La vitesse de dégénérescence des mers est bien plus rapide que ce qui avait été prévu, concluent les spécialistes de six pays
Louis-Gilles Francoeur 21 juin 2011
Photo : Agence France-Presse Marcel Mochet
En plus de réduire les émissions de GES, il est urgent d’abaisser la capacité de la flotte de pêche mondiale et d’éliminer les subventions à l’origine des récoltes excessives, estiment les chercheurs du Programme international sur l’état des océans. Ci-dessus: pêche des coquilles Saint-Jacques sur les côtes françaises.
Les océans de la planète sont dans un «état critique», concluent 27 des plus grands spécialistes en biologie marine de six pays dans un rapport dont les grandes lignes ont été divulguées hier à l'Université d'Oxford, en Angleterre.
Ces chercheurs, qui s'étaient réunis à la mi-mai, vont produire sous peu un rapport global de leurs conclusions, dont ils ont donné un avant-goût hier dans une synthèse. Les résultats sont «choquants», a conclu Alex Rogers, le directeur scientifique du Programme international sur l'état des océans (IPSO). En cumulant leurs observations et leurs analyses, les chercheurs disent avoir découvert qu'«une vérité effrayante a émergé: la vie marine est en péril» et les océans de la planète «risquent fortement d'entrer dans une phase d'extinction des espèces».
Le réchauffement des océans et leur acidification entraînent un troisième phénomène, soit une hypoxie généralisée (faibles niveaux d'oxygène). «Ces trois facteurs se retrouvent dans chacune des extinctions de masse de l'histoire de la Terre», écrivent-ils.
Ces chercheurs, qui s'étaient réunis à la mi-mai, vont produire sous peu un rapport global de leurs conclusions, dont ils ont donné un avant-goût hier dans une synthèse. Les résultats sont «choquants», a conclu Alex Rogers, le directeur scientifique du Programme international sur l'état des océans (IPSO). En cumulant leurs observations et leurs analyses, les chercheurs disent avoir découvert qu'«une vérité effrayante a émergé: la vie marine est en péril» et les océans de la planète «risquent fortement d'entrer dans une phase d'extinction des espèces».
Le réchauffement des océans et leur acidification entraînent un troisième phénomène, soit une hypoxie généralisée (faibles niveaux d'oxygène). «Ces trois facteurs se retrouvent dans chacune des extinctions de masse de l'histoire de la Terre», écrivent-ils.
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