L'Open Source est un créneau porteur qui affiche une croissance annuelle de 30% et qui s'annonce incontournable dans les années à venir. C'est en tout cas l'avis du Président de l'Open World Forum, Pierre Queinnec.
L’utilisation de logiciels "libres" ou "Open Source" augmente chaque jour et le secteur est devenu depuis plusieurs années un véritable vivier d’emplois. Aujourd'hui, 300 PME et ETI sont spécialisées dans ce domaine et le logiciel libre emploie plus de 30 000 personnes. "Le Logiciel Libre est devenu une industrie à part entière qu’il ne faut plus considérer comme une fonction support mais plutôt comme un fer de lance pour l’innovation et la création d’emplois" insiste Pierre Queinnec.
Il est d'ailleurs l’un des rares secteurs à connaître le plein emploi. "La demande est telle aujourd’hui qu’elle a la capacité de faire travailler toutes les sociétés et toutes les personnes compétentes dans le métier" ajoute le Président de l'Open World. Une demande qui vient essentiellement des services et de l’édition. Cela dit, les secteurs du Web (les outils et produits autour d'HTML5 ou de JavaScript, de façon générale une grande partie des serveurs HTTP), de la mobilité (Android, Tizen, FirefoxOS, Ubuntu Phone, etc.) et du Cloud (OpenStack, CloudStack, SlapOS, etc.) sont par ailleurs tous les trois en forte croissance et seront pourvoyeurs d’emplois à l’avenir.
Oui, mais voilà, la formation et le recrutement sont clairement les points faibles de ce secteur qui souffre d’un manque de visibilité évident auprès des étudiants. C'est là où les pouvoirs publics peuvent agir afin de renforcer l'attractivité du secteur. "Car les attraits professionnels du Logiciel Libre sont pourtant bien réels, indique Pierre Queinnec qui évoque des problématiques stimulantes intellectuellement, des conditions de travail sans commune mesure avec le reste de l’industrie du développement, des collègues souvent brillants, un salaire attractif (15 à 20% de plus en moyenne que dans le reste du secteur) et des opportunités de carrière en France et à l’étranger particulièrement alléchantes.
Reste donc à créer de vrais cursus de formation pour attirer les étudiants. En attendant, l’auto-formation reste un bon moyen d'accéder aux métiers de l’Open Source. "Les fondations Apache, Eclipse ou encore les réseaux sociaux de développement type GitHub ont rendu beaucoup plus accessible la contribution au Logiciel Libre, ajoute Pierre Queinnec. Malgré tout, l’enjeu reste de migrer de cette historique d'auto-formation vers un modèle mettant en avant des cursus et des unités d’enseignement spécifiques au Logiciel Libre".
L’utilisation de logiciels "libres" ou "Open Source" augmente chaque jour et le secteur est devenu depuis plusieurs années un véritable vivier d’emplois. Aujourd'hui, 300 PME et ETI sont spécialisées dans ce domaine et le logiciel libre emploie plus de 30 000 personnes. "Le Logiciel Libre est devenu une industrie à part entière qu’il ne faut plus considérer comme une fonction support mais plutôt comme un fer de lance pour l’innovation et la création d’emplois" insiste Pierre Queinnec.
Il est d'ailleurs l’un des rares secteurs à connaître le plein emploi. "La demande est telle aujourd’hui qu’elle a la capacité de faire travailler toutes les sociétés et toutes les personnes compétentes dans le métier" ajoute le Président de l'Open World. Une demande qui vient essentiellement des services et de l’édition. Cela dit, les secteurs du Web (les outils et produits autour d'HTML5 ou de JavaScript, de façon générale une grande partie des serveurs HTTP), de la mobilité (Android, Tizen, FirefoxOS, Ubuntu Phone, etc.) et du Cloud (OpenStack, CloudStack, SlapOS, etc.) sont par ailleurs tous les trois en forte croissance et seront pourvoyeurs d’emplois à l’avenir.
Oui, mais voilà, la formation et le recrutement sont clairement les points faibles de ce secteur qui souffre d’un manque de visibilité évident auprès des étudiants. C'est là où les pouvoirs publics peuvent agir afin de renforcer l'attractivité du secteur. "Car les attraits professionnels du Logiciel Libre sont pourtant bien réels, indique Pierre Queinnec qui évoque des problématiques stimulantes intellectuellement, des conditions de travail sans commune mesure avec le reste de l’industrie du développement, des collègues souvent brillants, un salaire attractif (15 à 20% de plus en moyenne que dans le reste du secteur) et des opportunités de carrière en France et à l’étranger particulièrement alléchantes.
Reste donc à créer de vrais cursus de formation pour attirer les étudiants. En attendant, l’auto-formation reste un bon moyen d'accéder aux métiers de l’Open Source. "Les fondations Apache, Eclipse ou encore les réseaux sociaux de développement type GitHub ont rendu beaucoup plus accessible la contribution au Logiciel Libre, ajoute Pierre Queinnec. Malgré tout, l’enjeu reste de migrer de cette historique d'auto-formation vers un modèle mettant en avant des cursus et des unités d’enseignement spécifiques au Logiciel Libre".
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