Puis-je continuer mes études avec un bac prof ? C’est une question récurrente posée par les élèves de lycée professionnel. Voici quelques pistes
Pendant longtemps le bac pro fut considéré comme le parent pauvre pour les études supérieures. Un profil trop technique, des formations réticentes à les accueillir, des secteurs d’activité limités… Si la finalité du bac pro reste une insertion immédiate sur le marché de l’emploi, de nombreux bacheliers souhaitent continuer leurs études pour acquérir un niveau de qualification plus élevé. Avec les besoins des entreprises en techniciens plus qualifiés et les reformes des études supérieures, il existe aujourd’hui de meilleures opportunités de poursuite d’étude pour les bac professionnel.
Un bac pro sur cinq poursuit ses études dans le supérieur, avec pour ambition un bac+2 ou 3. Le BTS (Brevet de technicien supérieur) est la porte d’entrée vers les études supérieures. En effet, il s’impose comme le diplôme le plus adapté à ces profils techniques : 15 % des bacheliers professionnels s’orientent pour deux années d’étude en BTS, sous statut étudiant ou en alternance. Et les bacheliers titulaires de mentions bien et très bien sont prioritaires pour s’inscrire dans les STS (section de technicien supérieur).
Avec le développement de l’apprentissage, toutes les formations sont aujourd’hui dispensées sous le mode de l’alternance. De nombreuses formations ouvrent donc leurs portes aux bacs pros, le rythme alterné école/entreprise correspondant bien à leurs profils. Des écoles spécialisées proposent des parcours en alternance, en ingénierie ou en management. Les meilleurs diplômés peuvent également postuler dans une formation d’ingénieur, généralement après un BTS, rarement après le bac. Dans le management, des programmes bachelor de 3 ans en alternance ouvrent également leurs portes aux bacs pros. Sans oublier les MC, les mentions complémentaires, qui peuvent également ouvrir vers des secteurs d’activités pointus.
5 % des Bac pro font le pari d’une poursuite d’étude en fac. Malheureusement, les taux d’échec sont élevés pour ces jeunes non formés aux méthodes trop théoriques de l’université. Même pour entrer en DUT (Diplôme universitaire technologique), le diplôme équivalent du BTS à l’université, les chances sont réduites. Avec peu d’enseignement général, les bacs pros n’ont pas le niveau nécessaire. Et excepté dans quelques filières industrielles, peu de bacs pros franchissent la sélection à l’entrée des IUT. Espérons que la réforme, avec l’accroissement de l’enseignement général en lycée professionnel, améliore les recrutements.
http://mcetv.fr/mes-etudes/2707-que-faire-avec-un-bac-pro
Pendant longtemps le bac pro fut considéré comme le parent pauvre pour les études supérieures. Un profil trop technique, des formations réticentes à les accueillir, des secteurs d’activité limités… Si la finalité du bac pro reste une insertion immédiate sur le marché de l’emploi, de nombreux bacheliers souhaitent continuer leurs études pour acquérir un niveau de qualification plus élevé. Avec les besoins des entreprises en techniciens plus qualifiés et les reformes des études supérieures, il existe aujourd’hui de meilleures opportunités de poursuite d’étude pour les bac professionnel.
Un bac pro sur cinq poursuit ses études dans le supérieur, avec pour ambition un bac+2 ou 3. Le BTS (Brevet de technicien supérieur) est la porte d’entrée vers les études supérieures. En effet, il s’impose comme le diplôme le plus adapté à ces profils techniques : 15 % des bacheliers professionnels s’orientent pour deux années d’étude en BTS, sous statut étudiant ou en alternance. Et les bacheliers titulaires de mentions bien et très bien sont prioritaires pour s’inscrire dans les STS (section de technicien supérieur).
Avec le développement de l’apprentissage, toutes les formations sont aujourd’hui dispensées sous le mode de l’alternance. De nombreuses formations ouvrent donc leurs portes aux bacs pros, le rythme alterné école/entreprise correspondant bien à leurs profils. Des écoles spécialisées proposent des parcours en alternance, en ingénierie ou en management. Les meilleurs diplômés peuvent également postuler dans une formation d’ingénieur, généralement après un BTS, rarement après le bac. Dans le management, des programmes bachelor de 3 ans en alternance ouvrent également leurs portes aux bacs pros. Sans oublier les MC, les mentions complémentaires, qui peuvent également ouvrir vers des secteurs d’activités pointus.
5 % des Bac pro font le pari d’une poursuite d’étude en fac. Malheureusement, les taux d’échec sont élevés pour ces jeunes non formés aux méthodes trop théoriques de l’université. Même pour entrer en DUT (Diplôme universitaire technologique), le diplôme équivalent du BTS à l’université, les chances sont réduites. Avec peu d’enseignement général, les bacs pros n’ont pas le niveau nécessaire. Et excepté dans quelques filières industrielles, peu de bacs pros franchissent la sélection à l’entrée des IUT. Espérons que la réforme, avec l’accroissement de l’enseignement général en lycée professionnel, améliore les recrutements.
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