Les centres de formation d’apprentis sont spécialisés dans la formation par Alternance
Les centres de formation d’apprentis (CFA) s’imposent comme un rouage essentiel de l’alternance. Au nombre de 1100, dont 660 en Ile-de-France, ils dispensent des formations en apprentissage combinant cours théoriques et travail en entreprise et mènent à des diplômes allant du CAP au bac + 5. En janvier 2010, les CFA accueillaient quelque 424700 apprentis, selon le ministère de l’Education nationale.
Producteurs de contenus pédagogiques ?
En dépit de leur rôle central, les CFA n’ont toutefois qu’une marge de manœuvre limitée sur le contenu des cursus qu’ils proposent. Les diplômes du ministère de l’Education nationale, CAP ou brevet de technicien supérieur (BTS), obligent en effet les établissements à suivre des programmes pédagogiques très cadrés, ne pouvant être enrichis que de cours complémentaires.
Les possibilités sont en revanche plus vastes en cas de création de titre professionnel, qui implique la reconnaissance officielle d’une qualification sur le marché du travail. « Pour les cursus de notre réseau Négoventis, nous avons bâti notre propre programme, qui doit correspondre à un besoin non pourvu par ailleurs », explique Rachid Hanifi, chef du département formation et compétences de l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie (ACFCI), dont le réseau compte aujourd’hui 150 CFA.
A la faculté des métiers de l’Essonne, une nouvelle licence pro en efficacité énergétique verra le jour en septembre 2012. « Un travail de dix-huit mois qui porte sur les matières, mais aussi sur la synchronisation des séquences entre l’entreprise et la formation, explique Alain Bao, directeur de l’établissement et président de l’Association des directeurs de centres de formation d’apprentis d’Ile-de-France. Mais ce n’est pas notre cœur de métier. La demande sociale porte sur les diplômes d’Etat, pas sur les cursus maison, surtout pour les niveaux inférieurs au bac. »
La concurrence des universités et grandes écoles
Les CFA doivent par ailleurs faire face à une concurrence accrue de la part des universités et des écoles, qui, elles aussi, développent leurs propres formations en alternance. « Si l’immense majorité des CFA forment en leur sein leurs apprentis, le développement de l’alternance dans le supérieur a modifié la donne, explique Rachid Hanifi, de l’ACFCI. On voit émerger des CFA hors les murs qui sous-traitent l’activité de formation à des acteurs que sont les universités ou les grandes écoles, par exemple. »
C’est le cas du CFA Sup 2000, le pionnier de l’apprentissage universitaire basé à Saint-Maurice dans le Val-de-Marne, avec ses huit universités partenaires, parmi lesquelles l’université Paris I Panthéon-Sorbonne et l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Une manière de répondre aux évolutions de l’alternance et de se positionner à l’avant-garde en matière de formations.
Producteurs de contenus pédagogiques ?
En dépit de leur rôle central, les CFA n’ont toutefois qu’une marge de manœuvre limitée sur le contenu des cursus qu’ils proposent. Les diplômes du ministère de l’Education nationale, CAP ou brevet de technicien supérieur (BTS), obligent en effet les établissements à suivre des programmes pédagogiques très cadrés, ne pouvant être enrichis que de cours complémentaires.
Les possibilités sont en revanche plus vastes en cas de création de titre professionnel, qui implique la reconnaissance officielle d’une qualification sur le marché du travail. « Pour les cursus de notre réseau Négoventis, nous avons bâti notre propre programme, qui doit correspondre à un besoin non pourvu par ailleurs », explique Rachid Hanifi, chef du département formation et compétences de l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie (ACFCI), dont le réseau compte aujourd’hui 150 CFA.
A la faculté des métiers de l’Essonne, une nouvelle licence pro en efficacité énergétique verra le jour en septembre 2012. « Un travail de dix-huit mois qui porte sur les matières, mais aussi sur la synchronisation des séquences entre l’entreprise et la formation, explique Alain Bao, directeur de l’établissement et président de l’Association des directeurs de centres de formation d’apprentis d’Ile-de-France. Mais ce n’est pas notre cœur de métier. La demande sociale porte sur les diplômes d’Etat, pas sur les cursus maison, surtout pour les niveaux inférieurs au bac. »
La concurrence des universités et grandes écoles
Les CFA doivent par ailleurs faire face à une concurrence accrue de la part des universités et des écoles, qui, elles aussi, développent leurs propres formations en alternance. « Si l’immense majorité des CFA forment en leur sein leurs apprentis, le développement de l’alternance dans le supérieur a modifié la donne, explique Rachid Hanifi, de l’ACFCI. On voit émerger des CFA hors les murs qui sous-traitent l’activité de formation à des acteurs que sont les universités ou les grandes écoles, par exemple. »
C’est le cas du CFA Sup 2000, le pionnier de l’apprentissage universitaire basé à Saint-Maurice dans le Val-de-Marne, avec ses huit universités partenaires, parmi lesquelles l’université Paris I Panthéon-Sorbonne et l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Une manière de répondre aux évolutions de l’alternance et de se positionner à l’avant-garde en matière de formations.
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