vendredi 16 septembre 2011

Le Fonds monétaire arabe prévoit une forte baisse du taux de croissance en Egypte et en Tunisie

L’Égypte et la Tunisie doivent s'attendre à une forte baisse de leurs taux de croissance selon le directeur général et président du conseil d'administration du Fond monétaire arabe, Jassem al-Manaie s'exprimant  jeudi 15 septembre 2011, lors d'une réunion à Doha des gouverneurs des banques centrales des pays arabes.

La proposition annoncée par le G8 et les organisations internationales de doubler les aides financières aux dits pays n'aurait pas rassuré les gouvernements des banques centrales arabes. Une aide pouvant atteindre près de 80 mrds$ d'ici 2013 au lieu des 40 mrds annoncés en mai 2011.

Ces deux pays, dont les présidents ont été destitués du pouvoir sur le coup de vagues de manifestations massives, "vont connaître une forte chute de leur taux de croissance, sinon au moins un tassement", déclarait Jassem al-Manaie.  

"La réticence des investisseurs étrangers, la pression continue sur les réserves et les monnaies combinées à la possibilité d'une hausse du taux de chômage risquent d'accroître les difficultés économiques de ces pays" précise-t-il.

Ne négligeant pas l'importance de la mise en place d'aide financière internationale, les gouverneurs des banques centrales des pays arabes rappelaient 'l'importance pour les institutions internationales de fournir un soutien financier à court terme afin d'aider à la stabilité financière générale dans les pays arabes affectés par les récents événements" et ainsi d'exprimer '"leur confiance dans le futur des économies tunisienne et égyptienne et dans le secteur bancaire de ces deux pays", et espéré que "la Banque centrale libyenne allait reprendre son rôle".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire