La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a dit hier avoir progressé dans ses démarches en vue d’étendre ses missions au sud et à l’est de la Méditerranée ...
La BERD avait obtenu en mai le feu vert de ses actionnaires pour lancer le processus d’extension aux pays arabes de ses investissements, pour l’instant réservés aux ex-pays communistes de l’Europe de l’Est et de l’ex-URSS. Ils avaient chargé son conseil d’administration d’émettre des propositions concrètes.
Ces propositions ont été transmises au conseil des gouverneurs, instance qui représente les actionnaires de l’institution (61 États plus deux organisations internationales, l’Union européenne et son bras financier, la Banque européenne d’investissement), qui auront deux mois pour donner leur aval.
Cette expansion géographique nécessitera ensuite une modification des statuts de la banque, un processus qui risque de prendre plus d’un an. En attendant, la banque espère commencer à investir dès le printemps prochain au sud et à l’est de la Méditerranée, via des « fonds spéciaux ».
Au passage, la BERD a indiqué qu’un quatrième pays arabe, la Jordanie, s’était mis sur les rangs pour bénéficier de cette expansion. Le royaume hachémite vient ainsi rejoindre l’Égypte et le Maroc, déjà actionnaires de la banque et désireux d’intégrer sa zone d’intervention, et la Tunisie.
La banque estime qu’elle pourrait investir jusqu’à 2,5 milliards d’euros par an dans de nouveaux pays en puisant dans ses propres ressources.
La BERD a été créée en 1991 pour soutenir les ex-pays communistes d’Europe de l’Est et de l’ex-URSS dans leur transition vers l’économie de marché. Elle intervient aujourd’hui dans 29 pays qui vont de l’Europe centrale à l’Asie centrale, et de la Baltique au Bosphore.
La BERD avait obtenu en mai le feu vert de ses actionnaires pour lancer le processus d’extension aux pays arabes de ses investissements, pour l’instant réservés aux ex-pays communistes de l’Europe de l’Est et de l’ex-URSS. Ils avaient chargé son conseil d’administration d’émettre des propositions concrètes.
Dans un communiqué publié hier, l’institution basée à Londres a expliqué que le conseil avait approuvé une extension du périmètre d’activité « aux pays du sud et de l’est de la Méditerranée », et soutenu la candidature de la Tunisie, qui veut devenir actionnaire de la banque en vue de bénéficier de ses aides.
Ces propositions ont été transmises au conseil des gouverneurs, instance qui représente les actionnaires de l’institution (61 États plus deux organisations internationales, l’Union européenne et son bras financier, la Banque européenne d’investissement), qui auront deux mois pour donner leur aval.
Cette expansion géographique nécessitera ensuite une modification des statuts de la banque, un processus qui risque de prendre plus d’un an. En attendant, la banque espère commencer à investir dès le printemps prochain au sud et à l’est de la Méditerranée, via des « fonds spéciaux ».
Au passage, la BERD a indiqué qu’un quatrième pays arabe, la Jordanie, s’était mis sur les rangs pour bénéficier de cette expansion. Le royaume hachémite vient ainsi rejoindre l’Égypte et le Maroc, déjà actionnaires de la banque et désireux d’intégrer sa zone d’intervention, et la Tunisie.
La banque estime qu’elle pourrait investir jusqu’à 2,5 milliards d’euros par an dans de nouveaux pays en puisant dans ses propres ressources.
La BERD a été créée en 1991 pour soutenir les ex-pays communistes d’Europe de l’Est et de l’ex-URSS dans leur transition vers l’économie de marché. Elle intervient aujourd’hui dans 29 pays qui vont de l’Europe centrale à l’Asie centrale, et de la Baltique au Bosphore.
© AFP
30/07/2011
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