Le projet MUSE permettra de scruter les régions les plus lointaines de l'Univers, c'est à dire d'observer les premier instants de l'Univers, quand la matière s'assemble en étoiles et en galaxies.
MUSE doit permettre de comprendre comment l'Univers, formé il y a environ 13 milliards d'années, s'est organisé en étoiles et en galaxies il y a environ 12 milliards d'années. Pour observer les Galaxies à leur création, il faut observer les plus lointaines d'entre elles, celles dont la lumière est la plus faible, car elle vient de loin à travers l'espace qu'elle traverse depuis 12 milliards d'années.
Ces galaxies sont des millions de fois moins lumineuses que les étoiles ou galaxies que nous pouvons voir à l'oeil nu. Il faut donc un instrument très sensible pour capter la moindre lumière. En raison de l'expansion de l'Univers, cette lumière est décalée vers l'infrarouge, ce qui la rend encore plus difficile à capter.
MUSE permettra d'étudier les plus jeunes des galaxies dont les étoiles sont très lumineuses. Leur lumière trahit la présence dominante d'hydrogène l'élément le plus abondant de l'Univers. MUSE pourra isoler les raies de longueur d'onde de l'hydrogène de ces étoiles et permettra d'étudier les galaxies.
MUSE pourra explorer des amas de galaxies lontains, les milieux intergalatique, des amais globulaires, des trous noirs gérants au centre de galaxies. MUSE permetrta d'étudier de petites corps du système solaire.
Des systèmes pour améliorer les images déformées par l'atmosphère
Pour observer des régions lointaines de l'Univers, MUSE est composé de 24 modules constitués chacun de centaines d'élements optiques et mécaniques de grande précision qui ont été assemblés dans une salle blanche aménagée dans une halle construite sur le site de l'Observatoire de Lyon, à Saint Genis Laval.
Le système est constitué de quatre étoiles laser et d'un grand miroir déformable dont la surface peut être corrigée par 1000 actuateurs capables d'améliorer la qualité des informations reçues. Les déformations entrainées par les perturbations de l'atmosphère sont corrigées afin de livrer des données fiables.
MUSE est prêt à partir de Lyon. Démonté puis ré-assemblé sur la plate forme Nasmyth de Yepun (Vénus en langue Mapuche) l'un des quatre télescopes de 8,4 mètres de diamètres du site de Paranal, dans le désert d'Atacama. Une fois réalisés les contrôles et la mise en service au moment de la " première lumière", l'instrument pourra être utilisé par des équipes d'astronomes du monde entier. Les premiers résultats arriveront dans plusieurs années. MUSE devrait être en service pendant une vingtaine d'années.
Michel DEPROST | 06.09.2013 - 22:36
michel.deprost@enviscope.com
http://www.enviscope.com/News/Thematiques/Science/MUSE-observera-les-debuts-de-l-Univers,i19788.html
MUSE doit permettre de comprendre comment l'Univers, formé il y a environ 13 milliards d'années, s'est organisé en étoiles et en galaxies il y a environ 12 milliards d'années. Pour observer les Galaxies à leur création, il faut observer les plus lointaines d'entre elles, celles dont la lumière est la plus faible, car elle vient de loin à travers l'espace qu'elle traverse depuis 12 milliards d'années.
Ces galaxies sont des millions de fois moins lumineuses que les étoiles ou galaxies que nous pouvons voir à l'oeil nu. Il faut donc un instrument très sensible pour capter la moindre lumière. En raison de l'expansion de l'Univers, cette lumière est décalée vers l'infrarouge, ce qui la rend encore plus difficile à capter.
MUSE permettra d'étudier les plus jeunes des galaxies dont les étoiles sont très lumineuses. Leur lumière trahit la présence dominante d'hydrogène l'élément le plus abondant de l'Univers. MUSE pourra isoler les raies de longueur d'onde de l'hydrogène de ces étoiles et permettra d'étudier les galaxies.
MUSE pourra explorer des amas de galaxies lontains, les milieux intergalatique, des amais globulaires, des trous noirs gérants au centre de galaxies. MUSE permetrta d'étudier de petites corps du système solaire.
Des systèmes pour améliorer les images déformées par l'atmosphère
Pour observer des régions lointaines de l'Univers, MUSE est composé de 24 modules constitués chacun de centaines d'élements optiques et mécaniques de grande précision qui ont été assemblés dans une salle blanche aménagée dans une halle construite sur le site de l'Observatoire de Lyon, à Saint Genis Laval.
Le système est constitué de quatre étoiles laser et d'un grand miroir déformable dont la surface peut être corrigée par 1000 actuateurs capables d'améliorer la qualité des informations reçues. Les déformations entrainées par les perturbations de l'atmosphère sont corrigées afin de livrer des données fiables.
MUSE est prêt à partir de Lyon. Démonté puis ré-assemblé sur la plate forme Nasmyth de Yepun (Vénus en langue Mapuche) l'un des quatre télescopes de 8,4 mètres de diamètres du site de Paranal, dans le désert d'Atacama. Une fois réalisés les contrôles et la mise en service au moment de la " première lumière", l'instrument pourra être utilisé par des équipes d'astronomes du monde entier. Les premiers résultats arriveront dans plusieurs années. MUSE devrait être en service pendant une vingtaine d'années.
Michel DEPROST | 06.09.2013 - 22:36
michel.deprost@enviscope.com
http://www.enviscope.com/News/Thematiques/Science/MUSE-observera-les-debuts-de-l-Univers,i19788.html
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