En 1996, un journaliste tunisien amer me confiait: "Ils ne devraient pas mettre la télévison tunisienne sur les satellites, c'est assez honteux pour nous comme ça, inutile d'étaler notre médiocrité au monde entier."
Puis internet est venu, et heureusement pour nous, les journaux tunisiens en ligne étaient plutôt rares et peu connus, les louanges à Ben Ali et ses comparses étaient réservées à la population tunisienne et quelques spécialistes de la Tunisie.
La révolution tunisienne est passée par là, et tout a changé. Explosion de liberté dans la presse et la télévision. Personne n'échappe aux journalistes, caricaturistes, bloggueurs et autres, ni président ni premier ministre ni autres responsables. Tout est remis en question dans une joyeuse confusion mais entre temps, la vie civile et économique a repris de plus belle, contrairement à ce que montrent les médias inquiets. Oui, il y a des manifestations, mais comme dans tous les pays libres, le plus souvent sans violence.
Oui, il y a des islamistes, mais banalisés, tentant eux aussi de s'intégrer dans cette arène politique où rien n'est pardonné, mais où tout aussi est pardonné, c'est la démocratie.
L'air semble maintenant plus riche en oxygène, en Tunisie, plus léger à respirer, enivrant.
Passons maintenant au Maroc. Pour un tunisien, c'est un vrai régal de lire les journaux marocains. Dire qu'on avait l'impression qu'ils étaient libres! Maintenant, ayant changé le verre de nos lunettes, on a l'impression de lire de la littérature bolchevik ou stalinienne, du gargarisme en veux-tu en voilà.
Un petit gargarisme? Vous en voulez? (...)
Lire la suite http://www.lepost.fr/article/2011/06/24/2532222_gargarismes-marocains-ca-ressemble-aux-anciens-gargarismes-tunisiens.html
Puis internet est venu, et heureusement pour nous, les journaux tunisiens en ligne étaient plutôt rares et peu connus, les louanges à Ben Ali et ses comparses étaient réservées à la population tunisienne et quelques spécialistes de la Tunisie.
La révolution tunisienne est passée par là, et tout a changé. Explosion de liberté dans la presse et la télévision. Personne n'échappe aux journalistes, caricaturistes, bloggueurs et autres, ni président ni premier ministre ni autres responsables. Tout est remis en question dans une joyeuse confusion mais entre temps, la vie civile et économique a repris de plus belle, contrairement à ce que montrent les médias inquiets. Oui, il y a des manifestations, mais comme dans tous les pays libres, le plus souvent sans violence.
Oui, il y a des islamistes, mais banalisés, tentant eux aussi de s'intégrer dans cette arène politique où rien n'est pardonné, mais où tout aussi est pardonné, c'est la démocratie.
L'air semble maintenant plus riche en oxygène, en Tunisie, plus léger à respirer, enivrant.
Passons maintenant au Maroc. Pour un tunisien, c'est un vrai régal de lire les journaux marocains. Dire qu'on avait l'impression qu'ils étaient libres! Maintenant, ayant changé le verre de nos lunettes, on a l'impression de lire de la littérature bolchevik ou stalinienne, du gargarisme en veux-tu en voilà.
Un petit gargarisme? Vous en voulez? (...)
Lire la suite http://www.lepost.fr/article/2011/06/24/2532222_gargarismes-marocains-ca-ressemble-aux-anciens-gargarismes-tunisiens.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire