Le satellite GOCE (Source : ESA) |
Ainsi l'altimètre radar du satellite Smos mesure le temps d'aller-retour d'une pulsation envoyée à la surface de la terre pour déterminer la hauteur des surfaces d'eau, fleuve ou lac, comme le feraient des milliers de stations au sol. C'est l'outil de base pour mesurer les variations de la ressource et estimer l'énergie potentielle de cours d'eau, notamment dans les pays du Sud où les données sont anciennes ou inexistantes.
Avec les satellites gravimétriques comme Grace, qui mesurent la variation à court terme du champ de gravité due au déplacement des masses, les chercheurs peuvent modéliser les stocks d'eau souterraine.
D'ici à 2013, la constellation GPM (« Global Precipitation Measurement »), constituée par l'agence spatiale japonaise, la Nasa et le CNES, apportera à cet édifice de simulation la mesure régulière (toutes les trois heures) de l'humidité atmosphérique de la Terre et la structure des précipitations. Ce modèle coopératif n'en est qu'à ses débuts. Il s'enrichira d'autres mesures complexes comme la classification de la texture des sols, leur degré de couverture (en 44 catégories allant de la ville à la forêt) ou la topographie des écoulements.
Source : CNES
Publié le 25 avril 2012
http://www.catnat.net/gestion-des-risques/gestion-risques-monde/connaissances-des-risques/13941-une-constellation-de-satellites-d%C3%A9di%C3%A9e-%C3%A0-l-%C3%A9tude-des-s%C3%A9cheresses-et-du-cycle-de-l-eau
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