Combien de temps les élèves passent-ils à l’école et comment le temps scolaire est-il rythmé ? Deux questions essentielles dans l’actualité récente de l’éducation en France qui a suggéré à Agnès Cavet du Service de Veille scientifique et technologique de l’ex Institut national de recherche pédagogique (actuel Institut Français de l’Education, Ifé) un dossier intitulé « Rythmes scolaires : pour une dynamique nouvelle des temps éducatifs ».
Dans ce dossier d’actualité n°60 de février 2011, Agnès Cavet rapporte que depuis 30 ans différentes réformes se sont succédées pour aménager les rythmes scolaires de façon à améliorer les conditions de vie et d’apprentissage des élèves. Qu'appelle t-on "rythmes scolaires" ? Il s’agit de « variations périodiques physiologiques, physiques et psychologiques propres à l'enfant et à l'adolescent en situation scolaire, autrement dit les rythmes biologiques et comportementaux, qui sont étudiés de façon clinique et expérimentale par la chronopsychobiologie ».
C’est aussi « l'alternance de moments de repos et d'activité imposée aux élèves par l'école, le collège, le lycée et l'université, autrement dit les emplois du temps et calendriers scolaires. Il s'agit ici d'une rythmicité environnementale, fixée par les adultes, qui joue le rôle de synchroniseur des rythmes biologiques et psychologiques des jeunes ».
On doit ces deux définitions, citées dans le dossier, à François Testu et à Janvier Baptiste, deux représentants de l’école dite des chronosciences pour laquelle les rythmes scolaires constituent manifestement un objet d’étude. Cette école puise essentiellement ses références théoriques dans la physiologie et de la psychologie et se distingue par son plaidoyer en faveur du respect des rythmes de l’enfant. Le schéma proposé par l’un de ces représentants, Hubert Montagner, est très édifiant et doit pouvoir être convoqué dans le débat.
Cependant, il faut l’avouer, le débat sur les rythmes scolaires n'a pas toujours visé l’efficacité de l’apprentissage scolaire. Des problématiques diverses ont alimenté ce débat notamment le temps de travail des enseignants comme « variable d'ajustement de l'employeur pour la gestion des personnels ». Quoi qu’il en soit, les recherches en éducation ont su à chaque fois recentrer le débat et esquisser de nouvelles modalités en la matière.
L’un des points intéressants de ce dossier de l'Ifé est la présentation de différentes expériences alternatives dans l'organisation du temps et la gestion des rythmes scolaires dans le monde. Pour en citer quelques-unes :
Voir : Rythmes scolaires : pour une dynamique nouvelle des temps éducatifs, Agnès Cavet, Dossier d'actualité n°60, février 2011.
cursus.edu
Créé le dimanche 19 juin 2011 | Mise à jour le lundi 20 juin 2011
Dans ce dossier d’actualité n°60 de février 2011, Agnès Cavet rapporte que depuis 30 ans différentes réformes se sont succédées pour aménager les rythmes scolaires de façon à améliorer les conditions de vie et d’apprentissage des élèves. Qu'appelle t-on "rythmes scolaires" ? Il s’agit de « variations périodiques physiologiques, physiques et psychologiques propres à l'enfant et à l'adolescent en situation scolaire, autrement dit les rythmes biologiques et comportementaux, qui sont étudiés de façon clinique et expérimentale par la chronopsychobiologie ».
C’est aussi « l'alternance de moments de repos et d'activité imposée aux élèves par l'école, le collège, le lycée et l'université, autrement dit les emplois du temps et calendriers scolaires. Il s'agit ici d'une rythmicité environnementale, fixée par les adultes, qui joue le rôle de synchroniseur des rythmes biologiques et psychologiques des jeunes ».
On doit ces deux définitions, citées dans le dossier, à François Testu et à Janvier Baptiste, deux représentants de l’école dite des chronosciences pour laquelle les rythmes scolaires constituent manifestement un objet d’étude. Cette école puise essentiellement ses références théoriques dans la physiologie et de la psychologie et se distingue par son plaidoyer en faveur du respect des rythmes de l’enfant. Le schéma proposé par l’un de ces représentants, Hubert Montagner, est très édifiant et doit pouvoir être convoqué dans le débat.
Cependant, il faut l’avouer, le débat sur les rythmes scolaires n'a pas toujours visé l’efficacité de l’apprentissage scolaire. Des problématiques diverses ont alimenté ce débat notamment le temps de travail des enseignants comme « variable d'ajustement de l'employeur pour la gestion des personnels ». Quoi qu’il en soit, les recherches en éducation ont su à chaque fois recentrer le débat et esquisser de nouvelles modalités en la matière.
L’un des points intéressants de ce dossier de l'Ifé est la présentation de différentes expériences alternatives dans l'organisation du temps et la gestion des rythmes scolaires dans le monde. Pour en citer quelques-unes :
- le temps supplémentaire aux Etats-Unis, une expérience concluante d'augmentation des horaires quotidiens et/ou d'augmentation du nombre de jours scolaires dans l'année conduite dans 36 Etats ;
- la réorganisation de l'année scolaire au Royaume Uni en six périodes de travail, chacune ponctuée d'une semaine de congés ;
- la journée continue (jornada continua) en Espagne.
Voir : Rythmes scolaires : pour une dynamique nouvelle des temps éducatifs, Agnès Cavet, Dossier d'actualité n°60, février 2011.
cursus.edu
Créé le dimanche 19 juin 2011 | Mise à jour le lundi 20 juin 2011
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