Relativité (1953), M.C. Escher
Branché et beaucoup trop stressé. Un tiers des Britanniques se dit submergé par les technologies numériques qui se multiplient dans l'environnement et aspire désormais à s'éloigner un peu des téléphones cellulaires, des réseaux sociaux et des textos... pour vivre mieux.
C'est en tout cas ce qui ressort d'une étude effectuée dans le quotidien d'environ 1300 Anglais par une équipe de scientifiques de l'Université de Cambridge et dont les grandes lignes viennent d'être dévoilées. Avec à la clef une question: la numérisation des échanges humains pose-t-elle désormais un problème de santé publique?
Pilotée pour le compte du BT Group, ex-British Telecom, le pourvoyeur de télécommunications au pays de Kate et William, l'étude indique que l'anxiété induite par les objets technologiques, tout comme par les réseaux sociaux, affecte aujourd'hui un tiers des sujets de Sa Majesté, dont 20 % admettent même ne plus être «en contrôle» des outils de communication qui se retrouvent dans leur main.
Fait amusant, le sentiment d'écrasement est aussi fortement exprimé par la tranche d'âge des 10-14 ans (38 % se disent anxieux) et des 25-34 ans (34 %), a découvert le trio de chercheurs formé de John Clarkson, Tanya Goldhaber et Anna Mieczakowski, qui pendant huit mois a sondé le coeur des humains branchés dans le cadre d'entrevues en personne. L'exercice a été menée en Grande-Bretagne tout comme aux États-Unis, en Australie ou en Chine. Et le portrait livré peut laisser effectivement perplexe.
En effet, près de 60 % des personnes rencontrées avouent que leur famille gagnerait à s'imposer des périodes de temps où la technologie n'aurait pas le droit de citer dans leur cellule. On comprend: 36,4 % des parents estiment que les nouveaux outils de communication nuisent de temps en temps à leur vie familiale, 10,5 % allant même jusqu'à parler de «nuisance régulière», selon l'étude.
Jugées globalement positives par la majorité des répondants, les nouvelles technologies exposent toutefois de plus en plus leur côté sombre, démontre l'analyse de l'Université de Cambridge: deux tiers des répondants y reconnaissent consacrer trop de temps à numériser leur vie quotidienne, essayant même, dans une proportion de 33 %, de réduire le nombre d'heures qu'ils passent accrochés à une machine, à un réseau social, à une boite de courriel ou à des textos. En gros.
Et pour couronner le tout, 65 % des Britanniques affirment même préconiser pour eux et leur avenir des communications davantage en mode face à face, que par écrans interposés. Un drôle d'idée à l'ère du 2.0 qui pourrait paradoxalement devenir bien moderne et contagieuse puisque même les plus jeunes se souhaitent le même genre de rematérialisation des rapports humains, indique l'étude. Comme quoi...
C'est en tout cas ce qui ressort d'une étude effectuée dans le quotidien d'environ 1300 Anglais par une équipe de scientifiques de l'Université de Cambridge et dont les grandes lignes viennent d'être dévoilées. Avec à la clef une question: la numérisation des échanges humains pose-t-elle désormais un problème de santé publique?
Pilotée pour le compte du BT Group, ex-British Telecom, le pourvoyeur de télécommunications au pays de Kate et William, l'étude indique que l'anxiété induite par les objets technologiques, tout comme par les réseaux sociaux, affecte aujourd'hui un tiers des sujets de Sa Majesté, dont 20 % admettent même ne plus être «en contrôle» des outils de communication qui se retrouvent dans leur main.
Fait amusant, le sentiment d'écrasement est aussi fortement exprimé par la tranche d'âge des 10-14 ans (38 % se disent anxieux) et des 25-34 ans (34 %), a découvert le trio de chercheurs formé de John Clarkson, Tanya Goldhaber et Anna Mieczakowski, qui pendant huit mois a sondé le coeur des humains branchés dans le cadre d'entrevues en personne. L'exercice a été menée en Grande-Bretagne tout comme aux États-Unis, en Australie ou en Chine. Et le portrait livré peut laisser effectivement perplexe.
En effet, près de 60 % des personnes rencontrées avouent que leur famille gagnerait à s'imposer des périodes de temps où la technologie n'aurait pas le droit de citer dans leur cellule. On comprend: 36,4 % des parents estiment que les nouveaux outils de communication nuisent de temps en temps à leur vie familiale, 10,5 % allant même jusqu'à parler de «nuisance régulière», selon l'étude.
Jugées globalement positives par la majorité des répondants, les nouvelles technologies exposent toutefois de plus en plus leur côté sombre, démontre l'analyse de l'Université de Cambridge: deux tiers des répondants y reconnaissent consacrer trop de temps à numériser leur vie quotidienne, essayant même, dans une proportion de 33 %, de réduire le nombre d'heures qu'ils passent accrochés à une machine, à un réseau social, à une boite de courriel ou à des textos. En gros.
Et pour couronner le tout, 65 % des Britanniques affirment même préconiser pour eux et leur avenir des communications davantage en mode face à face, que par écrans interposés. Un drôle d'idée à l'ère du 2.0 qui pourrait paradoxalement devenir bien moderne et contagieuse puisque même les plus jeunes se souhaitent le même genre de rematérialisation des rapports humains, indique l'étude. Comme quoi...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire