Soucieux de connaître "l'état d'esprit et les valeurs" de la jeunesse
française, le Ministère de l'Education nationale a réalisé un sondage* auprès
des 16-30 ans. Cette étude, publiée par Le Figaro, révèle que pour réussir dans
la vie, les jeunes français comptent avant tout sur… eux-mêmes !
Halte aux idées reçues : les jeunes sont plus que jamais optimistes pour leur avenir professionnel, indique le baromètre réalisé pour l'Education nationale. Certes, ils sont seulement 12 % à se déclarer "très confiants", mais 64 % à être "assez confiants".
S'ils comptent bien sortir leur épingle du jeu, les 16-30 ans estiment néanmoins qu'ils le feront dans un contexte bien sombre. Sollicités pour exprimer leur opinion sur l'avenir de la société française, ils se montrent pour le moins pessimistes. Ils sont 10 % à se dire "très peu confiants", et 55 % "peu confiants".
Pour se bâtir un avenir professionnel radieux, les 16-30 comptent également d'avantage sur leurs propres efforts que sur l'aide des autres. Interrogés sur les deux éléments les plus importants pour réussir sur le plan professionnel, ils sont en effet 53 % à choisir "le travail, l'effort" et 52 % "la motivation".
"Les réseaux et les relations" sont tout de même cités par 29 % des répondants, avant "la confiance en soi (23 %), le talent (12 %) et la chance (10 %). Enfin, l'importance accordée au "niveau de diplôme" (9 %) et à la "réputation du diplôme" (6 %) sonnent comme une déclaration de défiance vis-à-vis même du Ministère, commanditaire du sondage.
Une fois dans le monde du travail, les jeunes Français ne souhaitent pas pour autant se vouer corps et âme à leur entreprise. Pour 39 % d'entre eux la réussite professionnelle signifie avant tout "trouver un emploi qui leur laisse du temps pour leurs loisirs et leur vie de famille".
"Gagner beaucoup d'argent" n'arrive qu'au troisième rang des réponses (20 %), après "travailler dans une entreprise dont ils sont fiers" (21 %). Ils ne sont enfin que 12 % à choisir la réponse "exercer des responsabilités" comme synonyme de réussite professionnelle, et 8 % en faveur de "faire des rencontres intéressantes".
Ce besoin d'indépendance professionnelle est confirmé par une dernière question, qui révèle que l'ambition d'une grande partie des 16-30 ans est de devenir leurs propres patrons. Ils sont en effet 38 % à souhaiter devenir, dans l'idéal, "indépendant ou chef d'entreprise", une proportion égale à la réponse "salarié dans le privé".
A noter également : le statut de fonctionnaire attire toujours les plus jeunes. 19 % aimeraient en effet pouvoir s'en prévaloir dans l'idéal. Enfin, ils sont tout de même 5 % à répondre qu'ils aimeraient bien tout simplement "ne pas travailler, pour par exemple s'occuper de leur famille".
* Sondage Ifop pour le Ministère de l'Education nationale du 15 au 21 juin auprès d'un échantillon de 1000 personnes âgées de 16 à 30 ans.
Les jeunes confiants pour leur propre avenir professionnel
Halte aux idées reçues : les jeunes sont plus que jamais optimistes pour leur avenir professionnel, indique le baromètre réalisé pour l'Education nationale. Certes, ils sont seulement 12 % à se déclarer "très confiants", mais 64 % à être "assez confiants".
S'ils comptent bien sortir leur épingle du jeu, les 16-30 ans estiment néanmoins qu'ils le feront dans un contexte bien sombre. Sollicités pour exprimer leur opinion sur l'avenir de la société française, ils se montrent pour le moins pessimistes. Ils sont 10 % à se dire "très peu confiants", et 55 % "peu confiants".
Une réussite qui repose sur des efforts personnels
Pour se bâtir un avenir professionnel radieux, les 16-30 comptent également d'avantage sur leurs propres efforts que sur l'aide des autres. Interrogés sur les deux éléments les plus importants pour réussir sur le plan professionnel, ils sont en effet 53 % à choisir "le travail, l'effort" et 52 % "la motivation".
"Les réseaux et les relations" sont tout de même cités par 29 % des répondants, avant "la confiance en soi (23 %), le talent (12 %) et la chance (10 %). Enfin, l'importance accordée au "niveau de diplôme" (9 %) et à la "réputation du diplôme" (6 %) sonnent comme une déclaration de défiance vis-à-vis même du Ministère, commanditaire du sondage.
Travailler pour soi même
Une fois dans le monde du travail, les jeunes Français ne souhaitent pas pour autant se vouer corps et âme à leur entreprise. Pour 39 % d'entre eux la réussite professionnelle signifie avant tout "trouver un emploi qui leur laisse du temps pour leurs loisirs et leur vie de famille".
"Gagner beaucoup d'argent" n'arrive qu'au troisième rang des réponses (20 %), après "travailler dans une entreprise dont ils sont fiers" (21 %). Ils ne sont enfin que 12 % à choisir la réponse "exercer des responsabilités" comme synonyme de réussite professionnelle, et 8 % en faveur de "faire des rencontres intéressantes".
Etre son propre patron
Ce besoin d'indépendance professionnelle est confirmé par une dernière question, qui révèle que l'ambition d'une grande partie des 16-30 ans est de devenir leurs propres patrons. Ils sont en effet 38 % à souhaiter devenir, dans l'idéal, "indépendant ou chef d'entreprise", une proportion égale à la réponse "salarié dans le privé".
A noter également : le statut de fonctionnaire attire toujours les plus jeunes. 19 % aimeraient en effet pouvoir s'en prévaloir dans l'idéal. Enfin, ils sont tout de même 5 % à répondre qu'ils aimeraient bien tout simplement "ne pas travailler, pour par exemple s'occuper de leur famille".
* Sondage Ifop pour le Ministère de l'Education nationale du 15 au 21 juin auprès d'un échantillon de 1000 personnes âgées de 16 à 30 ans.
Mis en ligne le 27/07/2011
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