jeudi 1 septembre 2011

Tableau numérique interactif et pédagogie active

C'est en s'appropriant petit à petit les technologies que Fabrice Huin, professeur à l'Athénée Royal de La Louvière, a pu les intégrer dans sa pratique professionnelle et rendre son enseignement plus participatif

S'approprier les technologies pour les intégrer dans sa pratique professionnelle

"Lorsque j'ai reçu mon tableau numérique interactif (TNI TNI / TBI (Tableau Blanc Interactif) (Tableau Numérique Interactif)Tableau remplaçant le tableau à craie ou à marqueur effaçable, le tableau interactif détecte les commandes de l'utilisateur via caméras ou par système tactile (interne ou externe). Le rendu visuel se fait par projection vidéo ou par connexion directe avec un ordinateur), la première année, je me suis limité à l'utiliser comme un projecteur et un super démonstrateur. Cela gonfle l'aura du professeur, je l'admets et les élèves, ils adorent ça. Ils sont fiers d'avoir un tableau interactif en classe. Ensuite, j'ai essayé de réfléchir à la manière d'impliquer davantage les élèves, car je voulais qu'ils soient fiers de pouvoir l'utiliser eux-mêmes" explique Fabrice Huin, professeur de mathématique à l'Athénée Royal de La Louvière.

Ce récit illustre parfaitement le cheminement normal de tout enseignant qui intègre les technologies dans sa pratique professionnelle. Marcel Lebrun, professeur à l'Institut de pédagogie universitaire et des multimédias de l'Université Catholique de Louvain-La-Neuve (IPM-UCL), a ainsi observé que ce n'est souvent qu'au bout de la troisième, voire de la quatrième année d'utilisation, lorsqu'ils se sont bien réappropriés les outils, que les enseignants commencent à développer des usages plus avancés, c'est-à-dire plus interactifs et participatifs.





Tableau numérique interactif et pédagogie active

Posté le 01/09/2011 sur www.awt.be

Scénario: apprendre en produisant quelque chose, puis en l'expliquant aux autres
Par groupe de trois, les élèves de 1ère année étaient chargés de retraçer l'historique de la construction d'un exercice de géométrie, et de le présenter devant la classe afin qu'elle évalue si les étapes de construction étaient correctes, complètes, et si la présentation était compréhensible, etc. En fonction des commentaires reçus, chaque groupe refaisait sa présentation, mais devant une caméra cette fois, afin de produire un podcast et de permettre aux élèves de s'auto-évaluer en se rendant compte par eux-mêmes si leur présentation correspondait bien à ce qu'ils souhaitaient faire.

"C'est une matière qu'ils ont déjà vue, en principe, dans le primaire et pour laquelle je n'ai fait aucun rappel théorique. Et le résultat est au-dessus de mes espérances! Tout ce qui est étapes de construction, ce sont les élèves qui les ont découvertes ou redécouvertes. Ils ont travaillé par groupe de trois, ce qui est déjà une première pour eux en classe de mathématique. Une chose que l'on remarque fréquemment en mathématique, c'est que les élèves ont souvent du mal à dire ce qu'ils font, cet exercice aide vraiment à corriger le problème. Et puis, faire un film est une motivation extraordinaire pour les élèves et pour l'enseignant aussi".


Mis à jour le 01/09/2011

http://www.awt.be/web/edu/index.aspx?page=edu,fr,foc,100,094

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