Le stand israélien au Bourget va certainement faire le plein de visiteurs cette année. Tous les deux ans les vendeurs-experts israéliens qui se rendent en France pour ce Salon sont en géneral très heureux des résultats.
Selon Le Moci : "C’est du 20 au 26 juin prochain que se déroulera le salon bisannuel de l’aéronautique et de l’espace au Bourget. Jean-Paul Herteman, président du Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), a résumé le futur salon en quelques chiffres : «il y aura 2113 exposants, venus de 45 pays, et 150 aéronefs seront présentés», soit le plus important salon mondial de ce secteur par le nombre d’exposants.
En terme de participation, mis à part la France (44,6% des exposants), la zone Europe-Russie est la première (31%), l’Amérique suit (18%), loin devant l’Asie-Océanie (4%), et l’Afrique-Moyen-Orient (2%). Sans la France (943 exposants), par rapport à l’ensemble des exposants étrangers, les principaux pays seront les Etats-Unis (26,1%), le Royaume-Uni (8,9%), l’Allemagne (8,8%), l’Italie (8,1%), la Belgique (5,2%), la Russie (3,7%), le Japon (3,3%), l’Espagne (2,7%), et la Suisse (2,4%).
26 pays auront un pavillon national, dont quelques compétiteurs agressifs dans certains secteurs comme Israël (électronique embarquée, drones) ou la Chine. Celle-ci sera représentée par ses deux entreprises nationales, l’Avic, qui assemble des A320 d’Airbus à Tianjin, et la Comac qui présentera la partie avant de ce son C919 dont le premier vol interviendra en 2014.
Même si le trafic passagers mondial des compagnies aériennes devrait croître de 4,7% cette année, notamment au Moyen-Orient (+ 14,6%), l’Iata (Association internationale du transport aérien) prévoit que les profits des compagnies aérienne représenteront en 2011 le quart du profit généré en 2010. Les trois raisons avancés par l’Iata sont : les évènements naturels au Japon, les révolutions dans les pays arabes, et le cours à la hausse du carburant.
Malgré cette perspective, ce seront 150 aéronefs qui seront présentés au Bourget. Certains le seront pour la première fois à ce salon, qu’ils soient européens (Aibus A400M, Eurocopter EC 175, Eurocopter X3), américains (Boeing 747-800, Boeing 787), russe (Antonov 158), ou canadien (Bombardier CRJ 1000). L’appareil invité spécial du Bourget sera le Solar Impulse, l’avion prototype fonctionnant avec des panneaux solaires. En tout cas, l’aviation fait toujours rêver comme cet inventeur néo-zélandais d’un réacteur dorsal." (Jean-François Tournoud)
...
Cette année, plus d’une douzaine de sociétés israéliennes de taille mondiale seront sur le très (trop?) traditionnel “Pavillon israélien” du Salon du Bourget. Quelques entreprises : 1. SIBAT : Ministère israélien de la Défense. ... 2. Aeronotics Ltd : Aeronotics Ltd développe et fabrique des systèmes de reconnaissance, de surveillance, et de sécurité en matière de renseignement. Les solutions de cette entreprise pionnière ont ouvert la voix aux technologies « sans pilote » sur air, mer, terre et dans l’espace basées sur des technologies centralisées en réseau. 4. Elbit Systems : Compagnie de défense électronique globale usant de technologies pour l’aéronautique, les systèmes terrestre et naval, ainsi que des systèmes d’alerte pour l’équipement et la communication militaire. 5. IAI : Israel Aerospace Industries Ltd : IAI est le leader reconnu des technologies aéronautiques civile et militaire proposant une gamme élargie couvrant les besoins de la défense aérienne, terrestre et maritime ainsi que la sûreté intérieure. 6. Rafael Ltd : Créée en 1948, Rafael Advanced Defense Systems Ltd développe depuis des systèmes d’armement pour tous corps d’armée en Israël et mondialement. ...
Natalie Harel avait rencontré Yaïr Shamir [de IAI ] et lui avait consacré un article: “Comment l’esprit high-tech a-t-il gagné le jeune État ?” ... la première explication est d’ordre géopolitique. Frappé d’embargo au lendemain de la guerre des Six jours de juin 1967, Israël n’a pas eu d’autre choix que d’investir massivement dans son industrie militaire.
« Des milliards de dollars ont été injectés dans l’industrie de la Défense au cours des années soixante-dix. Lorsque les étudiants du Technion se frottaient à l’électronique ou l’informatique, c’était quasi exclusivement à usage militaire. Parallèlement, l’armée a créé des unités d’élite pour développer des outils technologique en interne. Des firmes comme IAI, Tadiran ou Elbit ont intégré ce savoir-faire. Avant de développer des activités dédiées au secteur civil », rappelle Shamir, qui s’est illustré à la tête de Scitex (systèmes graphiques par ordinateurs), l’une des premières sociétés à avoir percé dans la haute technologie non militaire.
À l’en croire, un autre facteur a alors joué un rôle clé dans l’émergence de cette « Silicon Valley bis » : la disponibilité du capital. « Au milieu des années quatre-vingts, plusieurs entrepreneurs israéliens ont compris qu’il était possible de lever des fonds sur les marchés boursiers et se sont tournés vers le Nasdaq. Puis le capital risque a pris le relais. Les idées les plus folles ont été financées dans ce pays qui a totalisé jusqu’à 3 000 jeunes pousses. Au cours de l’année 2000, les business angels ont investi 3,6 milliards de dollars dans la high tech israélienne sur fond d’optimisme absolu », poursuit Yaïr Shamir. La suite est connue. Une hausse vertigineuse des salaires dans le secteur, couplée à l’éclatement de la bulle Internet, a frappé de plein fouet les pépinières de Tel-Aviv, Herzlya, Yoknéam ou Haïfa. Sans pour autant remettre en cause le modèle économique made in Israel.
Source: http://www.lemoci.com/011-54630-Aeronautique-le-49eme-salon-du-Bourget-du-20-au-26-juin.html
Par IsraelValley Desk
Publié le 9 juin 2011
Selon Le Moci : "C’est du 20 au 26 juin prochain que se déroulera le salon bisannuel de l’aéronautique et de l’espace au Bourget. Jean-Paul Herteman, président du Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), a résumé le futur salon en quelques chiffres : «il y aura 2113 exposants, venus de 45 pays, et 150 aéronefs seront présentés», soit le plus important salon mondial de ce secteur par le nombre d’exposants.
En terme de participation, mis à part la France (44,6% des exposants), la zone Europe-Russie est la première (31%), l’Amérique suit (18%), loin devant l’Asie-Océanie (4%), et l’Afrique-Moyen-Orient (2%). Sans la France (943 exposants), par rapport à l’ensemble des exposants étrangers, les principaux pays seront les Etats-Unis (26,1%), le Royaume-Uni (8,9%), l’Allemagne (8,8%), l’Italie (8,1%), la Belgique (5,2%), la Russie (3,7%), le Japon (3,3%), l’Espagne (2,7%), et la Suisse (2,4%).
26 pays auront un pavillon national, dont quelques compétiteurs agressifs dans certains secteurs comme Israël (électronique embarquée, drones) ou la Chine. Celle-ci sera représentée par ses deux entreprises nationales, l’Avic, qui assemble des A320 d’Airbus à Tianjin, et la Comac qui présentera la partie avant de ce son C919 dont le premier vol interviendra en 2014.
Même si le trafic passagers mondial des compagnies aériennes devrait croître de 4,7% cette année, notamment au Moyen-Orient (+ 14,6%), l’Iata (Association internationale du transport aérien) prévoit que les profits des compagnies aérienne représenteront en 2011 le quart du profit généré en 2010. Les trois raisons avancés par l’Iata sont : les évènements naturels au Japon, les révolutions dans les pays arabes, et le cours à la hausse du carburant.
Malgré cette perspective, ce seront 150 aéronefs qui seront présentés au Bourget. Certains le seront pour la première fois à ce salon, qu’ils soient européens (Aibus A400M, Eurocopter EC 175, Eurocopter X3), américains (Boeing 747-800, Boeing 787), russe (Antonov 158), ou canadien (Bombardier CRJ 1000). L’appareil invité spécial du Bourget sera le Solar Impulse, l’avion prototype fonctionnant avec des panneaux solaires. En tout cas, l’aviation fait toujours rêver comme cet inventeur néo-zélandais d’un réacteur dorsal." (Jean-François Tournoud)
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Cette année, plus d’une douzaine de sociétés israéliennes de taille mondiale seront sur le très (trop?) traditionnel “Pavillon israélien” du Salon du Bourget. Quelques entreprises : 1. SIBAT : Ministère israélien de la Défense. ... 2. Aeronotics Ltd : Aeronotics Ltd développe et fabrique des systèmes de reconnaissance, de surveillance, et de sécurité en matière de renseignement. Les solutions de cette entreprise pionnière ont ouvert la voix aux technologies « sans pilote » sur air, mer, terre et dans l’espace basées sur des technologies centralisées en réseau. 4. Elbit Systems : Compagnie de défense électronique globale usant de technologies pour l’aéronautique, les systèmes terrestre et naval, ainsi que des systèmes d’alerte pour l’équipement et la communication militaire. 5. IAI : Israel Aerospace Industries Ltd : IAI est le leader reconnu des technologies aéronautiques civile et militaire proposant une gamme élargie couvrant les besoins de la défense aérienne, terrestre et maritime ainsi que la sûreté intérieure. 6. Rafael Ltd : Créée en 1948, Rafael Advanced Defense Systems Ltd développe depuis des systèmes d’armement pour tous corps d’armée en Israël et mondialement. ...
Natalie Harel avait rencontré Yaïr Shamir [de IAI ] et lui avait consacré un article: “Comment l’esprit high-tech a-t-il gagné le jeune État ?” ... la première explication est d’ordre géopolitique. Frappé d’embargo au lendemain de la guerre des Six jours de juin 1967, Israël n’a pas eu d’autre choix que d’investir massivement dans son industrie militaire.
« Des milliards de dollars ont été injectés dans l’industrie de la Défense au cours des années soixante-dix. Lorsque les étudiants du Technion se frottaient à l’électronique ou l’informatique, c’était quasi exclusivement à usage militaire. Parallèlement, l’armée a créé des unités d’élite pour développer des outils technologique en interne. Des firmes comme IAI, Tadiran ou Elbit ont intégré ce savoir-faire. Avant de développer des activités dédiées au secteur civil », rappelle Shamir, qui s’est illustré à la tête de Scitex (systèmes graphiques par ordinateurs), l’une des premières sociétés à avoir percé dans la haute technologie non militaire.
À l’en croire, un autre facteur a alors joué un rôle clé dans l’émergence de cette « Silicon Valley bis » : la disponibilité du capital. « Au milieu des années quatre-vingts, plusieurs entrepreneurs israéliens ont compris qu’il était possible de lever des fonds sur les marchés boursiers et se sont tournés vers le Nasdaq. Puis le capital risque a pris le relais. Les idées les plus folles ont été financées dans ce pays qui a totalisé jusqu’à 3 000 jeunes pousses. Au cours de l’année 2000, les business angels ont investi 3,6 milliards de dollars dans la high tech israélienne sur fond d’optimisme absolu », poursuit Yaïr Shamir. La suite est connue. Une hausse vertigineuse des salaires dans le secteur, couplée à l’éclatement de la bulle Internet, a frappé de plein fouet les pépinières de Tel-Aviv, Herzlya, Yoknéam ou Haïfa. Sans pour autant remettre en cause le modèle économique made in Israel.
Source: http://www.lemoci.com/011-54630-Aeronautique-le-49eme-salon-du-Bourget-du-20-au-26-juin.html
Par IsraelValley Desk
Publié le 9 juin 2011
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