Combien y a-t-il d’étudiants en Communauté française ? Etudient-ils plutôt à l’université ou dans les hautes écoles ? Les femmes et les hommes choisissent-ils les mêmes orientations ? Voici un aperçu cartographique de notre enseignement supérieur.
Cette année, environ 165 000 étudiants empruntent le chemin des auditoires, des classes et des laboratoires. Parmi eux, 88 000 ont choisi le supérieur non-universitaire dont les études en soins infirmiers, en kinésithérapie, ou encore en marketing attirent sans cesse de nouveaux inscrits. Les 77 000 étudiants qui fréquentent les universités ont quant à eu majoritairement préféré l’économie, le droit et la médecine.
L’enseignement supérieur se féminise
Le nombre d’étudiants en communauté française augmente chaque année. Cette croissance s'explique par la féminisation de l’enseignement supérieur composé aujourd'hui par 56% de femmes. Cette tendance profite surtout aux universités comme en atteste par exemple la composition d’un auditoire en médecine vétérinaire de l’université de Liège. "La féminisation de la faculté a commencé dans les années ’90 et actuellement nous avons près de 70% de femmes", explique Pascal Leroy, le doyen de la faculté.
Les femmes boudent certaines études à débouchés
Paradoxalement, dans les sections ingénieur industriel, électromécanique et informatique, moins d’un étudiant sur dix est une femme, alors qu’un plus grand intérêt de leur part résoudrait bien des problèmes : "beaucoup de métiers techniques sont en pénurie et la demande au niveau des entreprises est extrêmement forte", explique Philippe Collée, le directeur de la catégorie technique de la Haute Ecole de la Province de Liège. Pour lui, si les femmes choisissaient davantage ce type d’orientation, il y aurait un double avantage, à savoir, une population plus importante sur les bancs de l’école mais aussi une demande d’emploi souvent satisfaite par les entreprises.
Mais les femmes leurs domaines de prédilection comme la psychologie, les langues ou encore le métier de sage-femme qui n’attire qu’un tout petit pourcent d’hommes. Pour ces derniers, "le choix des études est murement réfléchi et motivé", explique la coordinatrice du bachelier sage-femme à Helmo-Sainte-Juienne.
De manière générale, une femme sur deux réussira son année contre un homme sur trois. Est-ce là une question de discipline ou plutôt une question d’intelligence ? A chacun sa réponse.
I.L. avec Nora Khaleefeh
mardi 20 septembre 2011 à 11h49
http://www.rtbf.be/info/societe/detail_quel-est-le-visage-de-notre-enseignement-superieur?id=6781293
Cette année, environ 165 000 étudiants empruntent le chemin des auditoires, des classes et des laboratoires. Parmi eux, 88 000 ont choisi le supérieur non-universitaire dont les études en soins infirmiers, en kinésithérapie, ou encore en marketing attirent sans cesse de nouveaux inscrits. Les 77 000 étudiants qui fréquentent les universités ont quant à eu majoritairement préféré l’économie, le droit et la médecine.
L’enseignement supérieur se féminise
Le nombre d’étudiants en communauté française augmente chaque année. Cette croissance s'explique par la féminisation de l’enseignement supérieur composé aujourd'hui par 56% de femmes. Cette tendance profite surtout aux universités comme en atteste par exemple la composition d’un auditoire en médecine vétérinaire de l’université de Liège. "La féminisation de la faculté a commencé dans les années ’90 et actuellement nous avons près de 70% de femmes", explique Pascal Leroy, le doyen de la faculté.
Les femmes boudent certaines études à débouchés
Paradoxalement, dans les sections ingénieur industriel, électromécanique et informatique, moins d’un étudiant sur dix est une femme, alors qu’un plus grand intérêt de leur part résoudrait bien des problèmes : "beaucoup de métiers techniques sont en pénurie et la demande au niveau des entreprises est extrêmement forte", explique Philippe Collée, le directeur de la catégorie technique de la Haute Ecole de la Province de Liège. Pour lui, si les femmes choisissaient davantage ce type d’orientation, il y aurait un double avantage, à savoir, une population plus importante sur les bancs de l’école mais aussi une demande d’emploi souvent satisfaite par les entreprises.
Mais les femmes leurs domaines de prédilection comme la psychologie, les langues ou encore le métier de sage-femme qui n’attire qu’un tout petit pourcent d’hommes. Pour ces derniers, "le choix des études est murement réfléchi et motivé", explique la coordinatrice du bachelier sage-femme à Helmo-Sainte-Juienne.
De manière générale, une femme sur deux réussira son année contre un homme sur trois. Est-ce là une question de discipline ou plutôt une question d’intelligence ? A chacun sa réponse.
I.L. avec Nora Khaleefeh
mardi 20 septembre 2011 à 11h49
http://www.rtbf.be/info/societe/detail_quel-est-le-visage-de-notre-enseignement-superieur?id=6781293
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