vendredi 16 septembre 2011

Pourquoi l’ENT du 1er degré est le maillon faible du continuum numérique de la maternelle à l’université ?



Anne Marie GROS est Conseillère TICE du Recteur de l’académie de Toulouse . Elle répond pour Educavox à cette question.

Tout projet d’ENT nécessite un partenariat entre l’Etat et les collectivités territoriales du fait des compétences partagées prévues par la loi.

Pour le 2nd degré, un seul interlocuteur, conseil régional pour le lycée, conseil général pour le collège, permet de déboucher rapidement sur des projets opérationnels.

On essaie toutefois d’inciter à la réunion dans le même projet des départements et de la région dans un souci de continuité pédagogique pour les élèves et les enseignants et d’économie d’échelle tant pour les collectivités que pour l’Etat en charge des formations des personnels.
Dans l’académie de Toulouse les 9 collectivités devraient participer au projet commun d’ENT mais « cela n’a pas été facile » affirme Anne Marie Gros.

La réponse à l’appel à projet pour le 2nd degré date de 2003 ; la phase d’expérimentation s’est faite de 2004 à 2008 et la généralisation se termine l’an prochain.

Que dire du 1er degré où le nombre très important de collectivités rend le problème infiniment plus complexe. L’idéal selon AM Gros consisterait à obtenir une « unité de projet par département ». En effet les équipes de formation sont pour l’essentiel placées sous l’autorité de l’Inspecteur d’Académie DSDEN et l’unicité de projet simplifierait la mise en œuvre du plan de formation.

Le problème de la répartition des coûts d’un tel projet est essentiel.
Entre « coûts apparents » et « coûts cachés », Anne Marie Gros insiste sur le rôle de l’Etat dans le nécessaire accompagnement au changement des enseignants .

En attendant que les solutions se construisent par exemple par la création d’un syndicat mixte, le Rectorat a lancé une expérimentation pour apporter la preuve du besoin dans les écoles de disposer d’un ENT au service des élèves, des enseignants, des parents et des collectivités.
Il s’agit de tester plusieurs produits dans 48 écoles dont les ENR soit 240 classes et 5491 élèves. Le pilotage est assuré dans chaque département par un IEN TICE mais la coordination reste académique.




par Claude TRAN vendredi 16 septembre 2011

http://www.educavox.fr/Pourquoi-l-ENT-du-1er-degre-est-le

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