Directeur général, un ‘‘ visionnaire polyvalent ’’
Il peut paraître difficile de dresser le portrait robot du directeur général tant ce métier va varier selon les entreprises concernées, leur taille, leur identité, leur secteur d’activité, la personnalité dudit « dg », ou encore la présence et l’action parallèle d’un président… Deux constantes cependant, pour faire un bon « directeur général » il s’agit d’être bon gestionnaire, et bon un stratège.
Du marketing aux ressources humaines en passant par la production ou les services éventuellement délivrés par sa société, le directeur général a la haute main sur l’ensemble des fonctions cruciales de son entreprise. Son rôle est double : gérer le quotidien mais aussi dessiner une stratégie issue de sa réflexion personnelle et du dialogue constant qu’il entretient avec ses interlocuteurs –clients, fournisseurs, concurrents, partenaires sociaux et politiques.
« Cette dualité de missions est caractéristique du directeur général », souligne Julien Rozet, président du directoire d’Alexander Hughes, cabinet spécialisé dans le recrutement, la chasse de dirigeants et de membres de comités de direction. « Cette capacité – qu’il peut partager avec le président de l’entreprise – à établir une stratégie, à préparer l’avenir voire à modeler son activité par de grandes opérations de croissance externe est d’ailleurs emblématique de cette fonction. Et c’est ce que l’on attend in fine d’un grand patron. »
Un généraliste sachant s’entourer
Dans la plupart des cas, le directeur général sera issu d’une branche d’activité bien déterminée – commercial, production ou encore finance – qu’il aura pu dépasser pour acquérir un caractère généraliste. S’il ne lui appartient pas de connaître dans le détail les moindres rouages de son entreprise, il doit en revanche être capable de s’entourer de nombreux spécialistes. « Le directeur général ne sait pas forcément tout faire, reprend Julien Rozet, mais il aura toujours un certain talent commercial, quelques connaissances techniques et un savoir-faire de gestionnaire. Plus important encore, il saura s’entourer de toutes les expertises nécessaires. Ce qui sous-entend une capacité à déléguer mais aussi à synthétiser et à prioriser les grands dossiers… »
« PME ou grand groupe, on ne dirige pas une quincaillerie comme on dirige ArcelorMittal »
Si l’action du directeur général va fortement influer sur l’identité de l’entreprise, cette dernière, de par son histoire, son activité et son envergure va aussi donner plus d’envergure à son activité ou au contraire la limiter. « PME, grand groupe, il est indéniable que le volume entraîne la complexité. On ne gère pas une quincaillerie comme on dirige ArcelorMittal. D’autant qu’on ne dispose pas des mêmes équipes autour de soi. Plus la troupe sera petite, plus le directeur général devra lui-même jouer une partie de la musique de l’entreprise. Plus le groupe sera important, plus il jouera au contraire le rôle de chef d’orchestre. »
MBA, EMBA, des formations utiles mais pas indispensables
Pour pouvoir prétendre à une direction générale, deux critères priment : l’expérience – comptez 10 à 15 ans minimum – et la bonne formation. Les profils les plus adaptés étant les ingénieurs disposant déjà d’une expérience significative dans des postes à responsabilité, les diplômés d’écoles de commerce là encore déjà expérimentés, voire les titulaires d’un diplôme de 3e cycle de type MBA ou E-MBA. « Attention cependant, la formation ne fait pas le patron. Un cursus de type MBA sera inutile si vous n’avez pas, à priori, les qualités et la volonté pour exercer ce genre de responsabilités. »
Des salaires très variables, jusqu’à des sommets
Côtés salaires, la fourchette s’avère extrêmement large, variant largement selon la taille des entreprises et leur localisation, de 60 000 euros pour les moins gourmands jusqu’à 300 000 voire 450 000 euros dans les groupes internationaux.
© 2011 Journal des Grandes Ecoles - Tous droits réservés
http://journaldesgrandesecoles.com/role-fonction-et-responsabilites-des-directeurs-generaux/
Il peut paraître difficile de dresser le portrait robot du directeur général tant ce métier va varier selon les entreprises concernées, leur taille, leur identité, leur secteur d’activité, la personnalité dudit « dg », ou encore la présence et l’action parallèle d’un président… Deux constantes cependant, pour faire un bon « directeur général » il s’agit d’être bon gestionnaire, et bon un stratège.
Du marketing aux ressources humaines en passant par la production ou les services éventuellement délivrés par sa société, le directeur général a la haute main sur l’ensemble des fonctions cruciales de son entreprise. Son rôle est double : gérer le quotidien mais aussi dessiner une stratégie issue de sa réflexion personnelle et du dialogue constant qu’il entretient avec ses interlocuteurs –clients, fournisseurs, concurrents, partenaires sociaux et politiques.
« Cette dualité de missions est caractéristique du directeur général », souligne Julien Rozet, président du directoire d’Alexander Hughes, cabinet spécialisé dans le recrutement, la chasse de dirigeants et de membres de comités de direction. « Cette capacité – qu’il peut partager avec le président de l’entreprise – à établir une stratégie, à préparer l’avenir voire à modeler son activité par de grandes opérations de croissance externe est d’ailleurs emblématique de cette fonction. Et c’est ce que l’on attend in fine d’un grand patron. »
Un généraliste sachant s’entourer
Dans la plupart des cas, le directeur général sera issu d’une branche d’activité bien déterminée – commercial, production ou encore finance – qu’il aura pu dépasser pour acquérir un caractère généraliste. S’il ne lui appartient pas de connaître dans le détail les moindres rouages de son entreprise, il doit en revanche être capable de s’entourer de nombreux spécialistes. « Le directeur général ne sait pas forcément tout faire, reprend Julien Rozet, mais il aura toujours un certain talent commercial, quelques connaissances techniques et un savoir-faire de gestionnaire. Plus important encore, il saura s’entourer de toutes les expertises nécessaires. Ce qui sous-entend une capacité à déléguer mais aussi à synthétiser et à prioriser les grands dossiers… »
« PME ou grand groupe, on ne dirige pas une quincaillerie comme on dirige ArcelorMittal »
Si l’action du directeur général va fortement influer sur l’identité de l’entreprise, cette dernière, de par son histoire, son activité et son envergure va aussi donner plus d’envergure à son activité ou au contraire la limiter. « PME, grand groupe, il est indéniable que le volume entraîne la complexité. On ne gère pas une quincaillerie comme on dirige ArcelorMittal. D’autant qu’on ne dispose pas des mêmes équipes autour de soi. Plus la troupe sera petite, plus le directeur général devra lui-même jouer une partie de la musique de l’entreprise. Plus le groupe sera important, plus il jouera au contraire le rôle de chef d’orchestre. »
MBA, EMBA, des formations utiles mais pas indispensables
Pour pouvoir prétendre à une direction générale, deux critères priment : l’expérience – comptez 10 à 15 ans minimum – et la bonne formation. Les profils les plus adaptés étant les ingénieurs disposant déjà d’une expérience significative dans des postes à responsabilité, les diplômés d’écoles de commerce là encore déjà expérimentés, voire les titulaires d’un diplôme de 3e cycle de type MBA ou E-MBA. « Attention cependant, la formation ne fait pas le patron. Un cursus de type MBA sera inutile si vous n’avez pas, à priori, les qualités et la volonté pour exercer ce genre de responsabilités. »
Des salaires très variables, jusqu’à des sommets
Côtés salaires, la fourchette s’avère extrêmement large, variant largement selon la taille des entreprises et leur localisation, de 60 000 euros pour les moins gourmands jusqu’à 300 000 voire 450 000 euros dans les groupes internationaux.
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