vendredi 27 septembre 2013

Bill Gates : "La fonction Ctrl-Alt-Suppr était une erreur"

Lors d'une conférence donnée à Harvard, Bill Gates a reconnu que la fonction Ctrl-Alt-Suppr des claviers n'aurait jamais dû exister. Il ne voulait qu'un seul bouton qu'un ingénieur d'IBM lui a refusé.

C'est un code bien connu des utilisateurs d'ordinateur. Le célèbre enchaînement Ctrl-Alt-Suppr pour ouvrir sa session Windows n'aurait pourtant jamais dû exister selon Bill Gates . "Nous n'aurions pu avoir qu'un seul bouton, a confié l'ancien patron de Microsoft lors d'une conférence à l'université de Harvard pour une levée de fonds. Mais le gars qui a fait le design du clavier IBM ne voulait pas nous donner notre touche unique.

La fameuse fonction nécessitant trois doigts ne trouve donc son origine que dans le bon vouloir d'un ingénieur. L'ancien patron de Microsoft a admis que "c'était une erreur" de conception qui a fini par coller à l'image du produit. Il voulait à l'origine juste une commande spécifique, codée en dur dans le système d'exploitation, pour "réveiller" l'ordinateur avant qu'elle ne soit étendue et serve à le relancer, le verrouiller ou encore ouvrir le gestionnaire de tâches sur les versions suivantes de Windows.

"Je l'ai créé, mais Bill l'a rendu célèbre"

Dans le milieu de l'informatique, il était de notoirement connu que David Bradley, l'homme derrière le clavier IBM, avait été le seul à porter l'idée de la commande à trois doigts au lieu d'une seule touche. Bill Gates a révélé à un auditoire hilare l'information pour la toute première fois. Lors du 20e anniversaire d'IBM, Bradley était revenu sur la conception du clavier en partageant les responsabilités de cette "invention". "Je l'ai peut-être inventé, mais Bill l'a rendu célèbre", avait-il confié.

Devant son auditoire, Bill Gates n'a pas manqué de saluer les avancées de son clavier. "Nous avions fait quelque chose de très astucieux avec ce clavier. Il y a généralement 128 touches avec les minuscules et les majuscules. Nous y avons rajouté des symboles sur celles du haut, ce qui permettait de faire plus d'essais, davantage au niveau des logiciels que du matériel", analyse l'ancien ponte de l'informatique.

Bill Gates n'avait pas obtenu son diplôme à Harvard, ayant abandonné son cursus en droit pour monter son entreprise. Près de trente ans plus tard, il a été fait docteur honoris causa.


le 27 septembre 2013 à 07h49 , mis à jour le 27 septembre 2013 à 07h59.

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