Autonomie des universités ! Voilà une doctrine qui dans la réalité n’est qu’une vaste fumisterie. Pour être qualifié il faut appartenir. Pour être qualifié il est impératif de ne pas écorner les structures médiocratiques, les réseaux, les clientèles, la normalisation et les arrangements entre les membres du CNU. Tant que cette institution existera rien ne pourra progresser. Car si des docteurs ne sont pas qualifiés en France comment ce fait-il qu’ils enseignent à l’étranger ? Cela signifie que le système ne veut recruter que ceux qui satisfont à la normalité des cursus, des idéologies et des castes. Par extension cela veut dire que des titres de docteurs sont attribués à des personnes qui ne valent pas le titre obtenu. Ainsi, on est docteur mais pas entièrement, ou pas un bon aux yeux des autres, mais le système continu à valider ces titres de docteurs. Il y a dans cette situation quelque chose de pourri dans l’enseignement dit supérieur.
Si les universités sont autonomes pourquoi ne vont-elles pas chercher des personnes à même de secouer les médiocrates qui pratiquent la gnose, l’exégèse et le commentaire de texte. Pourquoi les universités sont-elles dans l’incapacité structurelle de faire la différence entre les trois domaines de la production des savoirs et des connaissances de niveau supérieur qui sont la diffusion, la compilation et la théorisation ?
Aujourd’hui les universités légitiment des prétendus enseignants chercheurs sur des bases de compilations. Grand-biens leurs fassent. La diffusion, qui est l’enseignement, tient une place de parent pauvre. Il suffit pour s’en convaincre de prêter une attention soutenue à la qualité pédagogique des cours proposés dans nombre d’universités… là on comprend mieux l’état de décrépitude de l’éducation nationale. Pour ce qui est de la théorisation, tout particulièrement dans les sciences humaines, là, que peu de chose, sinon le vide intersidéral de la médiocratie. On se gargarise des théories et des concepts qui chaque jour démontrent leur inadaptation, leur inertie et leur incapacité à dépasser le stade de la compilation.
Les structures universitaires sont vérolées, sclérosées et engluées dans des normes qui sont dans l’impossibilité de répondre aux exigences d’un monde en mouvement. L’infaillibilité mine les organismes. La cupidité, le nombre d’heure, l’absence d’obligation de publication de qualité, l’absence de contrôle réel et d’évaluation des enseignants pendant les cours, dans les suivis des étudiants et dans leurs démarches, inexistantes, de projections, sont autant d’handicaps indépassables dans lesquels le monde universitaires, les universitaires se pavanent.
Toutefois, dans certains lieux trop rares, quelques enseignants, qui ont bénéficié de ces errances, tentent de réagir et de faire en sorte d’aller chercher des esprits non formatés à la servitude médiocratique d’un système agonisant. L’incapacité à s’autoévaluer, l’inaptitude à se projeter au-delà de l’intérêt de sa propre personne et surtout l’infaillibilité portée par le CNU sont des tares que l’université française doit dépasser.
Je doute fermement que le ministre possède la volonté, les capacités et le courage d’agir avec toute la vigueur nécessaire pour mettre un terme au triomphe de la médiocratie dans les structures du fonctionnement de l’université française. Il est vrai que tout n’est pas pourri, seulement 80%, la tâche à accomplir est gigantesque et l’inertie corporatiste tout aussi importante. L’ère du blablatage est terminée il faut agir au sabre, à la hache voire même au karcher !
Si les universités sont autonomes pourquoi ne vont-elles pas chercher des personnes à même de secouer les médiocrates qui pratiquent la gnose, l’exégèse et le commentaire de texte. Pourquoi les universités sont-elles dans l’incapacité structurelle de faire la différence entre les trois domaines de la production des savoirs et des connaissances de niveau supérieur qui sont la diffusion, la compilation et la théorisation ?
Aujourd’hui les universités légitiment des prétendus enseignants chercheurs sur des bases de compilations. Grand-biens leurs fassent. La diffusion, qui est l’enseignement, tient une place de parent pauvre. Il suffit pour s’en convaincre de prêter une attention soutenue à la qualité pédagogique des cours proposés dans nombre d’universités… là on comprend mieux l’état de décrépitude de l’éducation nationale. Pour ce qui est de la théorisation, tout particulièrement dans les sciences humaines, là, que peu de chose, sinon le vide intersidéral de la médiocratie. On se gargarise des théories et des concepts qui chaque jour démontrent leur inadaptation, leur inertie et leur incapacité à dépasser le stade de la compilation.
Les structures universitaires sont vérolées, sclérosées et engluées dans des normes qui sont dans l’impossibilité de répondre aux exigences d’un monde en mouvement. L’infaillibilité mine les organismes. La cupidité, le nombre d’heure, l’absence d’obligation de publication de qualité, l’absence de contrôle réel et d’évaluation des enseignants pendant les cours, dans les suivis des étudiants et dans leurs démarches, inexistantes, de projections, sont autant d’handicaps indépassables dans lesquels le monde universitaires, les universitaires se pavanent.
Toutefois, dans certains lieux trop rares, quelques enseignants, qui ont bénéficié de ces errances, tentent de réagir et de faire en sorte d’aller chercher des esprits non formatés à la servitude médiocratique d’un système agonisant. L’incapacité à s’autoévaluer, l’inaptitude à se projeter au-delà de l’intérêt de sa propre personne et surtout l’infaillibilité portée par le CNU sont des tares que l’université française doit dépasser.
Je doute fermement que le ministre possède la volonté, les capacités et le courage d’agir avec toute la vigueur nécessaire pour mettre un terme au triomphe de la médiocratie dans les structures du fonctionnement de l’université française. Il est vrai que tout n’est pas pourri, seulement 80%, la tâche à accomplir est gigantesque et l’inertie corporatiste tout aussi importante. L’ère du blablatage est terminée il faut agir au sabre, à la hache voire même au karcher !
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