Deux chefs d’État sont tombés dans le monde arabe depuis le début de l’année 2011. Mais le vent de la révolte n’est pas encore retombé. D’autres régimes vont peut-être chuter à leur tour, alors que la route vers la démocratie semble encore longue pour la Tunisie et l’Égypte.
Les revendications des manifestants sont à peu près les mêmes dans tous les pays. Les populations réclament plus de liberté, de démocratie et la fin de la corruption au plus au sommet de l’État. Le peuple tunisien a montré l’exemple en renversant en premier son dirigeant, Ben Ali, le 14 janvier. Des soulèvements ont ensuite vu le jour dans des pays voisins. Six mois environ après le début de ce grand mouvement, la situation reste floue, d’autant que les évolutions sont très variables selon les pays. LeCourant.info fait le point.
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Les premières élections de l’après-Ben Ali en Tunisie, initialement prévues le 24 juillet, ont été reportées. L’élection de l’Assemblée constituante est finalement repoussée au 23 octobre. La commission électorale avait demandé le report du scrutin afin de pouvoir organiser des élections en toute transparence et assurer la crédibilité des résultats dans les urnes. Cette décision a été bien accueillie par l’ensemble des principaux partis politique, comme le mouvement islamiste Ennahda, Al-Watan et le Parti démocratique progressiste (PDP), alors les grands partis d’opposition craignaient dans un premier temps que le gouvernement ne cherche à entraver la mise en place de la démocratie.
En Tunisie, c’est l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi, un marchand ambulant privé de sa marchandise par les forces de l’ordre, qui est à l’origine du soulèvement dès le 17 décembre. La répression violente des premiers manifestants dans la ville de Sidi Bouzid a choqué le reste de la population et la contestation s’est vite propagé à tout le pays. Sous la pression de la rue, le président Zine el-Abidine Ben Ali a fini par s’enfuir en Arabie Saoudite le 14 janvier, après 23 ans de règne sans partage.
Depuis, Fouad Mebazaa est le président du pays par intérim. Le premier ministre Mohamed Ghannouchi, malgré sa démission du RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique), le parti de Ben Ali, a dû céder sa place à Béji Caïd Essebsi, le 27 février, à la suite de plusieurs jours de manifestations marquées par des violences. Le 9 mars, un tribunal de première instance de Tunis a annoncé la dissolution du RCD ainsi que la liquidation de ses biens et fonds. Selon les Nations Unies, le soulèvement tunisien a fait en tout près de 300 morts et 700 blessés. ...
lecourant.info
10 juin 2011 à 22:41
Photo : Wassim Ben Roumha via Flickr creative commons
Les revendications des manifestants sont à peu près les mêmes dans tous les pays. Les populations réclament plus de liberté, de démocratie et la fin de la corruption au plus au sommet de l’État. Le peuple tunisien a montré l’exemple en renversant en premier son dirigeant, Ben Ali, le 14 janvier. Des soulèvements ont ensuite vu le jour dans des pays voisins. Six mois environ après le début de ce grand mouvement, la situation reste floue, d’autant que les évolutions sont très variables selon les pays. LeCourant.info fait le point.
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Tunisie : sur le chemin de la démocratie
Les premières élections de l’après-Ben Ali en Tunisie, initialement prévues le 24 juillet, ont été reportées. L’élection de l’Assemblée constituante est finalement repoussée au 23 octobre. La commission électorale avait demandé le report du scrutin afin de pouvoir organiser des élections en toute transparence et assurer la crédibilité des résultats dans les urnes. Cette décision a été bien accueillie par l’ensemble des principaux partis politique, comme le mouvement islamiste Ennahda, Al-Watan et le Parti démocratique progressiste (PDP), alors les grands partis d’opposition craignaient dans un premier temps que le gouvernement ne cherche à entraver la mise en place de la démocratie.
En Tunisie, c’est l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi, un marchand ambulant privé de sa marchandise par les forces de l’ordre, qui est à l’origine du soulèvement dès le 17 décembre. La répression violente des premiers manifestants dans la ville de Sidi Bouzid a choqué le reste de la population et la contestation s’est vite propagé à tout le pays. Sous la pression de la rue, le président Zine el-Abidine Ben Ali a fini par s’enfuir en Arabie Saoudite le 14 janvier, après 23 ans de règne sans partage.
Depuis, Fouad Mebazaa est le président du pays par intérim. Le premier ministre Mohamed Ghannouchi, malgré sa démission du RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique), le parti de Ben Ali, a dû céder sa place à Béji Caïd Essebsi, le 27 février, à la suite de plusieurs jours de manifestations marquées par des violences. Le 9 mars, un tribunal de première instance de Tunis a annoncé la dissolution du RCD ainsi que la liquidation de ses biens et fonds. Selon les Nations Unies, le soulèvement tunisien a fait en tout près de 300 morts et 700 blessés. ...
lecourant.info
10 juin 2011 à 22:41
Photo : Wassim Ben Roumha via Flickr creative commons
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