vendredi 17 juin 2011

Quelques informations japonaises récentes à caractère scientifique et technologique


Electronique
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La première mémoire associative ne nécessitant pas d'électricité
NEC et l'Université du Tohoku ont annoncé avoir développé la première mémoire adressable par contenu (CAM) ne nécessitant pas d'électricité pour enregistrer des données, ce qui ouvre une porte importante vers la suppression totale du gaspillage d'électricité de nombreux appareils.

De nombreux appareils actuels reçoivent, en étant simplement branchés au circuit électrique, un flux constant d'électricité pour conserver des données ou des paramétrages. L'électricité utilisée par cette activité est estimée à environ 6% de l'électricité totale consommée dans les foyers. La mémoire développée par le professeur Ohno de l'Université de Tohoku et NEC est une mémoire adressable par contenu (c'est-à-dire que, contrairement aux mémoires de types RAM, son contenu n'est pas accessible par une adresse mais par une donnée). C'est une mémoire extrêmement rapide. ...

Lire la suite dans  http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67053.htm 
L'ISAS (Institute of Space and Astronautical Science), la division scientifique de la JAXA (Japan Aerospace Exploration Agency), a procédé début juin à sa première série d'expériences utilisant des ballons stratosphériques pour l'année fiscale 2011. ...

Une équipe rassemblant des membres des universités du Tohoku (à Sendai) et de Hokkaido (à Sapporo) a annoncé le 3 juin avoir achevé le développement de son microsatellite d'observation terrestre "Raijin-2" (en japonais, "Raijin" signifie "Dieu du tonnerre"). A l'origine, le satellite était prévu pour être terminé fin mars 2011, mais la catastrophe qui a frappé la région du Tohoku le 11 mars a provoqué des retards dans l'approvisionnement de certains composants. Heureusement, le satellite et sa salle de développement n'avaient pas été endommagés.

Ce satellite est le successeur de "Raijin", qui fut lancé le 23 janvier 2009 avec pour mission principale l'observation des phénomènes lumineux transitoires (TLE - Transient Luminous Events), notamment des "sprites" qui sont des éclairs lumineux apparaissant dans la haute atmosphère (entre 40km et 90km d'altitude). Toutefois un problème d'alimentation électrique était apparu seulement douze jours après le lancement, empêchant le satellite de mener à bien sa mission. Le développement de Raijin-2 a débuté dès juillet 2009, et l'expérience acquise avec son prédécesseur a été mise à profit pour améliorer sa conception.

Lire la suite  http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67055.htm

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Réunion annuelle du CNES et de la JAXA à Tokyo
La réunion annuelle entre le CNES (Centre National d'Etudes Spatiales [français]) et la JAXA (Japan Aerospace eXploration Agency) pour l'année 2011 a eu lieu le 3 juin dans les bureaux de la JAXA à Tokyo, ...

Ce rendez-vous a permis aux deux pays de faire le point sur les coopérations en cours dans le secteur spatial et de réaffirmer leur volonté de travailler ensemble. Le CNES et la JAXA collaborent sur des sujets tels que l'Observation de la Terre, le Transport spatial, l'Utilisation de la Station Spatiale Internationale et le comportement humain dans l'Espace, et les Composants spatiaux. De nouvelles collaborations devraient voir le jour dans les prochains mois, notamment dans la thématique des ballons stratosphériques et sur la gestion des débris spatiaux.
Lire la suite  http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67056.htm
Une équipe internationale de chercheurs travaillant au J-PARC (Complexe de Recherche de l'Accélérateur de Particules du Japon), dans la préfecture d'Ibaraki, a annoncé avoir potentiellement détecté d'un changement d'une particule élémentaire appelée neutrino.

L'équipe cherche à mettre en avant ce que l'on appelle l'oscillation des neutrinos, c'est à dire un changement d'un neutrino d'une "saveur" (un type) à une autre. Le neutrino dispose de 3 "saveurs" différentes : le neutrino électron, le neutrino muon et le neutrino tau. Jusqu'à présent, le passage d'une saveur muon à une saveur électron n'avait jamais été observé.

Lire la suite  http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67057.htm
La société Fujitsu et le laboratoire RCAST (Centre de Recherche pour les Sciences et Technologies Avancées) rattaché à l'Université de Tokyo ont annoncé une collaboration ayant pour but le développement efficace de nouveaux traitements contre le cancer et d'autres maladies.

Les deux entités auront chacune un rôle bien défini dans ce projet. Fujitsu, en tant que fournisseurs de solutions informatiques, dispose d'une technologie dite "de conception et d'évaluation de petites molécules", permettant de générer de nouvelles structures chimiques et de déterminer leur efficacité en tant que médicaments potentiels (d'après Fujitsu, la précision d'une prédiction d'efficacité calculée grâce à ce programme est comparable à celle obtenue lors d'études cliniques).
=> Des relais fibre optique consommant bientôt beaucoup moins d'électricité ?
D'après le journal Nikkei, une nouvelle technologie créée par le NICT (Institut National des Technologies de l'Information et de la Communication) permet de réduire jusqu'à 99% la consommation des appareils relayant d'importants volumes de données. L'institut a indiqué avoir multiplié par 100 le volume de données transmises tout en conservant une consommation électrique équivalente. Un test d'envoi, à travers une liaison fibre optique de 50 km, de vidéos haute définition et d'une grande quantité de courriers électroniques s'est déroulé sans problème.

=> Une nouvelle législation pour lutter contre les virus informatiques
Le parlement japonais a voté le 17/06 une nouvelle loi criminalisant la création ou la distribution de virus informatiques. La création sans raison valable d'un virus peut être sanctionnée d'un maximum de 3 ans de prison et d'une amende de 500.000 yens (4 382 euros). L'acquisition d'un virus peut quant à elle rapporter jusqu'à 2 ans de prison assortis d'une amende de 300.000 yens (2 629 euros). La loi est controversée car elle permet aux autorités de saisir les données hébergées sur des serveurs connectés à Internet depuis des ordinateurs saisis pour une enquête, et permet également de demander aux fournisseurs d'accès de conserver des traces de connexions pendant 60 jours, notamment les noms des expéditeurs et destinataires de messages. Certaines personnes doutent ainsi de l'adéquation de la loi avec la Constitution, celle-ci devant garantir la confidentialité des communications.
17/06/2011

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