Deux start-up peuvent-elles faire avancer le processus de paix au Moyen-Orient ? C’est là le souhait de Theodore Grossman. Le professeur du Babson College, spécialisé dans les systèmes de technologie et d’information, aide actuellement à lancer le commerce entre Israéliens et Palestiniens. Il leur enseigne les premières notions d’entrepreneuriat au Babson College.
« Comment utiliser les nouvelles méthodes pour rassembler les individus ? », a demandé le professeur. L’intitulé de son cours est «Construire des ponts pour les différends culturels à travers l’entreupreneuriat ?». 20 Palestiniens, 17 Juifs israéliens et 7 Arabes israéliens suivent son enseignement sur le campus de Babson dans le Massachusetts pendant sept semaines.
« 90% des exportations palestiniennes se font vers Israël, ai-je expliqué à ma classe. Si le pays arrive un jour à son indépendance, le marché principal sera la Palestine, tandis qu’Israël sera le second. Il en ira de même pour l’Etat hébreu. Le jour où l’Etat palestinien existera, il sera le second marché le plus important pour Israël », a-t-il affirmé.
Les deux groupes sont maintenant retournés chacun chez eux, et mettent en pratique les buisness plan étudiés avec le professeur Grossman afin de lancer leur start-up de biotechnologie. Les étudiants disposent d’une technologie spéciale fournie par Venuegen afin de faciliter la communication entre eux.
Le mois prochain le professeur Grossman et les étudiants devenus PDG rencontreront des chefs d’entreprises israéliens et palestiniens afin de discuter du développement de leurs projets. Il est attendu que ces entreprises deviennent clients des nouvelles start-up.
Construire une économie fonctionnelle et florissante est une nécessité absolue pour la création d’un Etat palestinien, selon le Premier ministre de l’Autorité palestinienne Salam Fayyad. Tandis que le conflit perdure et que de nouvelles personnalités prennent la relève, les questions de la communication et de l’économie deviennent importantes.
Par Roxane Tran Van (IsraelValley)
« Comment utiliser les nouvelles méthodes pour rassembler les individus ? », a demandé le professeur. L’intitulé de son cours est «Construire des ponts pour les différends culturels à travers l’entreupreneuriat ?». 20 Palestiniens, 17 Juifs israéliens et 7 Arabes israéliens suivent son enseignement sur le campus de Babson dans le Massachusetts pendant sept semaines.
« 90% des exportations palestiniennes se font vers Israël, ai-je expliqué à ma classe. Si le pays arrive un jour à son indépendance, le marché principal sera la Palestine, tandis qu’Israël sera le second. Il en ira de même pour l’Etat hébreu. Le jour où l’Etat palestinien existera, il sera le second marché le plus important pour Israël », a-t-il affirmé.
Les deux groupes sont maintenant retournés chacun chez eux, et mettent en pratique les buisness plan étudiés avec le professeur Grossman afin de lancer leur start-up de biotechnologie. Les étudiants disposent d’une technologie spéciale fournie par Venuegen afin de faciliter la communication entre eux.
Le mois prochain le professeur Grossman et les étudiants devenus PDG rencontreront des chefs d’entreprises israéliens et palestiniens afin de discuter du développement de leurs projets. Il est attendu que ces entreprises deviennent clients des nouvelles start-up.
Construire une économie fonctionnelle et florissante est une nécessité absolue pour la création d’un Etat palestinien, selon le Premier ministre de l’Autorité palestinienne Salam Fayyad. Tandis que le conflit perdure et que de nouvelles personnalités prennent la relève, les questions de la communication et de l’économie deviennent importantes.
Par Roxane Tran Van (IsraelValley)
Publié le 17 septembre 2011
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire