Du plastique oui, mais sans pétrole, à faible impact environnemental et depuis aujourd'hui toujours plus italien. A la Novamont le Mater Bi, que nous connaissons surtout pour les sacs biodégradables de supermarchés, est produit déjà depuis 30 ans : la nouveauté est l'ultérieure diminution de l'usage de matière première d'origine fossile. Il ne s'agit pas seulement de défendre le territoire contre les entreprises polluantes explique-t-on à la Novamont : il s'agit également d'une occasion de relance industrielle du pays, parce que les nouvelles technologies seront exploitées dans des établissements en Sardaigne et dans la Vénétie.
"Il s'agit d'un Mater Bi de quatrième génération - explique Luigi Capuzzi, directeur de la recherche de Novamont- parce que c'est un plastique qui contient quatre nouvelles technologies différentes. La première est celle qui a été développée dans les années quatre-vingt par un groupe de scientifiques autour de Catia Bastioli, aujourd'hui administrateur délégué Novamont : une technologie de complexation d'un des composant de l'amidon avec des polymères qui jusqu'à quelques années encore étaient achetés à l'extérieur."
La deuxième technologie est celle qui existe actuellement sur le marché, dans laquelle les polymères (c'est à dire des macros molécules complexes) sont produits par Novamont grâce à une technologie développée au début des années deux mille. Ces polymères, en revanche, s'obtiennent à partir de monomères qui eux, jusqu'à aujourd'hui, devaient être achetés. Désormais les deux nouvelles technologies permettent de produire les deux monomères clefs, à partir de ressources renouvelables : "l'acide azélaïque obtenu à partir de l'huile végétale dérivant du chardon sera produit à Porto Torres : le chardon que nous sommes déjà en train de cultiver de façon expérimentale dans les alentours de l'établissement de production." L'autre est le butane-1,4-diol, obtenu à partir de bactéries capables de digérer le sucre et de le transformer en ce précieux composant du plastique bio : "nous le produirons sur la plateforme biotechnologique de Bottrighe, dans la province de Rovigo. Et la nouveauté sera que nous serons les premiers à le faire avec un unique passage biochimique, donc l'avantage est important aussi bien en termes d'environnement qu'en termes économiques", explique Capuzzi.
Trente années de plastique biodégradables est l'habituelle polémique : mais les produits de la terre, ne serait-il pas préférable de les utiliser pour se nourrir, plutôt que pour produire du plastique ? "Nous ne soustrairons pas un seul mètre carré à la production de nourriture : nous utilisons, et utiliserons seulement les terrains en marge qui aujourd'hui ne produisent rien et ne donnent pas de bénéfice. Et puis le chardon pousse très bien en Sardaigne, il a besoin de très peu d'eau et n'a pas besoin d'engrais.
"Il s'agit d'un Mater Bi de quatrième génération - explique Luigi Capuzzi, directeur de la recherche de Novamont- parce que c'est un plastique qui contient quatre nouvelles technologies différentes. La première est celle qui a été développée dans les années quatre-vingt par un groupe de scientifiques autour de Catia Bastioli, aujourd'hui administrateur délégué Novamont : une technologie de complexation d'un des composant de l'amidon avec des polymères qui jusqu'à quelques années encore étaient achetés à l'extérieur."
La deuxième technologie est celle qui existe actuellement sur le marché, dans laquelle les polymères (c'est à dire des macros molécules complexes) sont produits par Novamont grâce à une technologie développée au début des années deux mille. Ces polymères, en revanche, s'obtiennent à partir de monomères qui eux, jusqu'à aujourd'hui, devaient être achetés. Désormais les deux nouvelles technologies permettent de produire les deux monomères clefs, à partir de ressources renouvelables : "l'acide azélaïque obtenu à partir de l'huile végétale dérivant du chardon sera produit à Porto Torres : le chardon que nous sommes déjà en train de cultiver de façon expérimentale dans les alentours de l'établissement de production." L'autre est le butane-1,4-diol, obtenu à partir de bactéries capables de digérer le sucre et de le transformer en ce précieux composant du plastique bio : "nous le produirons sur la plateforme biotechnologique de Bottrighe, dans la province de Rovigo. Et la nouveauté sera que nous serons les premiers à le faire avec un unique passage biochimique, donc l'avantage est important aussi bien en termes d'environnement qu'en termes économiques", explique Capuzzi.
Trente années de plastique biodégradables est l'habituelle polémique : mais les produits de la terre, ne serait-il pas préférable de les utiliser pour se nourrir, plutôt que pour produire du plastique ? "Nous ne soustrairons pas un seul mètre carré à la production de nourriture : nous utilisons, et utiliserons seulement les terrains en marge qui aujourd'hui ne produisent rien et ne donnent pas de bénéfice. Et puis le chardon pousse très bien en Sardaigne, il a besoin de très peu d'eau et n'a pas besoin d'engrais.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/74045.htm
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