Il serait peut-être temps que les grands médias acceptent ce que les juges ont déjà confirmé et utilisent la terminologie appropriée. Les associations étudiantes ne sont pas des syndicats. Elles sont régies comme des corporations.
Les étudiants ne sont pas des travailleurs syndiqués, ils sont des clients des institutions d’enseignement. Ils paient pour le privilège d’un enseignement supérieur et un diplôme qui sera le gage d’une rémunération supérieure dans un pas si lointain futur.
De refuser un service pour lequel on paye, n’est pas une grève. Une grève est un moyen de pression utilisé par un groupe de travailleurs sur leur employeur. Les règles qui régissent une grève, que les étudiants tentent d’utiliser pour forcer un boycott non volontaire par l’ensemble des étudiants selon une règle de majorité, ne s’appliquent pas à eux. Le code du travail ne peut que s’appliquer à des travailleurs, des syndicats et des employeurs, pas à des étudiants, leurs associations et les institutions d’enseignement.
Donc, j’ai de la difficulté à comprendre pourquoi les médias ont un si gros problème à appeler un chat, un chat et un boycott, un boycott, si ce n’est justement à cause du biais manifestement pro-syndical d’une majorité de journalistes.
Ecrit par : Philippe David le 28 avril 2012.
http://www.contrepoids.com/2012/04/28/jouer-sur-les-mots/
Les étudiants ne sont pas des travailleurs syndiqués, ils sont des clients des institutions d’enseignement. Ils paient pour le privilège d’un enseignement supérieur et un diplôme qui sera le gage d’une rémunération supérieure dans un pas si lointain futur.
De refuser un service pour lequel on paye, n’est pas une grève. Une grève est un moyen de pression utilisé par un groupe de travailleurs sur leur employeur. Les règles qui régissent une grève, que les étudiants tentent d’utiliser pour forcer un boycott non volontaire par l’ensemble des étudiants selon une règle de majorité, ne s’appliquent pas à eux. Le code du travail ne peut que s’appliquer à des travailleurs, des syndicats et des employeurs, pas à des étudiants, leurs associations et les institutions d’enseignement.
Donc, j’ai de la difficulté à comprendre pourquoi les médias ont un si gros problème à appeler un chat, un chat et un boycott, un boycott, si ce n’est justement à cause du biais manifestement pro-syndical d’une majorité de journalistes.
Ecrit par : Philippe David le 28 avril 2012.
http://www.contrepoids.com/2012/04/28/jouer-sur-les-mots/
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