquilibres sont tels, qu'il nous faut forcément être plus inventifs (pour protéger l'environnement et les ressources), et plus solidaires.
Deux dimensions que la technologie doit désormais intégrer dans toute découverte et innovation. Plus question de créer pour les hommes des choses qui se révéleraient mauvaises pour l'Homme. Belle leçon de philosophie.
Vendredi 16 Septembre 2011
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