C'est un véritable désastre économique qui guette la planète. Bien plus important qu'un tsunami, qu'un violent séisme ou que des inondations à grande échelle. De quoi s'agit-il? D'orages géomagnétiques provoqués par des tempêtes solaires. Si ceux-ci provoquent des magnifiques aurores boréales, ils pourraient surtout engendrer une catastrophe gigantesque.
Inconnu du grand public et souvent des autorités, ce danger est pourtant bien perçu par la communauté scientifique. A l'image de l'astronome Mike Hapgood, chercheur au Rutherford Appleton Laboratory, en Angleterre, qui appelle le monde à se préparer à une grosse éruption solaire dans un article paru jeudi dans la revue Nature.
«Des orages géomagnétiques beaucoup plus violents ont été enregistrés par le passé, à une époque où la société était moins dépendante des systèmes électriques et donc moins vulnérable», note-t-il.
Selon lui, des tempêtes solaires d'une intensité équivalente à celles qui se sont déjà produites ces 200 dernières années pourraient priver des régions entières d'électricité pendant plusieurs mois. Avec les conséquences que l'on sait: réseaux de distribution électriques coupés, internet et ordinateurs hors service, transactions bancaires impossibles, satellites et télécommunications inutilisables.
L'astronome cite une études américaine de 2009 qui estime qu'un black-out géant pourrait coûter 2000 milliards de dollars rien qu'aux Etats-Unis, en raison des réparations qui nécessiteraient 4 à 10 ans de travaux, sans parler du manque à gagner.
Le risque est d'autant plus grand que de pareilles tempêtes solaires se sont déjà produites. La dernière en date remonte à mars 1989, rappelle le journaliste scientifique Pierre Barthélémy dans son blog Passeur de sciences. Une forte éruption avait paralysé le réseau électrique du Québec pendant 9 heures et provoqué des aurores boréales jusqu'au Texas. Les agences spatiales avaient alors perdu le contact avec des centaines de satellites. Les dégâts avaient été estimés à deux milliards de dollars.
Mais cette tempête était encore «gentille» par rapport à celle de 1859. Cette année-là, des aurores boréales avaient été vus jusqu'aux Antilles et des employés du télégraphe de l'époque avaient reçu des décharges électriques provoquées par les courants induits.
Pour Mike Hapgood, de nombreux systèmes électriques ne sont pas ou plus adaptés à affronter une éruption de cette ampleur. «Nous devrions nous préparer pour une tempête spatiale comme on n’en voit qu’une fois tous les mille ans», estime-t-il.
Sachant que les tempêtes solaires sont soumises à un cycle dont le maximum se produit tous les 11 ans et que 2013 sera une année où les éruptions seront justement au paroxysme de ce cycle, il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour que le soleil soit clément avec la Terre...
Source : Rutherford Appleton Laboratory
Inconnu du grand public et souvent des autorités, ce danger est pourtant bien perçu par la communauté scientifique. A l'image de l'astronome Mike Hapgood, chercheur au Rutherford Appleton Laboratory, en Angleterre, qui appelle le monde à se préparer à une grosse éruption solaire dans un article paru jeudi dans la revue Nature.
«Des orages géomagnétiques beaucoup plus violents ont été enregistrés par le passé, à une époque où la société était moins dépendante des systèmes électriques et donc moins vulnérable», note-t-il.
Selon lui, des tempêtes solaires d'une intensité équivalente à celles qui se sont déjà produites ces 200 dernières années pourraient priver des régions entières d'électricité pendant plusieurs mois. Avec les conséquences que l'on sait: réseaux de distribution électriques coupés, internet et ordinateurs hors service, transactions bancaires impossibles, satellites et télécommunications inutilisables.
L'astronome cite une études américaine de 2009 qui estime qu'un black-out géant pourrait coûter 2000 milliards de dollars rien qu'aux Etats-Unis, en raison des réparations qui nécessiteraient 4 à 10 ans de travaux, sans parler du manque à gagner.
Le risque est d'autant plus grand que de pareilles tempêtes solaires se sont déjà produites. La dernière en date remonte à mars 1989, rappelle le journaliste scientifique Pierre Barthélémy dans son blog Passeur de sciences. Une forte éruption avait paralysé le réseau électrique du Québec pendant 9 heures et provoqué des aurores boréales jusqu'au Texas. Les agences spatiales avaient alors perdu le contact avec des centaines de satellites. Les dégâts avaient été estimés à deux milliards de dollars.
Mais cette tempête était encore «gentille» par rapport à celle de 1859. Cette année-là, des aurores boréales avaient été vus jusqu'aux Antilles et des employés du télégraphe de l'époque avaient reçu des décharges électriques provoquées par les courants induits.
Pour Mike Hapgood, de nombreux systèmes électriques ne sont pas ou plus adaptés à affronter une éruption de cette ampleur. «Nous devrions nous préparer pour une tempête spatiale comme on n’en voit qu’une fois tous les mille ans», estime-t-il.
Sachant que les tempêtes solaires sont soumises à un cycle dont le maximum se produit tous les 11 ans et que 2013 sera une année où les éruptions seront justement au paroxysme de ce cycle, il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour que le soleil soit clément avec la Terre...
Source : Rutherford Appleton Laboratory
Publié le 20 avril 2012. Posté dans Connaissances des risques dans le monde
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