Les nombreux victimes et dommages provoqués ces dernières années par de violents orages ou des crues ont incité la Confédération à affiner sa procédure d'alerte de la population. En cas de "fort" ou "très fort" danger, les stations de radio et les chaînes de télévision diffuseront une annonce officielle et unifiée.
Elles utiliseront le même texte, la même carte et les mêmes éléments d'identification optique et acoustique. "Avec un faible investissement, sauver des vies et limiter les dégâts", a déclaré devant les médias à Berne le directeur de l'Office fédéral pour la protection de la population (OFPP), Willi Scholl.
Le Conseil fédéral et le Parlement avaient demandé une meilleure information de la population après les fortes intempéries de l'été 2005. Six personnes étaient décédées et les dégâts avaient atteint environ 3 milliards de francs. Selon les estimations, une meilleure alerte aurait pu réduire cette enveloppe de 500 millions de francs.
Dès 2012, les messages d'alerte parviendront aux médias par l'intermédiaire de la Centrale nationale d'alarme (CENAL), rattachée à l'OFPP. Le dispositif transitoire de MétéoSuisse restera en vigueur jusqu'à fin 2011.
Si la population est prévenue à temps, les dommages peuvent être évités ou réduits de 20%, selon des études. Ces derniers mois, les partenaires ont élaboré ensemble les détails de la mise en oeuvre.
Les offices fédéraux sont responsables du contenu des messages. Les diffuseurs doivent relayer le message dans un délai de 30 minutes à deux heures en fonction de l'urgence de la situation, en règle générale lors d'une émission d'informations.
Selon les partenaires du processus, la radio et la télévision constituent les meilleurs moyens pour diffuser rapidement et de manière sûre les alertes, malgré les possibilités d'Internet et de la téléphonie mobile.
(ats / 27.06.2011 16h24)
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